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 La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM)

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Lya
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MessageSujet: La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM)   La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM) EmptyVen 10 Avr - 4:34

EN 2007

Citation:
Appel de l'Université du Québec à Montréal
« le: 8 nov 2007 à 02:45:05 » Citation

Citation :

Salut à tous,

Je suis français ayant émigré au Québec il y a 5 ans, j'ai repris mes études à L'Université du Québec à Montréal (UQÀM) il y a 2 ans.
Je lance un petit message pour vous dire qu'ici aussi il va peut être y avoir une grève la semaine prochaine.
Petit topo:
L'UQÀM est une université publique et reçoit de ce fait de l'argent du gouvernement. Mais voila, il y a 3 ans de ça, le gouvernement libéral à coupé dans les subventions aux universités publiques et celles-ci ont été obligé de trouver d'autres sources de financement pour combler le manque. Les dirigeants de l'UQÀM ont donc décider de spéculer sur l'immobilier en pensant réaliser une plus value sur une possible crise du logement qui n'a pas montré le bout de son nez. Résultat: 300 Millions de $ de dettes dû à une mauvaise gestion et des risques prix pour financer l'université.
Cette université est un cas d'école pour démontrer que plus d'autonomie donner aux universités et un désengagement même partiel de l'état créer une situation tendue où les universités sont obligées d'aller chercher du fric ailleurs. Je pense que ce serait un bon exemple pour démontrer la stupidité de la loi Pécresse et plus généralement un désengagement d'un état dans sa gestion financiéres des universités publiques.
Si des responsables d'assos étudiantes lisent ceci ou si quelqu'un qui en connaît lit ceci, j'aimerai rentrer en contact au plus vite avec les responsables des assos s'il vous plaît !!
On a une petite idée derriére la tête à l'asso étudiante de l'UQÀM et on aimerai rentrer en contact avec des étudiants français.

Merci, ça urge compte tenu de la situation.

Jérémy Bouchez.


Dernière édition par Lya le Ven 10 Avr - 4:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM)   La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM) EmptyVen 10 Avr - 4:35

La gouvernance universitaire : enjeu mondial ?


La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM) 56831 Toutes les photos
Les dérives du projet de loi 107


La gouvernance universitaire au cœur des enjeux actuels !


mardi 31 mars 2009, par Pascale Rioux-Oliver

"C’est dans le contexte du dépôt d’un projet de loi tout à fait inacceptable qui dénature la mission des universités qu’il faut situer la grève des professeurs et maitres de langue de l’Université du Québec à Montréal."



Les professeurs et maîtres de langues de l’Université du Québec à Montréal sont maintenant en grève depuis deux semaines. En effet, vendredi passé, ils se sont prononcés en faveur du prolongement de la grève, et ce, dans une proportion de 91%. En plus d’une augmentation de salaire et de l’embauche de nouveaux professeurs, les professeurs et maîtres de langue de l’Université de Québec à Montréal dénoncent le projet de loi 107 « Loi modifiant la Loi sur les établissements d’enseignement de niveau universitaire et la Loi sur l’Université du Québec en matière de gouvernance ». Ce projet de loi déposé en octobre dernier par la ministre Courchesne suite aux recommandations du groupe de travail sur la gouvernance des universités du Québec prévoit la mise en place de plusieurs mesures quant à la gouvernance des universités qui ne sont pas sans rappeler le mode de fonctionnement de l’entreprise privée.




N’est-il pas commode devant le sous-financement chronique des universités québécoises d’attribuer la crise financière des institutions universitaires à un problème de gestion ? N’est-il pas un peu facile dans ces circonstances d’attribuer le blâme de ce fiasco aux conflits d’intérêts des membres de la direction issus de la communauté universitaire ? Comme si seuls les membres du CA qui sont issus de la communauté universitaire pouvaient avoir des conflits d’intérêts. Comme si les membres extérieurs qui sont le plus souvent étroitement reliés à la communauté des affaires eux n’étaient pas sujets à avoir un quelconque conflit d’intérêts.




