Nico37
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 | | Sujet: Université : l’autonomie est en marche à Jussieu Lun 1 Fév - 21:32 | |
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- Université : l’autonomie est en marche à Jussieu
NOUVELOBS.COM | 31.01.2010 | 12:02
Le Conseil d’administration de l’université Paris VI est convoqué lundi 1er février pour approuver une convention signée entre l’université et l’État, par laquelle l’université acquiert notamment la pleine propriété du campus de Jussieu.
Université de Jussieu (AFP)
Le Conseil d’administration de l’université Pierre et Marie et Curie (UPMC) est convoqué lundi 1er février sur l’ordre du jour : "dévolution du patrimoine", a-t-on appris dimanche 31 janvier. Les administrateurs sont invités à approuver une convention signée entre l’université et l’État qui prévoit le transfert de la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers appartenant à l’État qui lui sont affectés ou sont mis à sa disposition. Dans le préambule de la dite convention, l’UPMC indiquait avoir "demandé très tôt à bénéficier de la dévolution des biens immobiliers", s’honorant d’être l’une "des premières universités françaises à s’engager dans la voie de l’autonomie". Régie selon les dispositions de l’article 719-14 du code de l’éducation, la dévolution des biens immobiliers était l’une des mesures phares de la loi du 10 août 2007 relative aux Libertés et aux responsabilités des Universités (LRU). Une des plus controversées également.
"Absence d’engagements chiffrés de l’État"
De leur côté, les syndicats de Paris VI (FSU, CGT, FO, SGEN-CFDT, SUD Éducation, UNEF, SLR), ont exigé, dans un tract que s‘est procuré Nouvelobs.com, " le report de la délibération du 1er février". Ils ont appelé " tous les personnels à se rassembler lundi sur le parvis de Jussieu à 14h15" pour réclamer "que le patrimoine de l’université soit déclaré inaliénable".
L’intersyndicale de l’UPMC a par ailleurs déploré le manque de transparence lors des négociations avec le ministère de la Recherche et de l’Enseignements Supérieur, affirmant que ses membres au Conseil d‘administration " ont eu connaissance, à peine une semaine avant la délibération de la convention qu’on les somme maintenant d’entériner ". Elle a également pointé du doigt l’absence de débat au sein de la communauté universitaire sur l’opportunité et les conditions de la dévolution du patrimoine. Rappelant que l’université, devenue propriétaire, devra s’acquitter de la taxe foncière celle-ci s’est enfin interrogée sur les "surcoûts entraînés, tant financiers qu’en emplois" et s’inquiète de "l’absence d’engagements chiffrés de l’État".
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