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 Etre antilibéral, une utopie ?

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2 participants
AuteurMessage
fab ze fab




Masculin Nombre de messages : 2
Age : 37
Date d'inscription : 06/12/2007

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MessageSujet: Etre antilibéral, une utopie ?   Etre antilibéral, une utopie ? EmptyJeu 6 Déc - 13:12

Etre antilibéral, une utopie ?




A l’heure des franchises médicales, des boucliers fiscaux, de l’arrêt de l’exonération de la redevance télévisuelle pour les foyers les plus pauvres, du passage en force du mini-traité européen, du report de la taxe sur les bénéfices boursiers, d’un grenelle de l’environnement plus soucieux de la santé du MEDEF que de celle de la nature, d’une augmentation considérable du salaire du chef de l’état… il advient de se poser une question : où est passée l’opposition ?



Selon Julien Dray, en ce moment, elle doit se taire : elle vient de subir un échec au suffrage universel, la France ne désire donc pas sa présence sur le plan national. C’est oublier un peu vite les 47% de Français qui ont voté pour elle, par conviction ou par refus d’une politique ultralibérale qui s’assume, d’une politique de charters pour les immigrés, d’une politique de bulldozer pour les avancées sociales... Oublier ces français, c’est comme oublier les français qui ont voté non au projet de Constitution européenne le 29 mai 2005 non pas parce qu’ils souhaitaient détruire l’Europe mais parce qu’ils ne croyaient pas en cette Constitution. Ils voulaient un autre texte, un texte où la finance ne serait pas la seule bénéficiaire et dans lequel l’individu ne serait plus négligé. Oublier ces français-là, c’est cracher sur la démocratie et sur le rôle du politicien : se faire l’écho des désirs du peuple.



Le reste de l’opposition se trouve maintenant au gouvernement. Cette opposition est « active ». Elle joue un rôle « démocratique » en acceptant son poste pour la « grandeur de la nation » et le devoir « citoyen ». Seulement, où se trouve Bernard Kouchner lorsque l’on annonce que toute la population va devoir payer un euro de sa poche afin de retarder la loi sur les bénéfices boursiers, pourtant censée redresser la Sécurité Sociale ? Où se trouve Martin Hirsch lorsque des centaines de femmes défilent en vue du droit au logement ? Où se trouve Fadela Amara lorsque les banlieues s’enflamment et que le président, dès sa première déclaration, évoque la cour d’Assises pour les « voyous » ? Ils sont révoltés, c’est certain, sinon ils ne pourraient pas faire partie de l’opposition. Le fait est qu’on ne les entend pas. Si leurs convictions étaient fortes, ils quitteraient le gouvernement, dépités que leur présence soit inutile. Si leur carrière est leur seul centre d’intérêt, ils doivent se taire et continuer leur « devoir ». Enfin, la pire des explications: ils approuvent les décisions du gouvernement car leurs opinions ne se trouvent pas si éloignées que l’on se plait à le croire. Personne ne s’est réellement intéressé à la facilité d’adaptation à un nouveau parti, qui plus est opposé, de monsieur Besson, entre le premier et le second tour de l’élection présidentielle. Il faut se rendre à l’évidence, le clivage gauche/droite n’existe plus, il s’agit d’une illusion, entretenue par les instances dirigeantes à tort. Pourquoi alors ne pas arrêter d’organiser des élections, l’issue en étant connue par avance ? Il vaudrait mieux conserver l’argent dépensé dans ces futilités afin d’en soutirer moins au peuple par la suite !



Historiquement et géographiquement, la France faisait office de lieu de confrontation entre le communisme et le capitalisme. Avec la chute de l’URSS, le monde s’est uniformisé, suivant le modèle du libéralisme. Petit à petit, la France a perdu tout son caractère unique, elle a déposé les armes devant le monde en s’axant elle aussi sur le libéralisme, taxant ses opposants d’utopistes. « Il faut réagir face aux Américains, ils ont le pouvoir, l’argent, il faut les imiter afin de récupérer les miettes. On ne peut pas se contenter d’être bien en France, il faut que la France occupe un rôle sur le plan mondial. Tant pis si l’individu est négligé, la masse est heureuse car elle peut consommer et se satisfaire que sa nation soit compétitive. » arguent les économistes relayés par la bêtise de nos concitoyens.



