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 avril 2009 : grève étudiante en Croatie

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2 participants
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Lya
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Lya


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avril 2009 : grève étudiante en Croatie Empty
MessageSujet: avril 2009 : grève étudiante en Croatie   avril 2009 : grève étudiante en Croatie EmptyLun 4 Mai - 20:12

source : http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2009/05/03/Serrez-vous-vous-memes-la-ceinture-bande-de-voleurs-des-nouvelles-de-Croatie

Citation :

« Serrez-vous vous-mêmes la ceinture, bande de voleurs »... (des nouvelles de Croatie).



Par Poolp1 le dimanche 3 mai 2009, 19:20 - Grand chambardement (questions sociales actuelles) - Lien permanent

Croatie : mobilisation citoyenne pour exiger des réformes du gouvernement. Par N. Grbačić, traduit par Thibault Joubert. Article publié initialement le 24 avril 2009 sur Jutarnji List et repris par le Courrier des Balkans le dimanche 26 avril 2009.Née sur Facebook, l’initiative citoyenne « Serrez-vous vous-mêmes la ceinture, bande de voleurs » appelle le gouvernement à accepter son plan en 13 points. Si rien n’est fait, ses 60.000 membres appellent les Croates à une grande manifestation sur la place principale de Zagreb le 1er mai. Un élan qui a inspiré les syndicats : ils prévoient eux aussi un rassemblement le 12 mai.
L’initiative citoyenne « Serrez-vous vous-mêmes la ceinture, bande de voleurs » a organisé en décembre dernier une manifestation contre le gouvernement en se servant de Facebook. Cette organisation a fait une déclaration dans laquelle elle donne un ultimatum au gouvernement croate. Les quelques 60.000 membres de cette initiative ont donné au gouvernement jusqu’au mardi 28 avril pour diffuser des communiqués dans lesquels il doit s’engager à remplir les 13 exigences qui lui ont été présentées, et ce avant la fin de son mandat.
Au cas où le gouvernement ne se manifesterait pas, un grand mouvement est annoncé pour le 1er mai sur la place du ban Jelačić à Zagreb. Selon le communiqué qui apparaît sur la page web officielle de ce mouvement citoyen, la démission du gouvernement sera alors demandée.
On peut lire sur leur site : « Nous appelons tous les citoyens à se battre pour des lendemains meilleurs, à répondre à l’appel et à rejoindre cette manifestation indépendante de travailleurs, d’étudiants, de retraités... en vue de défendre la dignité humaine. Nous nous trouvons à la botte d’une bande de voleurs, d’incompétents, pour qui la crise se présente comme un don du ciel dans la mesure où ils y trouvent leur place et la légitimation de tous les pillages depuis l’indépendance de la Croatie ».
Outre les blocages de facultés et les manifestations estudiantines
[*], les syndicats eux aussi annoncent une manifestation le 12 mai dans laquelle ils invitent les étudiants à les rejoindre.
Nous rappelons que l’initiative « Serrez-vous vous-mêmes la ceinture, bande de voleurs » s’est manifestée sur Facebook pour réagir à la déclaration de décembre dernier du Premier ministre Ivo Sanader, qui avait affirmé à la veille de Noël que les citoyens devraient « se serrer la ceinture ». Le mouvement a débuté en tant que groupe du site communautaire et a réuni plus de 60.000 membres en à peine quelques jours.
Les 13 exigences formulées :


  1. Diminution de la part de TVA sur tous les produits de consommation alimentaire
  2. Libération de la participation aux frais des médicaments et des soins médicaux
  3. Vote d’une loi sur la non-prescription des délits concernant la privatisation et la transformation
  4. Institution d’un fonds pour le retour des biens pillés
  5. Publication d’un registre des soldats ayant défendu le pays
  6. Abrogation des droits à la retraite après seulement 4 ans de travail pour les représentants du Sabor (Parlement)
  7. Suppression de l’interdiction de manifester sur la place Marc
  8. Abandon du projet du pont Pelješkiv et de tous les projets mégalomanes
  9. Augmentation des pensions de retraite d’au moins 5%
  10. Abrogation de la loi sur le golf et protection urgente des droits des personnes à la propriété privée
  11. Suppression des droits d’accès aux études supérieures
  12. Suppression des droits de vote pour la diaspora et pour les faux électeurs aux adresses inexistantes
  13. Introduction d’une pratique logique de paiement pour encourager les agriculteurs avant la période de semence, et non une année plus tard.


