Université: appel des jaunes (SGEN-CFDT)

Le SGEN-CFDT dans toute sa splendeur...



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Dépêches de l'Education du Lundi 27 avril 2009

Universités : le Sgen-CFDT et la Fage défendent le 2e semestre

Le Sgen-CFDT a appelé à mettre fin aux blocages dans les universités et à assurer cours et examens, de même que les organisations étudiantes, Fage et ESU appelant de leur côté les universités françaises "à tout faire pour sauver le second semestre", dans deux communiqués lundi.

Ces appels interviennent à la veille d'une nouvelle journée de manifestations partout en France contre les réformes dans l'enseignement supérieur, à laquelle appelle une intersyndicale - FSU, CGT, Solidaires, Sauvons l'université, Sauvons la recherche, Unef - et alors que certaines universités étaient encore perturbées la semaine dernière.

"Pour l'avenir des universités et des étudiants qui lui sont confiés, il faut maintenant mettre fin aux blocages et assurer les enseignements et les examens nécessaires à la validation des semestres", écrit le Sgen-CFDT.

Le syndicat estime "qu'il faut maintenir la mobilisation" sur certains aspects de l'enseignement supérieur", mais "dans un cadre différent", en menant "des actions responsables", "par l'action et la négociation".

Pour "permettre une sortie complète du conflit", le Sgen-CFDT estime qu'il est "de la responsabilité du gouvernement de faire les gestes nécessaires", notamment par "une annonce du gel des suppressions de postes pour la recherche" ou "la mise en place rapide du groupe de travail sur la réforme du système de répartition des moyens entre établissements d'enseignement supérieur".

Dans un communiqué distinct, les organisations étudiantes française Fage et européenne ESU (European Students' Union, 49 organisations, dont la Fage) "appellent les universités à tout faire pour sauver le second semestre".

"L'ESU demande au gouvernement français de renforcer la négociation afin d'apaiser le contexte actuel dans les universités françaises en donnant de véritables réponses à la crise".

"Alors que depuis plus de trois mois certains étudiants n'ont pas pu suivre de cours et que le mouvement se poursuit, la tenue des examens se voit maintenant menacée", écrivent-elles.

Selon elle, "cette situation frappe fortement les étudiants issus de milieux socio-économiques défavorisés qui risquent ne pas avoir les moyens économiques suffisants pour mener à bien leur scolarité" en même temps qu'elle "menace grandement les étudiants internationaux venus (...) en France".


Lire le communiqué du SGEN-CFDT: http://www.sgen-cfdt.org/actu/article2011.html

Citation :

Les quatre décrets qui viennent de paraître sont conformes aux résultats des négociations auxquelles le Sgen-CFDT a participé. Sur cet aspect du contentieux entre le gouvernement et la communauté universitaire, le Sgen-CFDT considère que les textes obtenus sont satisfaisants. Le Sgen-CFDT a pris toute sa part dans ce résultat par son action conjuguant revendications et négociations. Il faut maintenant que le groupe de travail sur la définition du référentiel national des activités soit mis en place au plus vite.

Le coup on ne peut plus prévisible de la CFDT (qui ose encore s'appeler un "syndicat"...) n'empêche pas le mouvement de continuer:

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Dépêches de l'Education du Lundi 27 avril 2009

Les étudiants de Bordeaux III votent contre une reprise des cours

Les étudiants de Bordeaux III (lettres, sciences humaines, arts) ont voté lundi, lors d'une assemblée générale, contre une proposition de la présidence pour une reprise des cours à la date du 4 mai, a-t-on appris auprès de la direction de l'université.

"Sans examen pas de diplôme et sans cours, pas d'examen. Partant de là, les cours doivent reprendre sinon il n'y aura pas d'examen et l'année ne sera pas validée pour des raisons réglementaires et éthiques", avait averti Patrice Brun, le nouveau président de Bordeaux III, lors d'une conférence de presse préalable à l'assemblée générale.

Pour autant, la reprise des cours ne signifierait "pas la fin de la mobilisation, au contraire, c'est un moyen de remobiliser la communauté universitaire autour de ces textes" contestés, avait affirmé, à ses côtés, Jean-Yves Jourdan, candidat à la vice-présidence du conseil d'administration.

M. Brun, qui ne pas cache pas son opposition à la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), avait proposé la reprise des cours le 4 mai, avec des examens portant sur le second semestre à partir de la mi-juin.

L'université de Bordeaux III, qui compte près de 14.500 étudiants, est occupée la journée depuis le 9 mars.

Et encore ça !

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Dépêches de l'Education du Lundi 27 avril 2009

L'université Paris IV reconduit la grève pour une semaine

Une assemblée générale (AG) d'enseignants et de personnels administratifs de l'Université Paris IV a voté lundi la reconduction de la grève des enseignements jusqu'à la prochaine AG lundi prochain, selon des sources concordantes.

"La grève a été revotée à la très grande majorité" de l'assemblée "jusqu'à la prochaine AG lundi prochain", a affirmé à l'AFP Annliese Nef, maître de conférences à Paris IV, présente sur place.

Une information confirmée par une porte-parole de la direction. "Les centres extérieurs de Paris IV (Clignancourt, Malesherbes) sont fermés. Il n'y pas pas cours jusqu'à lundi prochain alors que les enseignements devaient reprendre ce lundi, après les vacances", a-t-on précisé.

Par ailleurs, une assemblée générale commune avec des étudiants n'a pas voté le principe de l'occupation des bâtiments de l'université, proposée par certains étudiants, ont affirmé ces deux sources.

Les partisans de la grève veulent "le retrait des réformes sur le statut des enseignants-chercheurs, sur la formation des enseignants des premier et second degrés" et "s'opposent au démantèlement du service public d'enseignement supérieur", selon la porte-parole de la direction.

Dépêches de l'Education du Lundi 27 avril 2009

Nouveau blocage de l'université Montpellier III (lettres)

Des étudiants de l'université Montpellier III (lettres et sciences humaines), réunis en assemblée générale lundi, ont voté un nouveau blocage de l'université pour protester contre les réformes dans l'enseignement supérieur, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce blocage devrait se poursuivre jusqu'à lundi 4 mai, date d'une nouvelle AG, a indiqué à l'AFP une source syndicale étudiante.

Selon la présidence de l'université, 180 personnes se sont prononcées en faveur du blocage, 176 votant contre cette action.

Selon le "blog d'information de la mobilisation", le blocage a été acquis par 192 voix contre 176 voix. Montpellier III compte environ 16.000 étudiants.

Une majorité d'étudiants s'est en outre prononcée lundi pour la validation du semestre pour tous les étudiants, une revendication "illégale" qui "ne peut être envisagée un seul instant", a réagi dans un communiqué la présidence de l'université, qui a décidé de maintenir un calendrier de rattrapage des cours et les dates d'examen, décidé en Conseil d'administration fin mars.

Ce calendrier prévoit la prolongation des cours jusqu'au 16 mai, la semaine suivante permettant de compléter éventuellement le rattrapage des cours.

Les examens du second semestre se dérouleront dans la semaine du 25 au 30 mai.

L'université Montpellier III avait déjà été bloquée le mois dernier, blocage finalement levé le 26 mars lors d'une assemblée générale d'étudiants par 563 voix contre 407 en faveur du maintien.