Je ne crois pas en ce modèle économique mais je le respecte car je suis un défenseur de toutes les libertés. Cependant, j’estime que toutes les grandes idées naissent de confrontations. C’est la raison pour laquelle je vous appelle à vous réunir afin de fonder des groupes d’influence et à soutenir comme moi, ce projet fou mené par le Sarkophage et son fondateur Paul Ariès de création d’un nouveau parti, d’une « nouvelle force politique, capable de s’adresser autant au cœur et aux tripes qu’à la raison et aux intérêts des plus pauvres »*



*Pour plus d’informations, visitez le site www.lesarkophage.com
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Bill




Masculin Nombre de messages : 95
Age : 41
Date d'inscription : 28/11/2007

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MessageSujet: Re: Etre antilibéral, une utopie ?   Etre antilibéral, une utopie ? EmptyJeu 6 Déc - 14:20

Citation :
Historiquement
et géographiquement, la France faisait office de lieu de confrontation
entre le communisme et le capitalisme. Avec la chute de l’URSS, le
monde s’est uniformisé, suivant le modèle du libéralisme.
Du libéralisme ou du capitalisme ? Ou les deux ? Ou c'est la même chose ? lol

Citation :
Petit à
petit, la France a perdu tout son caractère unique, elle a déposé les
armes devant le monde en s’axant elle aussi sur le libéralisme, taxant
ses opposants d’utopistes.
En quoi était-elle unique ? Ensuite "libéralisme" c'est vague quand même. De quoi parle-t-on exactement ? n'y-a-t il qu'une forme de "libéralisme" ? Absolue, sans limites ? Quel est le projet sensé remplacer le fonctionnement existant ? Concrètement ça se passerait comment en France ?
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fab ze fab




Masculin Nombre de messages : 2
Age : 37
Date d'inscription : 06/12/2007

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MessageSujet: Re: Etre antilibéral, une utopie ?   Etre antilibéral, une utopie ? EmptyJeu 6 Déc - 15:35

Je ne suis pas un politicien, je suis pas un politologue, je me contente d'éveiller les cerveaux sur l'imminence de la création d'un autre pouvoir. Je ne propose pas de créations de partis, je me contente d'alarmer à mon niveau le peu de personnes que je peux toucher sur ce point.
Si tu considères qu'à l'heure actuelle les revendications sont écoutées par qui que ce soit, préviens-moi.
J'ai découvert ce journal par pur hasard, ne disposant pas de moyens faramineux afin d'être diffusé, je cherche à l'aider à mon niveau en y envoyant des esprits.
Je suis intimement convaincu du bien fondé de leur projet, mais pour le monter, il leur faut du soutien. Je n'agis pas pour une quelconque récompense ni pour récupérer les lauriers d'une gloire incertaine. J'agis ainsi car je ne veux pas du futur qu'on me propose, je veux autre chose mais je ne suis pas capable à mon niveau de réaliser de telles actions.
Je ne suis pas 'sensé' (sic) gérer ce projet.
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Bill




Masculin Nombre de messages : 95
Age : 41
Date d'inscription : 28/11/2007

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MessageSujet: Re: Etre antilibéral, une utopie ?   Etre antilibéral, une utopie ? EmptyJeu 6 Déc - 17:00

Mais tu as tout à fait le droit de soutenir qui tu veux, et personne ne t'a accusé de chercher la "gloire" ^^ De plus je suis simple intervenant ici, ton message trouvera peut-être un autre echo auprès d'un autre participant.

Je trouvais juste ce texte super flou, comme beaucoup d'analyses "anti-libérales" d'ailleurs. Le simple constat que "ça aille mal" demande selon moi des propositions dépassant une opposition "méchants libéraux - gentils solidaires". Je trouve aussi qu'on entend pas assez l'opposition, qui on dirait n'arrive pas à affirmer des propositions originales et fortes en dehors des influences de l'extrême gauche ou de la droite. Comme si entre une posture anti-libérale radicale, et une approche "efficacité économique à tout prix" il y avait un vide...

Mais bref, je pense qu'il y a le même flou chez les ultra-libéraux qui n'analysent les problèmes du monde qu'en cherchant les effets négatifs de l'action de l'Etat.
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MessageSujet: Re: Etre antilibéral, une utopie ?   Etre antilibéral, une utopie ? Empty

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