[*] lire l'article "En Croatie aussi le savoir n'est pas une marchandise". Et d'autres nouvelles de Croatie (en français) dans Le Courrier des Balkans.



source : http://balkans.courriers.info/article12778.html

Citation :
Jutarnji List

Croatie : la grève générale étudiante gagne toutes les universités du pays

Traduit par Jean-Arnault Dérens
Sur la Toile :

avril 2009 : grève étudiante en Croatie Moton486-1049811223
Mise en ligne : vendredi 24 avril 2009

Depuis le début de la semaine, les étudiants croates sont en grève et occupent leurs universités. Vendredi matin, ils ont investi la Faculté de philosophie de Split, dernière ville à rejoindre le mouvement. Ils réclament le droit à l’éducation gratuite et la suppression des droits d’inscription.


avril 2009 : grève étudiante en Croatie Primorac1
À l’Université d’Osijek : « Le savoir n’est pas une marchandise »
Les représentants de l’Initiative étudiante pour une éducation gratuite de Split ont expliqué qu’ils avaient franchi ce pas pour soutenir le droit à une éducation qui ne dépende pas de la fortune de chacun. « Plutôt que de continuer à organiser des débats et des conférences, nous allons engager d’autres actions pour défendre la société de la marchandisation », ont ils- expliqué.
Une demi-heure après le début de l’occupation, le doyen de la Faculté de philosophie, Josip Milat, et le recteur de l’Université de Split, Ivan Pavić, ont remis les clés du bâtiment aux étudiants.
« Nous les invitons à préciser leurs demander. J’espère que nous allons pouvoir engager un dialogue avec les étudiants, et reprendre au plus vite les cours interrompus », a déclaré le recteur Pavić.
Le doyen Josip Milat a expliqué qu’il soutenait les revendications des étudiants, mais par leurs méthodes d’action. Il a exprimé le souhait que le mouvement ne dégénère pas dans la violence, et annoncé qu’il allait convoquer au plus vite une réunion du Conseil de la faculté, où seront examinées les revendications étudiantes.
Les étudiants qui occupent la faculté ont appelé tous les étudiants de Split à les rejoindre dans la journée dans la lutte pour leurs intérêts communs.
Le mouvement étudiant a commencé lundi 20 avril et a gagné toutes les villes universitaires de Croatie.
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http://www.appeldesappels.org/
Sud Pari
Invité




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MessageSujet: Un article récent (la grève continue)   avril 2009 : grève étudiante en Croatie EmptyVen 15 Mai - 13:34

C'est un article non moins intérressant, ce mouvement est assez curieux curieux:
Le mouvement étudiant en Croatie pour un enseignement gratuit..
lundi 11 mai 2009 (17h04)

Le mouvement étudiant en Croatie pour un enseignement gratuit..

(source : Le Courrier des Balkans 28/04/09)

Depuis plusieurs jours, les étudiants croates bloquent les universités du
pays. Pacifiste, cette action bénéficie du soutien des syndicats et d’une
majorité de la population. Si, par son ampleur, cette action ressemble au
Printemps croate de 1971, les étudiants refusent toute comparaison avec
leurs aînés. Un mouvement parti pour durer.

Les étudiants ont occupé la faculté d’une manière presque religieuse. Pas
une seule cigarette ou un verre d’alcool. Pas de chef ni de cris. Miroslav
Tu?man a été le seul à essayer de tromper les étudiants, mercredi, au
troisième jour de la grève à la Faculté de philosophie de Zagreb.Miroslav
Tu?man, directeur du Département des théories de l’information et ancien
chef des services secrets croates (1993-98) a réuni en cachette dans son
bureau un groupe d’étudiants opposés à la grève et il a commencé son
cours. Il était presque arrivé à la fin quand est entré le plus grand
étudiant de l’université. Celui-ci a expliqué qu’il serait impossible de
terminer ce cours à cause du bruit que les manifestants feront. Miroslav
Tu?man a rétorqué de son côté qu’il perturberait le mouvement. Surpris, le
géant dalmate a demandé : « Comment pensez-vous le faire ? ».