Au détriment de la question du sous-financement chronique des universités il semble en effet que la ministre Courchesne préfère porter son attention sur la question de la gouvernance des universités et d’attribuer les difficultés financières rencontrées par les établissements à des problèmes de gestion voir à l’incompétence des membres issues de la communauté interne.




Je présenterai ici deux alinéas du projet de loi qui pose d’une manière flagrante un grave problème quant à la mission et aux valeurs mêmes que devrait porter un établissement universitaire.




4.0.3. Au moins les deux tiers des membres du conseil d’administration doivent se qualifier comme membres indépendants. Au moins le quart des membres doit être issu de la communauté universitaire.



Que l’État impose une composition du CA de membres issus en forte majorité de l’externe fait dévier l’Université de ses valeurs les plus fondamentales. Il est primordial que les décideurs soient des gens considérant l’éducation et la transmission des connaissances comme des enjeux prioritaires devant être au cœur des décisions qu’ils seront amener à prendre. Il est également nécessaire que ces personnes ne considèrent l’Université ni comme une entreprise ni comme une société d’État, mais bien comme une institution ayant une vocation bien spécifique qui ne privilégie pas le rendement ou le profit au détriment de sa mission première. De plus, les membres externes ne sont pas nécessairement bien informés sur la réalité du milieu. En effet, tel que mentionné par Mme Marie Blais lors d’un débat sur la question tenu le 27 février : « les membres externes proviennent généralement du milieu des affaires et saisissent mal la réalité universitaire. Ils sont souvent absents et approuvent les décisions en posant peu de questions. À l’inverse, les questions des divers représentants de la communauté démontrent une connaissance de l’institution, forçant souvent les directions universitaires à livrer l’information sur les dossiers importants. » [1]




4.0.5 0. Les membres indépendants sont nommés par le conseil d’administration, sauf un membre qui est nommé par le gouvernement. Les autres membres sont nommés par la communauté universitaire



« Avec le projet de loi, le Conseil fixerait le profil d’expérience et d’expertise de ses membres. Tous les membres indépendants seraient nommés à la suite des recommandations du conseil. Comme les membres provenant de l’externe seraient majoritaires, le même milieu risquerait d’être surreprésenté. On est loin d’un conseil diversifié et représentatif ! E n plus de cette cooptation qui se pratique dans les organismes privés, ces membres indépendants fixeraient aussi leur rémunération. En d’autres termes, bar ouvert pour la république des copains, je dirais plutôt pour la république des requins. » [2]




Le projet de loi prévoit également le changement du processus de nomination du rectorat qui devra, dans l’éventualité de l’adoption du projet de loi, se faire de manière indépendante et confidentielle pour ainsi permettre aux candidats du monde des affaires de poser leurs candidatures sans alerter l’employeur. La gestion des Universités accuse déjà d’un manque flagrant de transparence vis-à-vis de la communauté universitaire, ce projet de loi ne semble qu’accentuée l’espace réservé aux secrets ‘’entrepreneuriaux ’’ des universités.

D’autre part, tout le chapitre IV de la loi sur les redditions de compte impose une mentalité du rendement et de la performance empruntée au privé. Ce projet de loi démontre une fois de plus la vision monolithique et néolibérale du gouvernement Charest qui veut tout calquer sur le modèle de l’entreprise privée perçue comme le seul mode de gestion acceptable.




C’est dans le contexte du dépôt d’un projet de loi tout à fait inacceptable qui dénature la mission des universités qu’il faut situer la grève des professeurs et maitres de langue de l’Université du Québec à Montréal. Il est primordial d’appuyer leurs revendications syndicales, mais aussi de dire haut et fort que les étudiants, les professeurs et les divers acteurs de la communauté universitaire ne laisseront pas le gouvernement détourner les universités des valeurs de collégialité, de démocratie, d’autonomie, de liberté de recherche, d’indépendance de l’esprit et de transmission des connaissances. Il est important de reconnaitre l’apport d’une administration issue d’une communauté universitaire qui accorde de l’importance à ces valeurs fondamentales.



