19 mars 2009 - manif Marseille - repression policière (procés Steve et Benjamin)

Tout est dans le titre!

Citation :

MARSEILLE

le jeudi 19 mars 2009
10 h départ Vieux-Port
Journée nationale de grève et de manifestation

Manifestation interprofessionnelle public / privé



AG Éducation le 19 mars : 16 h Fac St Charles soutenue par SUD, CGT, CNT.

source : http://www.millebabords.org/spip.php?article10644

+ d'info au niveau national ICI

Citation :

Pour une convergence des luttes de la maternelle à l’université contre la casse du service public !

AG éducation à 16h
à la fac St Charles

Pour coordonner nos luttes
une liste d’informations : Coordeducmars-subscribe@groupesyahoo.ca
un site : http://millebabords.org

Violences policières injustifiée une fois de + manif marseille

Citation :

Alors qu'il poursuivait la manifestation en descendant la rue de Rome vers le centre ville, un groupe de cinquante personnes environ, a été victime de la violence inouïe d'une vingtaine de policiers dont une partie de la Brigade Anti-Criminalité.


Sans qu'on en connaisse les raisons, les policiers se sont jetés sur les manifestants, en ont plaqués deux au sol, genoux sur la nuque, d'autres frappant indistinctement à coup de matraque et de pied autour d'eux, ayant visiblement perdu tout sang-froid. Un photographe dans l'exercice de son métier s'est vu malmené, arraché son appareil (sans succès) puis conduit avec les deux manifestants à l'un des fourgons de la police qui suivait.

Ils passent tous trois demain au TGI en comparution immédiate, pour violence envers les forces de l'ordre.

Venez nombreux les soutenir

COMPTE RENDU DE L'AUDIENCE :

http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2009/03/21/compte-rendu-daudience/

Citation :

Manifestants déférés au tribunal



La plupart des manifestants du jeudi 19 mars ignorent sans doute qu’ils auraient pu facilement passer la nuit en garde à vue, voire être emprisonnés deux mois en attendant un procès pour “rébellion” et “violences”.
Car ceci peut arriver à chacun d’entre nous. Un individu vous bouscule à la fin de la manif, vous vous défendez. Mais il s’agit en fait d’un policier en civil prompt à rendre la rue à la circulation, c’est-à-dire à terminer sa dure journée de labeur. Vous êtes embarqué, jugé dans la foulée par la justice expéditive de Dati et Sarkozy. Si personne ne se mobilise pour vous, vous avez toutes les chances d’être immédiatement condamné à quelques semaines de prison. Dans l’anonymat.
C’est ce qu’il s’est passé à la fin de la manifestation jeudi à Marseille et qui a conduit un enseignant-chercheur et un jeune chômeur à passer la nuit en garde à vue. Ils comparaissaient donc le lendemain vendredi en procédure de comparution immmédiate au tribunal de grande instance de Marseille.
Les collègues de l’enseignant se sont mobilisés et ils étaient nombreux hier à 17 heures devant le tribunal. J’y étais et j’ai assisté à l’audience. C’est instructif.
La présidente interroge les prévenus sur leur identité. D’un côté l’enseignant-chercheur en fin de thèse, bac+8, disposant de nombreux témoignages de moralité, attestant de son caractère habituellement calme et maîtrisé. Elle note cependant un point noir : il a circulé, il y a quelques années, en sens interdit et a été condamné à une amende de 200 euros… De l’autre, un jeune chômeur, la vingtaine, qui n’était pas étudiant et, fait aggravant, ne connaissait pas l’enseignant, mais qui lui a porté secours lors de l’agression. La présidente informe les accusés des actes qui leur sont reprochés. Pour l’enseignant, la “rébellion”. Pour le jeune chômeur, la “violence avec arme par destination”. Et tout cela envers des fonctionnaires dépositaires de l’ordre public. Mazette ! L’enseignant précise qu’il s’est effectivement débattu, mais n’a porté aucun coup. La présidente lui rétorque que “se débattre”, c’est “se rebeller”. Ca commence bien… Quant au jeune, il était porteur d’une arme, une bouteille de bière et aurait esquissé un geste envers le policier. C’est plus grave.
L’avocat demande le report du jugement en une nouvelle audience. En effet, ce n’étaient pas deux individus qui trainaient sous les matraques à la fin de la manifestation, mais une cinquantaine d’un groupe de 200 à 300. La manifestation s’est terminée en début d’après-midi et un pique-nique festif a été improvisé. Les témoins sont donc nombreux. L’avocat souhaite en faire citer quelques uns. “Pas trop”, rétorque la présidente, “nous n’allons pas passer des heures à cette affaire !” L’audience sera donc renvoyée au 22 mai à 14h à la 11^è chambre.
Dans deux mois donc. Mais faut-il garder les deux prévenus en prison ? C’est là que l’avocat général intervient. L’enseignant a des témoins de moralité. Et puis, il y a ces centaines de personnes présentes venues le soutenir au tribunal. Avec les universitaires, on ne sait jamais, ça pourrait prendre de l’ampleur… Aussi, après avoir rappelé le droit absolu de manifester, il a indiqué que la police représentait “l’intérêt général”, qu’il fallait lui “obéir” et qu’elle était justement intervenue afin de “garantir la sécurité” alors que la voie publique était rendue à la circulation… Pour l’enseignant, il ne demanderait que le contrôle judiciaire. Mais pour le jeune chômeur porteur d’une bouteille de bière, il demandait le mandat de dépôt “pour éviter l’intimidation des témoins” ! (réprobation étouffée dans la salle).
L’avocat concentra sa défense sur le jeune et gagna, puisqu’à 19h les deux prévenus ressortaient libres du tribunal, sous les acclamations. Libres… jusqu’au 22 mai.
J’en ai tiré trois réflexions :
1) une telle épreuve peut arriver à tout le monde. Et si vous êtes agressé, vérifiez d’abord que votre agresseur ne sort pas une matraque de sa veste. Il pourrait s’agir d’un policier en civil et vous pourriez être poursuivi pour “rébellion”.
2) nous ne sommes pas tous égaux devant la justice. Si vous êtes jeune, chômeur et ne disposez pas du soutien de toute une communauté, vous avez toutes les chances d’aller au violon.
3) la justice a peu de temps à consacrer à des incidents impliquant la police. A aucun moment la présidente n’a laissé entendre que la police pouvait être mise en cause. C’est la matraque ou la prison.