« Notre action ne produira pas de nouveau Printemps croate [1]. Le nom de
notre représentant n’a aucune importance, et il peut changer chaque jour
», affirme un étudiant. Il est 22 heures passées. J’attends devant la
porte de la salle 7 dans laquelle siège une assemblée générale depuis 20
heures. Plusieurs milliers de jeunes sont assis sur les bancs, beaucoup
restent de côté, les débats sont en cours. Les porte-paroles, les
négociateurs et les membres groupes de réflexion sont élus directement.
Ils changent quotidiennement, les candidatures sont déposées
personnellement et on attend le débat. Il n’y a pas de chefs ni
d’ambitions.

Je discute à voix basse avec Andrea Zlatar, professeure de littérature
comparative et candidate au poste de doyen : « une délégation de dix
membres s’est rendue aujourd’hui au Conseil de l’université. Un jeune
homme pris de trac s’est mis à lire leur première revendication. Il s’est
arrêté et sa voisine a dû reprendre la lecture. Les étudiants envoient
négocier des représentants lambdas, ceux qu’ils ont élus, au lieu des plus
habiles ou des plus charismatiques. »

La génération d’aujourd’hui et celle des années 1970

Depuis que le Conseil des universités a décidé de soutenir les demandes
des étudiants comme la suppression des frais d’inscription, il semble que
les étudiants fassent preuve du plus grand sérieux dans leur action.

Ils ont analysé en détail chaque phrase, en silence et sans hâte. Une
vingtaine de professeurs étaient présents, pour la plupart de jeunes
enseignants d’histoire de l’art, de linguistique, d’histoire, de
philosophie et de sociologie. Deux étudiants ont commencé à discuter de
l’identité croate et de son utilisation dans l’argumentation étudiante.
Chacun a donné son avis, sans querelle ni intervention intempestive.

Les étudiants du Printemps croate, qui pourraient être les grand-parents
de ceux d’aujourd’hui, semblent appartenir à un autre temps. À l’époque,
les couloirs auraient été plein de fumée et l’alcool aurait coulé à flot,
les agents de la police secrète se seraient infiltrés tandis que les
jongleurs auraient fait leur cinéma dans la cour de la fac. Aujourd’hui,
le blocage se tient dans un calme presque religieux, sans tabac ni alcool.

Vers 23 heures l’A.G s’est terminée et les portes de l’université se sont
fermées. Tous ceux qui le souhaitaient ont pu rester à l’intérieur. Ceux
qui ont décidé de sortir ne pourront rentrer que le lendemain matin, pour
le cours de yoga. Une cinquantaine d’étudiants, les plus engagés, sont
restés passer leur troisième nuit dans les locaux.

Beaucoup d’étudiants sont restés regarder un film dans la salle 7,
transformée en cinéma pour l’occasion. Ce soir, ils regardent The Man from
Earth, de Richard Schenkman.

Ni gauche ni droite

Dans le club des étudiants, je discute avec un étudiant très éloquent qui
tient les comptes des dons pour l’organisation des activités du lendemain.
« Ici, on nous apprend à devenir critiques de la société et de l’État.
C’est une des futures tâches qu’auront les étudiants en philosophie. Mais
il est impossible de nous diviser en partisans de gauche ou de droite.
Regardez, vous avez sur ce mur un immense Jésus, sans visage mais avec un
coeur énorme. Dans l’iconographie médiévale, Jésus sans visage
représentait le diable. Sur le mur d’en face, peint en rouge, vous voyez
les visages de Friedrich Engels, de Karl Marx et de Lénine. On nous a
accusé d’anti-cléricalisme, ce qui est faux. Ce serait une erreur de dire
que nous avons bloqué la faculté. Ce n’est pas le cas, chacun peut entrer
et sortir librement. Parler du libéralisme et s’opposer à la
mondialisation ne signifie pas automatiquement appartenir aux mouvements
communiste ou anarchiste, contrairement à ce qu’on veut faire croire ».

Soutien des médecins et de plusieurs syndicats

La coordination de la médecine familiale croate (KoHOM) a fait part de son
soutien au mouvement étudiant. Cette organisation estime que tout le monde
doit bénéficier d’un accès égal à l’éducation et à la santé. « Je soutiens
leur droit à protester, c’est une action légitime. J’espère sincèrement
que les étudiants parviendront à un accord avec le ministre de l’Éducation
», a déclaré Darko Milinovi?, ministre de la Santé.