Il faut le dire et le redire ; les universités se doivent d’être des institutions donnant accès à tous et à toute à une éducation de qualité permettant l’émancipation de citoyens informés et critiques et nous ne permettrons pas qu’elles soient réduites à de simples industries de diplômes.

[3] [4]




Notes




[1] Mme Blais http://www.fneeq.qc.ca/FPCSN-fr/Deb...

[2] Mme Blais http://www.fneeq.qc.ca/FPCSN-fr/Deb...

[3] Radio-Canada http://www.radio-canada.ca/regions/...

[4] Projet de loi 107 http://www.assnat.qc.ca/fra/38legis...




source
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MessageSujet: Re: La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM)   La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM) EmptyVen 10 Avr - 4:36

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Mardi 31 mars 2009


UQAM : Université du Québec à Montréal



Pourquoi une grève à l’UQAM?


VIDEO ------> https://www.youtube.com/watch?v=qC6S0BENbKA&feature=player_embedded

Les professeur-es de l'UQAM sont en grève (ndlr depuis plusieurs semaines et reconduite à ce jour jusqu'au 6 avril) dans le but de renouveler leur convention collective échue depuis le 31 mai 2007, pour sauver ce qui reste d’une université profondément ébranlée et défendre la mission qui est la sienne. Car les enjeux de cette grève dépassent la seule question des salaires et des conditions de travail des professeurs. Il en va, croyons-nous, de l’avenir d’une institution qui, depuis sa fondation, a contribué à renforcer le visage francophone de Montréal et à démocratiser l’accès à l’éducation supérieure pour l’ensemble de la population québécoise.



Ce conflit de travail ne se comprend qu’à la lumière de la crise immobilière que l’UQAM a traversée et dont les causes sont bien connues. La direction de l’université a en effet été peu scrupuleuse dans la mise en place de projets immobiliers qui devaient répondre au manque d’espace dont souffrait l’établissement.




Dans un rapport déposé en juin 2008, le vérificateur général du Québec écrit que «le recteur a montré peu d’intérêt quant à l’impact des projets immobiliers sur la situation financière toujours précaire de l’université» et qu’il a pris «des décisions importantes sans demander l’approbation» du conseil d’administration ou en transmettant à ce dernier des informations incomplètes ou inexactes. Suivant des directives gouvernementales, la direction s’est ainsi engagée dans un partenariat public-privé qui s’est rapidement avéré désastreux. Après le départ précipité des responsables de ce fiasco immobilier, la nouvelle administration de l’UQAM n’a eu d’autre choix que d’interrompre la construction de cet éléphant blanc qu’est devenu l’Îlot voyageur.


La gouvernance universitaire : un enjen mondial? - Université de Montréal (UQÀM) B6c189d14d57b68ce8c87889e5dcPayer les pots cassés
Selon un scénario maintenant familier, c’est la communauté universitaire qui a payé les pots cassés tandis que les responsables quittaient le navire avec de généreuses primes de départ. Le ministère de l’Éducation, niant d’abord ses responsabilités, décidait de faire pression sur l’UQAM, en retenant des subventions qui lui étaient dues, pour qu’elle adopte un plan de redressement. Concrètement, cela s’est traduit par une hausse des frais et une réduction des services pour les étudiants, la mise à pied de nombreux employés de soutien, le gel de l’embauche de professeurs, l’augmentation du nombre d’étudiants par classe, etc.