http://www.rue89.com/marseille/2009/03/21/a-marseille-200-000-manifestants-et-deux-arrestations

Citation :

A Marseille, 200 000 manifestants et... deux arrestations

Par Rémi Leroux | Rue89 | 21/03/2009 | 14H44



Les deux manifestants interpellés jeudi à Marseille devaient être jugés en comparution immédiate vendredi soir. Si l'audience a finalement été reportée au 22 mai, le substitut du procureur a eu le temps de planter le décor...
Le premier est thésard, « bac+8 en physique », précise la présidente du tribunal de grande instance (TGI) de Marseille. Steve Jaeger est enseignant Ater en sciences à l’Université de Provence au laboratoire de physique des interactions ioniques et moléculaires (Saint-Jérôme).
Le second, Benjamin Polycarpe, est technicien en traitement de l'eau, actuellement à la recherche d'un emploi, après avoir notamment fait un stage à la Société des eaux de Marseille. « Des personnes parfaitement insérées dans la société », relève d'emblée leur avocat, Me Jacquemin.

« Rebellion » pour l'un, « violences volontaires » pour l'autre


Vendredi 20 mars, tous deux comparaissaient devant le tribunal ; l'un pour « rebellion », l'autre pour « violences volontaires » envers des personnes chargées d'une mission de service public. En l'espèce, des policiers.
Dans la salle d'audience, de nombreuses personnes, y compris des témoins de la scène, étaient venues soutenir les deux manifestants poursuivis.
L'audience a finalement été reportée au 22 mai mais les quelques échanges qui ont eu lieu entre les différentes parties ont permis de se faire une idée sur la teneur des débats à venir. Ainsi que sur la position du ministère public.
Les faits qui sont reprochés aux deux jeunes hommes se seraient déroulés à la fin de l'impressionnante manifestation marseillaise de la veille, jeudi 19 mars. Une partie de la scène a d'ailleurs été filmée -à l'aide d'un appareil photo numérique, la résolution n'est donc pas très bonne- par un manifestant. (Voir la vidéo)

https://www.dailymotion.com/video/x8py9t_marseille-arrestation-violente-mani_news

Sur les images, les manifestants se trouvent rue de Rome. Un groupe d'une cinquantaine de personnes vient de quitter la place Castellane -terminus du cortège-, en direction de la Porte d'Aix puis de la fac Saint-Charles, où doit se tenir en milieu d'après-midi une assemblée générale des différents mouvements en lutte.

