Les lycéens rejoignent le mouvement etudiant

http://www.lepost.fr/article/2007/11/19/1054484_le-premier-syndicat-lyceen-appelle-la-mobilisation-le-22-novembre.html

Le premier syndicat lycéen appelle à la mobilisation le 22 novembre
Par La rédaction du Post , le 19/11/2007

128 assemblées générales se tiennent aujourd'hui dans les lycées à l'appel de la Fidl (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne) pour décider quoi faire contre la loi Pécresse.

Le syndicat lycéen Fidl a fait état lundi de "128 assemblées générales" dans des lycées pour débattre de la loi sur l'autonomie des universités, dont le syndicat réclame le retrait.

Les lycéens rejoignent le mouvement etudiant H-3-1054498

Les lycéens rejoignent le mouvement etudiant H-3-1054498

Les lycées s'y mettent aussi
© Catherine Balet/Corbis/Catherine Balet

Dans un communiqué, la Fidl a assuré que des AG lycéennes s'étaient tenues dans une quarantaine de villes, parmi lesquelles Paris, Lyon, Marseille, Caen, Bordeaux, Annecy, Meaux ou Lons-le-Saulnier.

22 novembre : jour de mobilisation
Elle a appelé "l'ensemble des lycéens à se mobiliser jeudi 22 novembre", jour de manifestation décidé par la coordination nationale étudiante dimanche à Tours, pour protester contre "l'instauration d'une inégalité légale dans l'Enseignement supérieur par la loi Pécresse".

Le syndicat lycéen a annoncé pour cette journée "des assemblées générales, des sit-in, des happenings sur le thème du retrait de la loi Pécresse, des manifestations, des blocages".

Déjà des lycées bloqués
Lundi matin, un lycée de Lille et quatre de Basse-Normandie ont été bloqués par des lycéens protestant contre la loi Pécresse.

De son côté, dans un communiqué séparé, l'Uni-lycée (proche de l'UMP) a dénoncé "les mensonges colportés" par les "syndicats lycéens de gauche" alors que la loi sur l'autonomie des universités constitue selon lui "un progrès, en particulier en matière d'orientation".

Il s'est également "insurgé" contre "les blocages des lycées", condamnant "l'intrusion d'individus extérieurs aux lycées".

(avec AFP)

Par La rédaction du Post , le 19/11/2007

http://www.lepost.fr/article/2007/11/19/1054347_basse-normandie-4-lycees-bloques-contre-la-loi-pecresse.html

Grève: 37 universités et des premiers lycées bloqués
Par La rédaction du Post , le 19/11/2007

L'opposition à la la loi Pécresse sur les universités continue, notamment à Montpellier et à Rennes, et s'étend aux lycées. Le point et la liste des établissements perturbés.

(...)

Et les lycées alors ? Ils s'y mettent aussi ?
- Oui. Plusieurs lycées ont commencé ce lundi à être bloqués, notamment à Lille et en Basse-Normandie pour protester contre la loi Pécresse.

Combien y a t-il de lycées bloqués en Basse-Normandie?
- Quatre lycées: Jean Rostand et Augustin Fresnel à Caen, Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair, dans la périphérie de Caen, et Louis Liard à Falaise, au sud de Caen, étaient bloqués lundi matin.

Quel est l'état d'esprit de ces lycéens grévistes ?
- "Nous sommes contre la loi Pécresse et nous soutenons totalement les étudiants", a indiqué Jérémy Lavenant, en terminale S au lycée Salvador Allende. "La semaine dernière, il n'y avait pas beaucoup de lycéens aux manifestations parce que si on ne va pas en cours, on a des avertissements, alors qu'avec le blocage, on va pouvoir manifester tranquillement", a souligné le lycéen.

Les lycéens ont-ils prévu de nouvelles manifestations ?
- Oui. La coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités a appelé dimanche étudiants et lycéens à une journée de grève et de manifestations le jeudi 22 novembre.

(Avec AFP)

Par La rédaction du Post , le 19/11/2007

Le mouvement se développe chez les lycéens : plus de 50 lycées étaient bloqués jeudi 22 novembre.

Environ une centaine vendredi 23 novembre et lundi 26 novembre. Environ 200 mardi 27 novembre.

Et environ 15 aujourd'hui...

Invité

Oui c'est vrai ça quelqu'un aurait-il les derniers bilans concernant les lycées et les facs ? Je peux dire approccimativement que dans les bouches-du-rhône il y'a entre une vingtaine et une trentaine de lycées bloqués ou perturbés, mais combien au niveau national ?

