Aujourd'hui 13 novembre, après quelques semaines d'agitation
croissante sur la fac, les étudiant-e-s de l'université de Dijon ont
voté en assemblée générale la grève et le blocage, la banalisation des
td, ainsi que la participation aux manifestations du 14 et 20 novembre.
L'ag a évidemment demandé l'abrogation de la loi Pécresse, mais aussi
posé une revendication générale contre la sélection des étudiant-e-s et
notamment des étudiant-e-s étrangers, contre la répression des
mouvements sociaux, ainsi qu'un soutien à tous les travailleur-euse-s
en lutte.
Il y avait environ 1500 personnes à l'AG, qui s'est donc déroulée en
plein air, sous de grandes banderoles "contre la LRU et son monde". Il
avait été décidé, suivant la motion de la coordination nationale de
Rennes, que le vote se ferait à main levée et sans présentation de
carte d'étudiant-e-s. Le blocage ne sera pas remis en question en
Assemblée Générale avant la semaine prochaine, même si, à dijon comme à
Besançon, certains socedems habitués des tribunes ont essayé de faire
passer en force l'idée de refaire une AG deux jours plus tard pour
revoter.
La présidente de la fac a, après coup, essayé de s'opposer à la
décision en expliquant en amphi, alors que chaises et tables
commençaient à s'empiler à l'extérieur, qu'il était impossible car trop
dangereux d'occuper la fac de nuit et que d'autres actions seraient
sûrement plus efficaces la journée. Elle a aussi déclaré qu'il n'y
aurait pas de banalisation des td en cas de blocage. L'assemblée de
lutte, rassemblant 300 personnes ce soir, a refusé ses chantages et
méprisé ses menaces.
Il y aura des assemblées de luttes quotidiennes à la fac à 20h.
Lycéen-ne-s et travailleur-euse-s en luttes sont invité-e-s à y passer
pour qu'on se rencontre.
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