« Les manifestants doivent savoir terminer une manifestation »


Pour le substitut du procureur, le contexte est le suivant :
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« Un groupe résiste, une cinquantaine de personnes qui, après l'avoir déjà fait longuement et en toute liberté le matin, manifestent leur souhait de continuer à occuper la chaussée alors que la circulation a été rétablie. »</BLOCKQUOTE>
Et de rappeler :

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« Les faits de rebellion et de violence sont des faits qu'on voit se répéter souvent et que l'on déplore chaque fois. D'une part, il y a les forces de l'ordre, qui sont considérées comme des empêcheurs de manifester jusqu'au bout. D'autre part, il y a les manifestants, qui doivent savoir trouver une fin, terminer une manifestation. Ce qui n'a pas été le cas. »</BLOCKQUOTE>
Face à cette résistance, les forces de l'ordre sont alors intervenues pour « libérer la chaussée ». Selon certains témoins, Cécé13 par exemple, qui connait l'un des deux manifestants interpellés :

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« Après avoir failli me prendre un coup de matraque, mon ami a été embarqué car il a voulu défendre le premier manifestant qui s’est lui-même fait rouer de coups par les policiers... »</BLOCKQUOTE>
« Je me suis débattu parce que je prenais des coups »


A Steve Jaeger, la présidente du tribunal demande d'ailleurs s'il reconnaît les faits, comme il l'a précisé dans sa déposition : « Vous avez résisté, n'est-ce pas ? » Réponse de l'intéressé : « Je me suis débattu parce que je prenais des coups ».

Pour Benjamin Polycarpe, la situation est plus délicate. Il lui est reproché d'avoir tenté d'intervenir pour aider le chercheur. « Vous n'aviez rien à faire là, lui lance sèchement la présidente. Il vous est également reproché d'avoir exercé des violences avec une arme par destination, une bouteille en verre ». Ce que l'intéressé réfute.

Le procureur ira jusqu'à demander son maintien en détention provisoire jusqu'à l'audience pour « empêcher qu'il soit directement en lien avec des témoins de la scène et qu'il puisse faire pression sur eux ». Une requête qui a le don d'échauffer le défenseur des deux manifestants :

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« Comme si celui-ci avait des intentions belliqueuses ! Comme s'il avait l'intention de subordonner des témoins ! Je trouve que les choses vont un peu trop loin. »</BLOCKQUOTE>
En revenant sur les faits, Me Jacquemin a par ailleurs rappelé l'importance de la manifestation -200 000 personnes dans le centre-ville de Marseille- et l'impossibilité de retrouver rapidement une situation normale de circulation après un tel rassemblement :

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« On n'évacue pas 300 personnes en cinq minutes, d'un claquement de doigt, d'un claquement de botte ni même d'un claquement de matraque... »</BLOCKQUOTE>
Sur son blog, Jacques Boulesteix, astrophysicien et élu municipal de Marseille, par ailleurs collègue de Steve Jaeger, résumait ainsi ces événements :

• Une telle épreuve peut arriver à tout le monde. Et si vous êtes agressé, vérifiez d’abord que votre agresseur ne sort pas une matraque de sa veste. Il pourrait s’agir d’un policier en civil et vous pourriez être poursuivi pour « rébellion ».
  
• Nous ne sommes pas tous égaux devant la justice. Si vous êtes jeune, chômeur et ne disposez pas du soutien de toute une communauté, vous avez toutes les chances d’aller au violon.
  
• La justice a peu de temps à consacrer à des incidents impliquant la police. A aucun moment la présidente n’a laissé entendre que la police pouvait être mise en cause. C’est la matraque ou la prison.
  

Le fond de l'affaire sera donc abordé le 22 mai prochain. Vendredi soir, les deux manifestants sont ressortis libres du tribunal.

jeudi apres midi on pourrait pas lancer un appel pour se voir, discuter et donner une suite a la fin de manif ?? ( comment eviter que ça se reproduise, caisse de soutien, je sais pas mais il faut pas qu'on s'arrete la ! )
niels

niels a écrit:

jeudi apres midi on pourrait pas lancer un appel pour se voir, discuter et donner une suite a la fin de manif ?? ( comment eviter que ça se reproduise, caisse de soutien, je sais pas mais il faut pas qu'on s'arrete la ! )
niels

euh... tu parles de la manif sur aix demain? Jsuis étudiante sur aix et à l'ag cet aprem ils ont parlé d'une manif peut être jeudi à 15h sur marseille mais l'info a pas encore été diffusée, c'est à organiser. Si tu as des infos précises à ce sujet tiens nous au courant!

