Violences policières contre les étudiants

Lya a écrit:

reçu sur une mailing list :

Citation :

Suite à la manifestation profs-étudiants violemment avortée du 8 avril dernier, Efosa, étudiant en maths-info, et Julien, étudiant en histoire, ont été interpellés par la police. Ils seront jugés respectivement le 14 mai et au mois d'octobre pour outrage et rébellion.
Le temps presse pour Efosa!

Voici les liens pour les deux pétitions:
Pétition pour Efosa: http://ucr.hautetfort.com/archive/2009/04/16/soutenez-afosa.html
Pétition pour Julien: http://comitesoutienjulien.hautetfort.com/

en lien :
ce lien vous permet de lire le rapport qu'a fait la CNDS sur la répression policière à l'encontre des mineurs : http://fr.news.yahoo.com/4/20090428/tts-france-police-rapport-ca02f96.html

Oui, les liens sont dans le topic "Strasbourg"...

Des nouvelles de Lyon (et + particulièrement Lyon 2) -----> http://www.luttes-etudiantes.com/forum/viewtopic.php?p=14263#14263

Citation :

Un rappel concernant la préparation de la 10e CNU : toutes les informations concernant la répression du mouvement sous toutes ses formes (intimidations diverses – en particulier concernant les examens -, retenues sur salaire, violences, etc) sont à envoyer par mail à l’adresse suivante :
repression.cnu10@gmail.com.
Merci d’avance à tous

source : ICI

Les évacuation de facs bloquées par les CRS se banalisent!

Repression à St Etienne -----> ICI

Repression à Marseille -----> ICI

TENSIONS ET VIOLENCES POLICIERES A CAEN:

http://universitesenlutte.wordpress.com/2009/05/15/situation-tres-tendue-a-caen/

Citation :

Situation très tendue à Caen

Publié le mai 15, 2009 par Admin
Témoignage :
“Contrairement à ce qui a été dit, l’université de Caen est toujours bloquée. Cette décision a été votée mardi après une AG de 7 heures à laquelle participaient 3000 personnes. Cependant, suite à ce vote, la présidence a décidé de faire fermer les bâtiments. Mardi soir, vers 19h30 le comité de lutte se tenant dans un bâtiment, a décidé de finalement sortir et de finir son travail en extérieur, afin d’éviter des violences à l’intérieur des bâtiments. Sans avoir vérifié l’existence d’un possible danger, la présidence de l’université de Caen a fait venir les forces de l’ordre qui ont pénétré sur le campus : gardes mobiles, BAC, identité judiciaire, RG. Les participants au “comité de lutte” qui se tenait depuis vingt minutes en extérieur, se sont regroupés pour tenter de sortir du campus. Ils ont été cernés par des troupes agressives et armées jusqu’aux dents. Regroupés et mis assis à terre les uns contre les autres, ils ont donné leurs papiers d’identité. Ceux qui n’en avaient pas étaient “parqués” plus loin. Chaque étudiant a été photographié par l’identité judiciaire, les membres du personnel n’ayant pas ce malheureux privilège. L’humiliation était sans doute recherchée puisqu’il n’était pas possible d’accuser les participants d’être à l’intérieur des locaux. Après 45 minutes de démonstration de force (les spectateurs et les témoins présents sur le campus avaient eux-mêmes été repoussés par des cordons de gardes mobiles) chacun récupéra ses papiers l’ordre étant intimé de ne pas rester sur le campus sous peine de voir la violence policière s’exprimer.
Depuis, les bâtiments sont toujours fermés et des vigiles recrutés par une entreprise privée, veillent au grain. L’AG des personnels a hier (14h) décidé en soutien au mouvement d’occuper le bâtiment de la MRSH à partir de lundi. A 15h ce bâtiment était fermé et mis sous surveillance de la “milice”.
Je rappelle que la Présidente de l’université de Caen a été élue avec le soutien du SNESUP et je souhaite qu’au niveau national le syndicat prenne ses responsabilités et dénonce l’attitude des présidences qui, élues avec l’appui du syndicat, ne soutiennent pas le mouvement ou tente de le casser.”

Nouvelles violences policières à CAEN :

http://unicaen.free.fr/index.php?p=photos&a=affichage&id=146

A La Rochelle :

http://sauvons-lecole.over-blog.com/article-31697421.html

A Saint-Etienne:

Des violences ont été perpétrées non par des condés mais par des vigiles sur 3 étudiants grévistes qui souhaitaient simplement se rendre au comité de grève. Le tout sous les yeux de l'administration de la fac... Une plainte a été déposée.

Rajoutons à cela que pendant plusieurs jours, l'entrée dans les locaux de la fac a été refusé aux grévistes reconnus, et au plus fort des tensions à ceux dont le look ou la gueule pouvaient présumer qu'ils l'étaient...
Un condé a lâché l'existence d'une liste noire (trombinoscope) où figuraient une cinquantaine d'entre nous...

taper ujm en lutte sur google pour des infos + détaillées...

Citation :

Reims: Attaque des policiers qui ont débloqué de force le campus:
Un nouveau degré a été franchi dans la répression ... Désormais, ils sont prêts à maintenir en permanence des flics sur les campus pour empêcher la mise en place de piquets de grève. Avant, ils se "contentaient" d'intervenir le soir pour mettre fin aux occupations nocturnes.
Peut-on accepter que les cours et examens se déroulent avec une présence policière constante ? C'est la suppression pure et simple des libertés académiques minimales qui est désormais en jeu.
La pression maximale doit être exercée sur les bureaucrates pour les forcer à se positionner contre la poursuite du travail sous "protection" policière. Ce qui se joue actuellement à Reims, à Toulon ou ailleurs, est aujourd'hui très important. Si la grève est liquidée par l'intervention de la police et que l'activité reprend normalement, c'est une catastrophe absolue qui augurera des jours très sombres.
Courage, la lutte des universités qui restent mobilisées est regardée de très près par des travailleurs qui savent que ce qui se joue actuellement dans les universités les concerne très directement.

reçu sur une mailing list