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 Un retraité algérien tué par la police à Argenteuil

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Nico37




Masculin Nombre de messages : 370
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Date d'inscription : 05/07/2007

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MessageSujet: Un retraité algérien tué par la police à Argenteuil   Un retraité algérien tué par la police à Argenteuil EmptySam 20 Juin - 23:17

Citation :
"Un retraité algérien tué par la police à Argenteuil”, a titré, dans une déclaration rendue publique par le syndicat de défense des Algériens en Europe. (La Dépêche de Kabylie)

Son fils Mohand, encore sous le choc, à l’instar de toute la famille, nous déclare : “Si c’est cela le mérite qu’on a rendu à mon père, un homme qui a donné 40 ans de sa vie à la France ? !”. En effet, Ali Ziri, natif d’Ouled Rached, wilaya de Bouira, a émigré à l’âge de 19 ans en France. Il s’était installé à Argenteuil dans une très forte communauté kabyle (et) y vit depuis plusieurs décennies. Il a travaillé près de 40 ans dans une même société, basée à Paris, habitué à se rendre régulièrement en Algérie où réside sa famille composée de deux filles et de deux garçons. Il était connu pour sa gentillesse et sa générosité, ses compatriotes et jeunes du quartier, le surnommaient affectueusement “Ammi Ali”.

Le jour fatidique

Ammi Ali s’apprêtait à rentrer dans son pays le 15 juin, à 14h, pour assister au mariage de son fils aîné, Rachid. Cependant, les choses ne vont pas toujours telles qu’on le souhaite ! En effet, le 9 juin, vers 20h 45, à Argenteuil, trois policiers dont une femme, ont arrêté un conducteur d’un véhicule, Arezki Kerfali, un Algérien de 61 ans au niveau du carrefour des boulevards Jeanne-d’Arc et Leon-Feix. L’homme, qui selon le rapport de la police était sous l’effet de l’alcool (0,80 g), était accompagné de son ami, Ali Ziri, 69 ans. Ce dernier était assis du côté passager. Pour motif de contrôle d’identité, les trois policiers ont d’abord demandé au conducteur ses papiers. Mais celui-ci “a eu le tort de ne pas les sortir “assez vite” comme il lui a été demandé par conséquent, il s’en est suivi des menaces afin de l’emmener au poste, puis des insultes...” et enfin, “des menottes et des coups, une fois que le conducteur a été arraché de force de son siège !” Tandis que son ami, Ali Ziri, était jusqu’à cet instant assis gentiment sur le siège avant du véhicule, et voyant son ami, Arezki, “se faire traîner parterre et se faire insulter de tous les noms”, il descend du véhicule pour calmer les policiers. “Laissez-le tranquille, vous n’avez pas le droit de le frapper et de le traîner par terre. Je connais la loi”, dira Ali aux policiers. Pis encore, les policiers se saisirent de lui et le menottèrent à son tour ! Les deux individus sont alors “traînés et poussés avec violence” à l’intérieur du fourgon policier. Malheureusement, “c’est ici (au fourgon) que le drame ayant traîné la mort du retraité Ali Ziri, s’est apparemment produit”. Selon son ami, Arezki le défunt Ali avait dit aux policiers : “Vous n’avez pas honte de me frapper, je suis plus âgé que vous. Je connais la loi, je vais vous le faire payr.” Comme pour achever leur sale besonge, deux des trois policiers, dont la femme, le rouent de coups de poings et de pieds jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. A chaque coup, les policiers rajoutaient à l’adresse du défunt : “Tu connais la loi salle bougnoule, tiens ceci, etc.” Après quoi, transporté à l’hôpital d’Argenteuil pour subir une prise de sang, c’était trop tard ! Les médecins ont constaté que Ammi Ali était “déjà mort”.

Mis en garde à vue, Arezki n’apprendra le décès de son ami que le 11 juin par la police du commissariat d’Argenteuil. “Mon ami se portait bien, c’est vous qui l’avez tué,” leur a répondu Arezki. A l’initiative du syndicat de défense des Algériens en Europe, une réunion s’est tenue le 14 juin au foyer Sonacotra, les Remparts (rue Karl Marx à Argenteuil) où résidait le défunt. Sous le choc encore, les 300 habitants de cet établissement ont condamné avec force “la violence raciste utilisée par les policiers à l’encontre d’une personne âgée, dont le seul tort est de s’appeler Ali”. Les participants ont demandé à ce que toute la lumière soit faite pour élucider les circonstances du drame. A cela, une délégation, formée des proches de la victime et des résidants du foyers des Remparts devait “être reçue incessamment” par le maire d’Argenteuil. Egalement, une marche pacifique pour réclamer la vérité sur ce drame doit avoir lieu dans la même ville.

