AG de Bilan interfac, le mercredi 7 octobre à 18h (Bdx I)

Citation :

Etudiant-e-s mobilisé-es, le contexte social de la rentrée est chargé autant dans le milieu du travail (Gréve et consultation à la Poste, Grèves dans des usines, manif inter-pro du 7 octobre 2009...) que sur nos campus. En effet, ces dernières semaines, plusieurs échos de mouvement nous parviennent : tout d'abord, un appel à une CNU (Coordination Nationales des Universités) par les profs de Paris 8 le 30 septembre, puis un appel des Étudiants Strasbourgeois en lutte à reprendre la bagarre, enfin, des AG's prévues dans plusieurs facs, telles que Paris- IV Sorbonne, Toulouse II-Mirail, Lyon II etc... Il nous semble important de ne pas négliger ces indices et de se préparer à un futur mouvement. Ainsi, il nous paraît préalable, de dresser tous et toutes ensemble un bilan de nos derniers mouvements. En effet, nos dernières expériences (LRU volet 1 et volet 2) ont échoué. Une réfléxion importante sur les formes que doivent prendre nos mouvements, les liens à avoir avec les travailleurs, entre facs, avec les prof' etc... doit être menée. Sud Etudiant en tant que Syndicat Autogestionnaire et de lutte n'a pas pour but d'influencer la teneur des débats, mais il nous semble néanmoins primordial de dresser un bilan collectif. C'est pourquoi nous, militants de Sud Etudiant-e, appelons à une AG de Bilan interfac, le mercredi 7 octobre à 18h au Bât. A 22 (Bordeaux 1- arrêt Bethanie).

Vous êtes Tous et Toutes les bienvenues.

08/10/09











La rentrée LRU est réelle, comme nous avons pu le remarquer à la CNU.
Pour l'occasion, une Assemblée Générale réunissant les différentes
universités de Bordeaux a eu lieue le Mercredi 07 Octobre 2009 pour
faire un bilan du mouvement passé et essayer d'esquisser des
perspectives possibles cette année.

Compte rendu de l'AG

Le
mouvement que nous avons connu cette année a été le plus long et le
plus massif. Cependant peu de secteurs étaient en lutte à ce moment là
et le travail syndical était quasi-inexistant. Il est également à noter que le mouvement était politisé et visible à travers diverses actions (ronde des obstinés...).

Il n'y a eu aucune victoire politique, pourquoi? Plusieurs axes se sont dégagés :

+ Il aurais fallu que le mouvement étudiant soit plus autonome (par rapport au mouvement des Enseignants chercheurs notamment).
+ Un faible niveau des coordinations nationales : Les CNU étaient largement influencées par les enseignants, et par conséquent les revendications étudiantes n'étaient pas bien entendues
+ Les personnels étaient peu mobilisés sauf si une caisse de soutien était présente pour pallier à la grève.
+ La convergence des luttes n'a pas existé dans le mouvement
+ Il y a eu une forte mobilisation lycéenne mais les universités ne se sont pas coordonnées avec celle ci
+ Le mouvement des hôpitaux n'a pas permis de converger avec les Universités (il ne faut pas oublier que la loi LRU et le démantèlement du système de santé étaient très similaires).
+ Le potentiel était très fort, mais pas de réelle coordination, donc pas de grève générale reconductible et illimitée.
+ Les syndicats ont verrouillé le mouvement.
+
Les mots d'ordres étaient trop corporatistes : on a pu aborder des
thèmes larges autours de l'université, mais il n'y a pas eu de vrais
actions sur le thème de la précarité, et sur les divers secteurs en
lutte.
+ Le blocage a permis de libérer du temps, il ne faut pas l'oublier
+ Les étudiants ne se sont pas assez appropriés le mouvement et les locaux
+ Il y a eu un manque de perspectives très flagrant
+ Il n'y a pas eu de blocage des conseils centraux, du fait que les enseignants chercheurs ont noyauté le mouvement



Perspectives :

+
La question du vote électronique (projet de loi de l'UMP) a été très
controversé durant l'été même au sein de la majorité politique : il
faut donc agir contre cette loi.
+ Pourrais-t-on cette année faire quelques actions "symboliques"? (création de clips...)
+ Il faut créer un mouvement Européen, voire Internationaliste afin de faire converger les luttes
+
Pourquoi ne pas bloquer les conseils centraux qui mettent l'université
à mal dans le sens où est voté au sein du C(onseil) (d')A(dministration)
+
Lutter contre les pôles d'excellences qui mettent à mal les filières de
sciences humaines et sociales : contre les collèges de droit et les
semestres rebondir
+ Il faut tracter de manière très large
+ Créer une coordination afin de faire des actions communes pour défendre une université libre et ouverte à tous

Prochaine ASSEMBLEE GENERALE : Mercredi 14 Octobre à 18H00 au bâtiment A22 (arrêt Béthanie, tram B), amphi Franklin