Les effets de ce plan ont été ressentis avec d’autant plus de force que l’UQAM est l’une des institutions les plus fragiles d’un réseau universitaire québécois par ailleurs sous-financé. Pendant ce temps, la direction de l’UQAM dépensait des millions pour des firmes d’experts-comptables qui devaient lui permettre de retrouver l’équilibre budgétaire… L’automne dernier, le gouvernement, aussi blâmé par le rapport du vérificateur général, décidait enfin de soulager l’université d’une part des lourdes charges entraînées par ce désastre immobilier. Terminée, la crise? Non, loin de là.




Devant les professeurs qui veulent discuter de la relance de l’UQAM, quelle est l’attitude de Claude Corbo et de son équipe? Ils refusent, au nom d’un redressement comptable à courte vue, d’aborder les questions essentielles qui concernent l’avenir de l’université. La direction utilise en effet le prétexte de la crise immobilière pour refuser de négocier de bonne foi la convention collective des professeurs, échue depuis le 1er juin 2007, mettant ainsi en péril la vitalité et le développement de l’UQAM au cours des prochaines années.




Pourtant, les demandes du Syndicat des professeurs sont pourtant parfaitement raisonnables. Les professeurs exigent un rattrapage salarial parce qu’ils sont les moins bien payés de tout le réseau universitaire québécois et qu’ils souhaitent que leur établissement demeure compétitif sur le marché de l’emploi en offrant aux meilleurs candidats des conditions équivalentes à celles que l’on trouve ailleurs.




Mais la demande principale du syndicat concerne l’embauche de 300 nouveaux professeurs de manière à atteindre une parité relative avec les autres universités en ce qui concerne le ratio professeur/étudiants. Ici encore l’UQAM est depuis de nombreuses années en queue de peloton, chaque professeur devant assurer la formation et l’encadrement d’un plus grand nombre d’étudiants que ceux des autres institutions québécoises.




Les demandes des professeurs visent d’abord à défendre la qualité de l’enseignement dispensé à l’UQAM. Refuser ces demandes, comme le fait la direction actuelle, c’est condamner l’UQAM à devenir, à plus ou moins brève échéance, une université de seconde zone, que ne fréquenteront que les étudiants qui attendent d’être admis dans une université mieux dotée par le gouvernement et, de ce fait, mieux cotée sur le «marché» de la diplomation.


Une université à défendre
Depuis la fin de la crise immobilière, les administrateurs incompétents ont été indemnisés, les sociétés immobilières dédommagées, les firmes comptables grassement rémunérées, mais on tient encore et toujours la communauté uqamienne responsable des problèmes de l’université. La direction semble en effet décidée à faire payer les professeurs en laissant se détériorer leurs conditions de travail. Du coup, ce sont aussi les conditions d’apprentissage de près de 40 000 étudiants qui se dégraderont, sans doute de manière irréversible. La menace qui plane sur l’UQAM est réelle. Si sa mission consiste depuis 40 ans à offrir une éducation supérieure de qualité à une population qui autrement en serait privée, rien n’indique que cette université libre et populaire sera encore demain en mesure de remplir ses engagements.





Cette grève, les professeurs ne la font pas le coeur léger, mais bien parce qu’ils considèrent que la direction refuse de discuter sérieusement avec eux, qu’elle s’est presque coupée de la communauté universitaire qu’elle doit pourtant représenter et qu’elle ne semble plus avoir à coeur de défendre les valeurs qui ont fait jusqu’ici le succès de l’UQAM. Après avoir accepté d’importantes concessions dans le contexte de la crise immobilière, après avoir porté à bout de bras un établissement qui souffre depuis des années du sous-financement gouvernemental, nous en sommes venus à la conclusion, difficile il est vrai, qu’il ne nous était plus possible de laisser sombrer l’université que nous aimons sans montrer l’ampleur de notre colère.


Martin Petitclerc, Département d’histoire


Jean-François Hamel, Département d’études littéraires
Luc Bonenfant, Département d’études littéraires
Laurence-Léa Fontaine, Département de sciences juridiques
Eve Paquette, Département de sciences des religions



Source : SPUQ, 24.03.2009
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