Assemblée Générale du 11 octobre 2007
Amphithéâtre Dumont d’Urville
à l’Université de Caen (Campus 1)
de 12h à 14h.
Environ 150 personnes ont pris place dans l’amphithéâtre. Dès la
composition de la tribune furent abordés les 5 points de l’ordre du
jour préalablement établi :
I – Comité de lutte
II - Situation des autres universités françaises
III – La loi
IV – Les revendications
V – L’organisation
I – Comité de lutte :les activités du comité de lutte (tables à café, diffusion de
tracts unitaire et interventions diverses) offrent une trésorerie dont
le montant s’élève à 131€.
Le comité de lutte, permettant la création de différentes
commissions de travail, est un outil de réflexion et d’action qu’il est
nécessaire de développer. Pour cela, il est
Rappel historique sur le comité, l’assemblée générale fut appelée
par les syndicats CGT, FSU, Sud suivit de l’élargissement de
l’indépendance de l’assemblée générale.
Toutes les infos et RDV sur le blog suivant : http://ag.de.caen.free.fr.
II - Situation des autres universités : Les universités JUSSIEU, BORDEAUX, RENNES, PARIS VII, ROUEN,
TOULOUSE, LE MIRAIL et d’autres se sont réunis en assemblées générales
tout comme le CNESER et AMIENS se sont réunis en conseils pour
réclamer, entre autres, l’abrogation de la loi Pécresse d’autonomie des
Universités.
Quand à la situation sur Caen, le conseil d’administration qui
s’est tenu ce jeudi à 11 heure à l’initiative de la Présidente de
l’Université de Caen Mme Josette Travert s’est prononcé en désaccord
avec cette loi.
La motion de la FSE n’est pas passée.
Tout en s’affichant contre, la Présidente propose juste de ne pas
appliquer la loi, ce qui n’empêchera pas la prochaine présidence
d’appliquer la même conduite ni qu’elle ne soit appliqué dans d’autres
universités.
III - La loi :Le gouvernement passé et actuel voyant la ‘loi organique relative
aux lois de finances du premier août 2001’ (dite LOLF) comme l’outil
d’« Une meilleure gestion de l'État au bénéfice de tous » décline sa
production dans un superbe et millésimé panel de nouvelles lois
financières restrictives, dont la loi Pécresse.
La LOLF nous promet l’introduction de la démocratie dans la gestion économique des activés de l’Etat français.
En réalité, il s’agit de l’ouverture progressive des activités du secteur publique aux firmes privées.
Les 700 personnes BIATOSS et les 1 000 enseignants de l’université
seront gérés par les différents UFR, voyant leur statut de
fonctionnaire muter par précarisation en contractuel tributaire de sa
hiérarchie locale.
Quand aux chemins des étudiants, ils seront minés par la
présélection et les quotas, les augmentations des frais d’inscription
et la quête de financements privés, les bourses étant liés au bon
vouloir des entreprises contributrices, tout autant que les sujets
d’études.
IV/ Les revendications :Abrogation inconditionnelle et immédiate de la loi Pécresse.
L’assemblée générale a décidé que tout le monde pouvait voter, et non la communauté étudiante seule.
L’assemblée générale intègre la gratuité des transports en commun dans sa plateforme de revendications.
La défense du service public de la fonction publique, gratuité de
tout service public destiné à satisfaire des besoins sociaux.
V – Organisation :Nécessité d’aller de l’avant dans le développement d’un comité de lutte performant.
L’assemblée générale mandate le comité de lutte pour établir un tract
d’appel à l’assemblée générale du mardi 16 octobre 2007 à 12h dans un
amphithéâtre qui reste à définir.
L’assemblée générale appelle à la grève le 18 octobre 2007 et à la poursuite de la lutte.