Kre?imir Sever, président des Syndicats indépendants de la Croatie (NHS) a
également assuré les étudiants de son soutien. Dans son communiqué de
presse, la Confédération des syndicats indépendants de la Croatie (SSSH)
a, de son côté, rejoint les revendications des étudiants de l’Université
de Zagreb et des autres universités croates.

Le président de l’Ordre des avocats de la Croatie, Leo Andreis, souscrit
aux revendications mais s’oppose à la méthode employée. « Je n’ai rien
contre les demandes des étudiants, mais je m’oppose à la manière dont ils
les expriment », a estimé Leo Andreis.

Les étudiants de la Faculté de sciences politiques de Zagreb ont voté le
blocage, mais ne se sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un texte.
Les étudiants d’Osijek ont rejoint leurs collègues de Zagreb, Rijeka et
Zadar et ils ont bloqué les cours de philosophie et de l’IUFM. Les
étudiants en droit et en économie les ont soutenus mais leur locaux ne
sont pas bloqués. À Split, les étudiants ont également annoncé le blocage
de la Faculté de philosophie. Les étudiants ont rassemblé 37.000
signatures ,source :

)

Zagreb – Split : La pétition de soutien aux étudiants qui mènent un
blocage des facultés en réclamant un enseignement gratuit a pour l’instant
été signée par 37.000 citoyens et, comme le signalent les étudiants, la
liste des noms ne cesse de s’allonger de jour en jour.Les étudiants à la
Faculté de philosophie de Zagreb voient des pressions émanant du Ministère
de l’éducation derrière le fait que le Collège des recteurs et le Sénat de
l’Université n’ont pas appuyé les demandes des étudiants mais demandent au
contraire que cesse le blocage et que se poursuivent les cours.

Menaces des doyens

Ils n’ont pas le courage de se manifester en public et préfèrent
manoeuvrer les universités afin qu’elles règlent elles-même le problème –
a-t-il été dit lors de la conférence pour les journalistes tenue par
l’Initiative estudiantine indépendante au travers de laquelle s’organisent
les étudiants.

Entre temps, les étudiants ont décidé durant le week-end de se répartir en
groupes de travail ; l’un des ateliers dénommé “Comment utiliser les
médias de masse” est dirigé par l’activiste et journaliste Zoran O?tri?.

La dizaine d’étudiants avec lesquels nous avons discuté s’accorde sur un
point : “Le moment où les personnes compétentes offriront une solide
garantie que les demandes seront satisfaites, les cours reprendont leur
cours normal”.

A plusieurs centaines de kilomètres de là, à Split, les étudiants ont voté
dans la nuit de vendredi à samedi la poursuite du blocage des facultés
occupées malgré que certains doyens aient menacé que les professeurs
invités resteront sans salaire à cause de l’interruption des cours, quant
aux étudiants ils resteront sans signature.

Marche estudiantine à Split

Qui plus est, soutenus par les étudiants de la Faculté de philosophie de
Zagreb, les Splitois ont décidé que lundi à 9h00 ils entameraient une
marche estudiantine sur le trajet des facultés bloquées.

Cet article a été publié à 03/05/2009 à 9:50



le blog international du mouvement etudiant croate (anglais allemand) :

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SUD Pari
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MessageSujet: Plus d''infos   avril 2009 : grève étudiante en Croatie EmptyVen 15 Mai - 13:38

Les étudiants de la Faculté de droit de Split ont occupé ce matin le
bâtiment de la faculté et se sont ainsi joints à leurs collègues dans le
pays où ils protestent depuis sept jours déjà en réclamant un enseignement
gratuit pour tous.



Les membres de l'Initiative estudiantine indépendante ont informé les
journalistes qu'aura lieu à 10h dans le bâtiment de leur faculté une
conférence de presse durant laquelle ils divulgueront une proclamation un
peu plus étoffée avec leurs revendications.



Le Doyen de la Faculté de droit, le prof. Boris Buklijaš, se trouve avec
les étudiants depuis l'aube et il leur a publiquement offert un appui
devant les médias dans leurs tentatives, tout en ajoutant que la Croatie
est un pays démocratique et qu'il est permis aux étudiants de revendiquer
leurs droits de cette façon. Les étudiants de la Faculté de droit de Split
se sont préparés pour la manifestation : à l'étage du bâtiment a été
installée une dénommée "cellule de crise" où se trouvent des couvertures,
de la nourriture et des boissons pour les étudiants qui se tiennent de
garde dans la faculté. Cela leur a été autorisé par le conseil de la
faculté et par le doyen Buklijaš lui-même qui a déclaré pour les médias
que durant les heures de la nuit se trouveront aux côtés des étudiants de
jeunes assistants qui ont été désignés par la faculté.



