http://www.lille.snes.edu/spip.php?breve615
La coordination des professeurs de philosophie du Nord et du Pas-de-Calais tiendra son assemblée ce mercredi 27 mai à 15h30 dans la cafétéria de la gare St. Sauveur (aux abords du parc Jean Baptiste Lebas, derrière la Mairie de Lille) pour y débattre du déroulement du bac 2009 et des conditions de correction.
Le SNES appelle à participer à cette réunion et à faire entendre votre opinion. Il soutiendra les actions organisées collectivement et s’opposant au sabotage du bac contenu dans la "reconquête du mois de juin" organisée par le ministre.
http://philleweb.free.fr/PhiIle-web.html
Le site du collectif des professeurs de philosophie de l’Académie de Lille
Contact: philleweb@free.fr
La Coordination des professeurs de philosophie du Nord et du Pas-de-Calais tiendra son Assemblée le mercredi 27 mai, dès 15h30, dans la vaste cafétéria de la Gare Saint-Sauveur (aux abords du parc Jean-Baptiste Lebas, derrière la grande Mairie de Lille), nouvellement aménagée dans le cadre des actuels événements culturels lillois :
http://photos.lavoix.com/main.php?g2_itemId=81482
Précisons que la direction de l'établissement a accueilli avec enthousiasme notre requête et a d'ores et déjà prévu une configuration du lieu favorable à la tenue de nos échanges.
Chacun aura pris récemment connaissance de l'ordre du jour de notre Assemblée et aura été convaincu de l'importance de prendre collectivement position avant d'être individuellement livré aux échéances et aux contraintes propres au calendrier du bac, depuis les premières heures de surveillance jusqu'à la transmission des notes.
Nous nous souhaitons nombreux.
Rappel de la situation :
Comme nous l’avions appris lors de notre audience au rectorat de l’automne dernier, le calendrier du bac 2009 sera pire que celui de l’année dernière, au motif de la « reconquête du mois de juin ». Parmi les nouveautés du bac 2009, chaque lycée sera le centre d’examen de ses propres élèves dont il assurera la surveillance « en interne ». Les cours en secondes seront maintenus dans la mesure du possible, y compris durant les écrits du bac. Pour « soulager » les correcteurs, le rectorat annonce qu’il mobilisera davantage de monde, d’où d’inévitables surcharges pour les correcteurs enseignant en 2des durant le mois de juin…
La protestation monte dans quelques salles des profs et déjà, certains de nos syndicats appellent à différentes actions : boycott des cours en 2des pour qui corrige le bac, refus de prendre en charge l’excédant de copies au-delà d’un ratio de 10 copies par jour ouvrable (ce qui fait environ 90 copies par correcteur pour la philosophie). Pour mémoire, l’épreuve de philosophie aura lieu le jeudi 18 juin, la récupération des copies pourrait se faire dès le 19 au matin et la remise des notes est prévue pour le jeudi 2 juillet en fin de matinée.
Aussi, nous appelons les collègues à participer à une assemblée générale préventive (environ 1 mois avant le bac).
Ordre du jour :
— Les modalités d’actions autour du bac (sauf à attendre la 1ère réunion d’harmonisation de Douai, nous souhaitons rendre possible une action concertée des correcteurs de philosophie en amont des écrits). Voici quelques propositions que nous mettons d’ores et déjà en débat :
Grève le jour de l’écrit du bac avec distribution de tract alertant sur notre situation ?
Cette action de grève pourrait être prolongée d’une journée pour perturber la prise en charge des copies… ?
Refus de prendre la totalité de nos copies au-delà du ratio 10 copies/jour ouvrable (l’excédent de copies serait laissé sur place, par exemple une enveloppe sur trois pour les correcteurs en S) ?
— La jonction avec les collègues : élargissons-nous notre mobilisation ? Le refus de la « reconquête du mois de juin » peut-être un dénominateur commun à bien des collègues dans nos lycées (correcteurs de lettres en tête). Par ailleurs, la défense du bac comme premier diplôme universitaire peut aussi être l’occasion d’une jonction avec les universitaires (certains universitaires ont annoncé leur intention de faire la grève de la présidence des jurys du bac).
Et après ?
L’heure n’est pas à se prononcer sur les suites que nous donnerions à ces premières initiatives. La 1ère réunion d’harmonisation à Douai sera l’occasion de faire le point.
Par ailleurs, la crise économique, sociale voire politique, que nous traversons, et la gravité de ses enjeux pourraient rendre dérisoires et corporatistes nos revendications. Aussi ne s’agit-il pas de nous défausser de nos responsabilités d’intellectuels, de militants, et chacun conserve par ailleurs, tout loisir de se mobiliser à l’échelle qu’il juge utile dans le mouvement social. Mais il ne faudrait pas à l’inverse, que « l’insurrection » qui gronde nous dispense de faire le peu que chacun de nous est en mesure de faire, là où il se trouve, pour contribuer à défendre un système éducatif gravement et méthodiquement attaqué de la maternelle à l’université.