Quant à sa famille en Algérie, elle ne comprend pas cette haine gratuite et demeure toujours sous le choc. La population d’Ouled Rached, en attendant le rapatriement de la dépouille, ne compte pas en rester à ce stade de l’incompréhension et pourrait se montrer solidaire d’un des leurs en exigeant du gouvernement français des explications rationnelles si elles peuvent toutefois être fournies. Le corps du défunt se trouve actuellement à l’institut médico-légal de Paris pour les besoins de l’autopsie et des investigations sont menées par les enquêteurs. L’enterrement doit avoir lieu au courant de cette semaine.

L. M.

Citation :
Syndicat de Défense des Algériens en Europe

Un retraité Algérien est décédé suite à une intervention de la police d’Argenteuil, Un contrôle d'identité a mal tourné le mardi 9 juin à Argenteuil.

Un Algérien de 69 ans, Ali Ziri, du village d’Ouled Rached commune de Lakseur wilaya de Bouira
a été décédé à la suite des coups de pied par les 3 policiers du commissariat d'Argenteuil dans la val d'oise selon le temoignage de Monsieur K. Arezki.
Selon les premiers témoignages, le mardi 9 juin, vers 20h45, trois policiers, dont une femme, ont arrêté un conducteur d'un véhicule, Monsieur K. Arezki, algerien aussi agé de 61 ans accompagné de Monsieur Ziri Ali (le défunt) au niveau du carrefour des boulevards Jeanne-d'Arc et Léon-Feix. L'homme, qui selon le rapport de la police était sous l'effet de l'alcool 1.9 g/l selon le rapport de la police), était accompagné de son ami, Ali Ziri, 69 ans, assis du côté passager. Les trois policiers ont d'abord demandé au conducteur ses papiers, mais celui-ci a eu le tort de ne pas les sortir «assez vite» comme il lui a été demandé. Suivent alors des menaces de l'emmener au poste, puis des insultes «pas toujours très républicaines» et enfin des menottes et des coups, une fois que le conducteur était « arraché» de force de son siège. Jusqu'à cet instant, le passager, Ali Ziri, était assis gentiment sur le siège avant du véhicule.
Voyant son ami, Arezki K., se faire traîner par terre et se faire insulter de tous les noms discriminatoire, il descend du véhicule pour calmer les policiers, en leur adressant cette phrase :
« Laissez-le tranquille, vous n'avez pas le droit de le frapper et de le traîner par terre. Je connais la loi ». C'est alors que les policiers se saisissent de lui et le menottent à son tour.
Les deux individus sont alors traînés et mis avec violence à l'intérieur du véhicule policier.
C'est ici que le drame, ayant traîné la mort du retraité Ali Ziri, s'est apparemment produit.
Selon K. Arezki, le défunt Ali Ziri avait dit ceci aux policiers: «Vous n'avez pas honte de me frapper, je suis une personne âgé. Je connais la loi, je vais vous le fairè payer ».
Deux des trois policiers, dont une femme, le rouent, de coups de poings et de pieds jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. A chaque coup, les policiers rajoutaient à l'adresse du défunt cette phrase : « Tu connais la loi sale bougnoule, tiens ceci, etc. ».
Transportés à l'hôpital d'Argenteuil pour subir une prise de sang, les médecins n'ont malheureusement pu que constater que le retraité Ali Ziri était «déjà mort». Cela s'est passé le mardi, 9 juin vers 20h30 heures à Argenteuil, à quelques mètres de la mairie, alors qu'il faisait encore jour et que les rues étaient remplies de monde.
Mis en garde-à-vue, pendant 24 heures, K. Arezki, n'apprendra le décès de son ami que le jeudi 11 juin par des policiers du commissariat d'Argenteuil qui l'ont convoqué pour lui annoncer la nouvelle. « Mon ami se portait bien, c'est vous qui l'avait tué », leur a-t-il répondu.A l'initiative du Syndicat de Défense des Algériens en Europe, une réunion s'est tenue le dimanche 14 juin au foyer Sonacotra, Les Remparts, (rue Karl Marx à Argenteuil), où résidait le défunt. Sous le choc encore, les représentants des 300 résidents de cet établissement, dont une majorité de retraités, ont condamné avec force la violence utilisée par les policiers à l'encontre d'une personne « âgée », Les participants ont demandé à ce que toute la lumière soit faite pour élucider les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de cet Algérien, dont le corps est actuellement en autopsie à l'Institut médico-légal de Paris. En attendant les résultats, une délégation, formée des proches de la victime et des résidents du Foyer Les Remparts.
Le SDAE attend les résultats de l’autopsie pour déterminer sa position et engager le cas échéant une procédure judiciaire contre les personnes qui ont été la cause de sa mort.