Les étudiants espèrent que leur lutte, désormais longue de sept jours,
portera ses fruits et qu'enfin les futures générations étudieront selon
leurs souhaits indépendamment des ressources financières de leurs
familles.

Les étudidants de la Faculté des sciences politiques de Zagreb (FPZG) ont
voté, le 23 avril, lors d'une tribune ouverte, le blocage des lieux et des
cours dans la faculté. Les étudiants se sont associés à leurs collègues au
travers de la Croatie afin que soit réalisé le droit à l'éducation
gratuite avant pendant et après l'obtention du diplôme.



Les étudiants de la FPZG réclament en outre que soit réexaminée la façon
dont fonctionne le processus de Bologne. Il s'agit d'un moment qui fait
date parce que jusqu'à présent les étudiants de la FPZG ne s'étaient
jamais associés à de pareilles initiatives. Concernant le blocage des
facultés, il est dit dans leur proclamation :"Le seul espace public qui
nous est directement accessible est celui des établissement publics où
nous nous formons. En le transformant en espace visant à articuler les
revendications prônant nos intérêts démocratiques, nous assumons notre
part de responsabilité quant à la défense des intérêts généraux de la
société contre les processus sociaux destructeurs de commercialisation et
de polarisation sociale selon des critères de richesses
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Julien




Masculin Nombre de messages : 84
Age : 27
Date d'inscription : 01/03/2009

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MessageSujet: Demande soutien français aux étudiants croates !!!!   avril 2009 : grève étudiante en Croatie EmptyMer 20 Mai - 17:39

un petit message très chaleureux de ivana de croatie (dans un superbe français!!) qui demande plein de soutien de la part des étudiants français aux étudiants croates.

ils viennent eux-aussi de rentrer de plain-pied dans la contestation européenne ! ! !
! ! ! ! EURORESISTANCE ! ! ! ! bounce


-----------------------------

Chers amis, chères amies,


Les étudiants de plusieurs villes universitaires de Croatie occupent depuis 30 jours leurs universités en vue d'obtenir l'éducation gratuite.

Leurs demandes sont qualifiées par les médias et le gouvernement de communistes, mais le soutien de la population ne manque pas.

Inspirés, entre autres, par leurs amis et collègues de Belgrade qui ont bloqué à plusieurs reprises la faculté de philosophie mais n'ont pas obtenu gain de cause, c'est le slogan belgradois: « LE SAVOIR N'EST PAS UNE MARCHANDISE » qui fut le mot d’ordre déclencheur pour les étudiants de Zagreb, puis Rijeka, Osiejk, Zadar etc.

Voici que l'unité et la fraternité se propagent à nouveau entre les nouvelles générations de l'ex/post Yougoslavie…

L'occupation est étonnement bien organisée, les comptes rendus des médias sont
d'une éloquence rare, les revendications sont basées sur des principes politiques clairs et leur ténacité est exemplaire. En gros c'est une situation qui annonce un événement.


Si vous avez des idées sur les moyens de les soutenir (en contactant des professeurs, des organisations étudiantes ou autres, en diffusant le plus largement possible cet appel…), contactez les étudiants de Croatie, s’il vous plaît, c'est important de recevoir du soutien de partout car ils entrent dans une phase décisive de leur lutte.

Vous pouvez consulter les nombreux messages de solidarité sur le site :

http://www.slobodnifilozofski.bloger.hr/post/lista-udruga-sindikata-klubova-koji-podrzavaju-inicijativu-za-besplatno-obrazovanje/1390905.aspx


Vous verrez sous les numéros 56 et 75 les messages de Chomsky et Zizek (en anglais - comme vous pourrez le constater, beaucoup de messages venant de l’étranger sont en anglais, mais ceux en français sont les bienvenus, bien évidemment)
.

Vous pouvez leur envoyer un message à slobodnifilozofski@googlemail.com

En vous remerciant d’apporter votre aide et de transmettre ce message.

Je vous envoie mes salutations amicales

ivana



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