Nombre de messages : 54 Age : 36 Date d'inscription : 21/11/2007

Il n'y a pas énormément d'infos ces derniers jours sur le sujet...
On préfère dire que tout s'essoufle.

Voici deux articles (dont un pas très récent) qui donnent quelques chiffres.
Mais il vaut mieux encore chercher.

http://www.europe1.fr/

Citation :: Universités : pro et anti -blocage s'affrontent toujours

mercredi 28 novembre 2007 17h03

Après l'Unef mardi, c'est la Confédération étudiante qui a reconnu que les négociations des syndicats étudiants représentatifs avaient débouché sur des "avancées". Mais aucun appel au déblocage n'a été lancé, la décision appartenant aux assemblées générales locales organisées dans un climat de plus en plus tendu. Valérie Pécresse en a appelé mercredi à la "responsabilité" des étudiants.

Valérie Pécresse a appelé mercredi les étudiants à la responsabilité. "Le blocage n'est jamais la solution, la violence n'est jamais la solution", a estimé la ministre de l'Enseignement supérieur qui a reçu mardi les syndicats étudiants représentatifs, un entretien qui a permis de déboucher sur des "avancées importantes" selon l'Unef et sur de "premières avancées" selon la Confédération étudiante même si "beaucoup reste à obtenir". "On est à quelques semaines des examens. Dans l'intérêt de tous les étudiants, oui au dialogue et non au blocage", a ajouté Valérie Pécresse.

Des "garanties nouvelles et des gardes fous aux craintes des étudiants mobilisés" : Bruno Julliard, le dirigeant du principal syndicat étudiant, a estimé que les concessions obtenues mardi de Valérie Pécresse étaient "rassurantes". Parmi ces engagements figure la "mise en place d'un cadrage national des diplômes", soit un texte qui garantit "l'égalité des diplômes et des étudiants sur l'ensemble du territoire". Toujours pour rassurer les étudiants sur sa loi, Valérie Pécresse a promis, selon Bruno Julliard, un "texte réglementaire" garantissant que "l'orientation active n'entraînera pas de sélection à l'entrée de l'université". Elle a en outre confirmé l'engagement pris lundi par François Fillon d'une "formalisation" écrite de l'augmentation de un milliard par an pendant cinq ans du budget consacré à l'université. Selon Bruno Julliard, la ministre a affirmé "sa volonté de faire passer la dépense par étudiant de 7.000 à 10.500 euros par étudiant, soit l'équivalent des classes prépas".

Mais la stratégie même de l'Unef de participer à ces négociations avec la ministre est critiquée par certains grévistes, notamment par la Coordination étudiante. Les "avancées importantes" obtenues mardi, ce sont désormais les assemblées générales organisées dans chaque université qui vont devoir les examiner pour décider de la suite à donner au mouvement. Bruno Julliard n'a d'ailleurs pas donné de consignes pour arrêter la grève mais il a simplement demandé de prendre en compte les avancées réalisées. En assemblées générales, le climat est de plus en plus tendu. La présidence de l'université de Perpignan a par exemple décidé de la fermeture administrative de l'établissement après de brefs incidents entre des anti-bloqueurs et des bloqueurs.

Dans les universités, dans la rue, la mobilisation ne semble pas faiblir. A Paris, près de 2.000 jeunes sont encore descendus dans la rue mardi pour protester contre la réforme Pécresse qui prévoit de donner plus d'autonomie aux universités. Les manifestants venaient pour l'essentiel de lycées parisiens, dont une vingtaine sont bloqués mardi matin. Ils étaient accompagnés d'étudiants et de quelques enseignants. A Lyon, entre 850 étudiants et lycéens, selon la police, et 2.000, selon les organisateurs, ont manifesté. A Marseille, un millier de jeunes selon la police sont descendus dans la rue. Parmi eux, essentiellement des lycéens mais aussi quelques étudiants. A Bordeaux, ils étaient entre 1.500 selon la police, et 2.000, selon les organisateurs.

Depuis quelques jours, certains lycéens tentent de rejoindre leurs aînés, les étudiants, dans le mouvement de protestation contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Mardi, on dénombrait 70 lycées bloqués ou perturbés en France dont une vingtaine à Paris. Les syndicats lycéens UNL et Fidl ont estimé que les annonces de Valérie Pécresse sur l'accompagnement de sa loi sur l'autonomie des universités étaient insuffisantes et affirmé qu'ils restaient "mobilisés", notamment jeudi, nouvelle journée de manifestations. Mais certains proviseurs et parents d'élèves dénoncent l'effet d'entrainement chez certains jeunes dont les motivations pour protester dépassent le seul cadre de la réforme Pécresse.