Qui est Ali Ziri ?

Ali Ziri est né en 1940 à Ouled Rached, un village dans la wilaya de Bouira, en Algérie, dont une très forte communauté vit depuis plusieurs décennies à Argenteuil. Arrivé en France à l'âge de 19 ans, il a travaillé près de 40 ans dans une même société basée à Paris 17ème et vécu près de 50 ans à Argenteuil, sans avoir eu aucun problème avec la police. En retraite depuis quelques années, il passait son temps à faire des allers-retours entre la France et
l'Algérie où résidait sa famille composée de 2 filles et deux garçons. Connu pour sa gentillesse et sa disponibilité à aider les autres, les gens du foyer et les jeunes des quartiers le surnommaient affectueusement «Ammi Ali », c'est-à-dire « Oncle ou Tonton Ali ». Il s'apprêtait à retourner dans son pays ce lundi 15 juin à 14 heures pour assister au mariage de son fils aîné. Seulement voilà ...

SDAE, 13 allée Henri Wallon 95100 Argenteuil, Contact: M. Mouffok BADAOUI,président, Tél: 0627 85 78 45.
Lakhdar MENASRIA secrétaire: 00336 80 08 66 68 émail: lmenasria@yahoo.fr
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Nico37




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MessageSujet: Re: Un retraité algérien tué par la police à Argenteuil   Un retraité algérien tué par la police à Argenteuil EmptyMar 30 Juin - 16:01

Citation :
Rassemblement mardi 30 juin à 18h30 devant la sous-préfecture d’Argenteuil

Ali Ziri, âgé de 69 ans, est mort le 11 juin, deux jours après son interpellation par la police à Argenteuil. Malgré les doutes sur les circonstances de sa mort et l’émotion intense qu’a soulevée ce drame, l’enquête n’est toujours pas diligentée pour savoir si ce décès fait suite à des violences policières ou non.

Les membres du collectif s’étonnent du manque de réaction des autorités gouvernementales confortant l’idée qu’en France, selon que l’on soit issu de banlieue ou des « beaux quartiers », les droits et le traitement policier ne sont pas les mêmes.

Ils demandent à ce que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame et expriment toute leur solidarité à la famille du défunt Ali Ziri.

Ils exigent également la désignation dans les heures qui viennent d’un juge d’instruction qui se chargera d’élucider les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de ce retraité algérien qui vit en France depuis 50 ans.

Ils considèrent que l’enquête préliminaire, qui a été diligentée par le Parquet de Pontoise, ne peut suffire à faire toute la lumière sur cette affaire.

Les membres du collectif sont troublés par un certain nombre de faits que cette enquête préliminaire a sciemment ou non éludés. De nombreuses questions restent, en effet, sans réponses, plus de deux semaines après ce drame. Devant tous ces dysfonctionnements et faits graves, le collectif est décidé plus que jamais à porter l’affaire en haut lieu et sur la place publique pour exiger :
- La désignation, sans délai, d’un juge d’instruction.
- L’ouverture d’une enquête médicale avec expertise.
- La suspension provisoire des trois policiers de leurs fonctions en attendant les résultats de l’enquête.

Le collectif s’étonne, par ailleurs, du refus de la gendarmerie et de la police de prendre la plainte de M. Arezki K. Il déplore également le refus de la sous-préfète d’Argenteuil de recevoir une délégation du collectif qui a souhaité la rencontrer peu après la marche pacifique du 24 juin.

Un courrier a été envoyé au garde des Sceaux pour lui demander d’intervenir très rapidement auprès du Procureur de la République de Pontoise afin qu’il revienne sur sa décision et accepte de diligenter une enquête dans les meilleurs délais.

Nous vous rappelons que le corps du défunt se trouve toujours à la maison funéraire, rue Henri-Barbusse à Argenteuil. Sa famille attend les résultats d’une enquête médicale impartiale pour enfin décider de son rapatriement en Algérie.

Le refus de répondre favorablement à notre doléance est de nature à accentuer le sentiment d’exclusion et d’injustice au sein d’une bonne partie de la population d’Argenteuil ; ce qui pourrait provoquer une fracture irrémédiable dans l’équilibre social des quartiers et, pire encore, fragiliser le vivre-ensemble et la tranquillité publique.

Un rassemblement est prévu le mardi 30 juin à 18h30 devant la sous-préfecture d’Argenteuil.
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