En marge de ces manifestations, quelques incidents ont été signalés. A Aix-en-Provence, trois étudiants ont été placés en garde à vue mardi, après que la permanence locale de l'UMP a été investie en fin de manifestation contre la réforme des universités. A Nantes, deux jeunes et sept policiers ont été légèrement blessés mardi lors de l'évacuation par les forces de l'ordre d'étudiants et lycéens qui avaient pénétré dans l'enceinte du rectorat à Nantes.

http://www.lepost.fr/

Citation :: Facs en grève: ça discute

Par AFP , le 01/12/2007

La cinquième coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités s'est ouverte cet après-midi à Nantes pour discuter des perspectives du mouvement.

La cinquième coordination nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités s'est ouverte samedi après-midi à Nantes pour discuter des perspectives du mouvement, en présence de quelque 300 délégués étudiants de toute la France, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Les délégués mandatées par leurs universités occupent jusqu'à dimanche deux amphithéâtres du bâtiment de l'UFR de droit sur le campus du Tertre, pour "faire le point sur la mobilisation dans chaque ville puis discuter de la reprise des négociations et faire le point sur les perspectives du mouvement", a indiqué une porte-parole à l'AFP.

Encore 27 facs perturbées

La précédente coordination réunissant des délégués venus de 67 universités et IUT s'était réunie à Lille. Des délégués de l'Unef l'avaient quittée en cours de route en raison des tensions y régnant.

Seuls 27 sites universitaires étaient encore perturbés vendredi par le mouvement contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, selon le ministère de l'Enseignement supérieur et le syndicat étudiant Unef.

Les quatre premières coordinations s'étaient tenues à Toulouse, Rennes, Tours et Lille.

J'ai entendu ce matin qu'une trentaine de lycées étaient bloqués un peu partout en France. Mais quand vous voyez de quelle façon ça se passe dans le mien, vous vous demandez si les gens ne sont pas plutôt dehors pour rater les cours.

Cet après-midi on fait un départ à la manif mais nous n'avons aucune confirmation qu'il y en a une... De plus ceux qui veulent entrer entrent, les autres sont sur la route, l'administration n'y comprend rien et moi par solidarité je ne vais pas en cours.

Si un appel national n'est pas lancé, le mouvement va continuer à se décridibiliser. Il faut tout remettre à plat avec la possibilité de proposer des débrayages les jours de manif.

A+

Invité

La coordination nationale étudiante a appelé à continuer le mouvement et les blocus. Mais à cause de l'attitude irresponsable des principaux syndicats étudiants et lycéen qui ont divisé le mouvement, il y'a de moins en moins de lycées bloqués et un durcissement de la répression. Je pense que c'est la fin des blocus, moi je suis pour mais à un moment il fait être réaliste, dans les lycées la police et des parents très remontés viennent nous déloger, nous ne pouvons plus résister. Il faut trouver autres chose comme les manifs le samedi avec énormément de monde (parents, profs, syndicats) comme au temps du CPE.

Oui je suis d'accord avec Aurel. Si la coor nationale ne trouve pas d'autres modes d'actions et surtout d'autres dates, les lycées ne pourront plus faire grand chose et ce sera la mort du mouvement.

Nous avons déjà proposé des idées sur ce forum, maintenant ce serait sympa de les reprendre. En plus un blocus quand on n'a rien à proposer aux gens de la journée, ça ne sert pas à grand chose et mieux vaut aller en cours.

A+

Invité

Oui, d'ailleurs j'aimerais poser une question qui me trotte dans la tête depuis que je vais sur ce forum qui est sensé être le forum officiel de la coordination nationale étudiante. Est-ce que les dirigeants de cette coordination regarde ce forum de temps en temps ? Prennent-ils en compte nos idées où cela ne sert-il à rien ?

En fait moi j'en sais rien. Il y a incontestablement des membres de la coor qui viennent ici pour lire et poster. Mais ce n'est pas non plus le forum officiel de la coor même si j'ai remarqué que l'adresse de ce forum se trouve sur des sites d'AG d'universités (voire le site de Nantes).

Il parait que l'adresse circule bien donc nous ne devons pas parler dans le vide !

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