Sinon ton idée est très bonne bien sur mais tout ça se décide en AG et en comité de mobilisation. ICI tu as la liste des sites internet et mail pour contacter les comités de mob étudiants et etre tenu au courant des prochaines ag des facs d'aix et marseille, comme ça tu pourras proposer cette idée et participer à l'organisation de quelque chose après la manif.

Edit : compte rendu ag st charles d'aujourd'hui ICI création d'un comité de soutien pour les manifestants interpellés et manif jeudi 15h

Le procés aura lieu, comme prévu, le vendredi 22 mai 2009 :

Citation :

Bonjour à tous et merci de votre solidarité,
Je tenais à vous informer que mon procès et celui de Benjamin aura lieu ce Vendredi à 14h au tribunal de Marseille, rue Emile Pollack, à la 11ème chambre. Le juge est Me Mée.
Je rencontre mon avocat demain pour l'ultime mise au point et je vous tiendrai au courant des dernières nouvelles.
A Vendredi j'espère, bonne journée,
Steve

Communiqué de presse :

Citation :

Le 22 Mai, nous soutenons nos collègues et amis interpellés!

Au cours de la grande manifestation unitaire du 19 Mars 2009, deux manifestants ont été arrêtés de façon plus que musclée pour être restés au milieu de la chaussée, avec une centaine d'autres manifestants, à 15h. En effet, de l'avis de certains policiers '' à 14h la manifestation devrait être terminée !'' et ceci quel que le nombre de manifestants et la taille de la manifestation: rappelons que ce jour-là, 300 000 personnes se sont retrouvées dans la rue pour un très long défilé, et que se disperser rue de Rome relève du défi
Pour le monde de la recherche et de l'éducation en lutte, le message est clair, il est politique: nos collègues et amis ont payé pour les autres : c'est une criminalisation toujours plus lourde des mouvements sociaux, quels qu'ils soient.
Ce vendredi 22 Mai, à 14h, les deux manifestants comparaîtront donc au tribunal de Marseille, rue Emile Pollack (à côté du grand palais de Justice rue Pierre Puget), pour répondre aux accusation de ''rébellion'' et de ''violences''.
Nous serons là pour les soutenir, pour aider à financer un procès qui est aussi le nôtre, et pour dire notre refus de la criminalisation des mouvements sociaux.
Un chèque symbolique de solidarité du monde social en lutte sera remis aux collègues et amis interpellés à 13h45 devant le tribunal, avec la liste des assemblées générales et organisations qui les soutiennent.
La coordination des universités d'Aix Marseille en lutte

rendez vous vendredi 22 mai 2009 à 13h30, devant le TGI à Marseille, il faut être très nombreux pour soutenir Steve et Benjamin! L'issue du procés dépendra sans aucun doute de notre mobilisation.

CONFERENCE DE PRESSE VIOLENCES POLICIERES 27 MAI 2009

Citation :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Rappel des faits: à Marseille, le 19 mars, à la fin de la manifestation, 200 personnes se dirigent tranquillement en cortège de la place Castellane vers la faculté St Charles par la rue de Rome. Deux de ceux qui ferment la marche sont matraqués et emmenés en garde à vue. Il n’y a pourtant eu aucun débordement. Ils passent en procès pour violences le 22 mai, à 13h30 au tribunal de grande instance de Marseille. Ils sont défendus par Maître Philippe Jacquemin.

Ce n’est pas la 1ère fois que des manifestants sont arrêtés sans motif à Marseille. Pourquoi ces violences policières ?
L’OVPI
(Observatoire sur les Violences Policières Illégitimes)
vous invite à participer, en présence de Maître Jacquemin, à
une conférence de presse
le mercredi 27 mai à 11 heures,
à la Maison Méditerranéenne des Droits de l’Homme,
34 Cours Julien - Marseille

J'ai pris connaissance du compte rendu du procès et pour faire court : ce procès était totalement biaisé avec une juge impartiale. Steve et benjamin ont été déclaré coupable en l’absence de faits avérés et condamner à une grosse amende, une sanction immorale qui confirme une justice à 2 vitesses où quand on a de l'argent on peut tout faire impunément, mais gare à ceux qui ont pas les moyens de payer, eux seront puni. Ils ont 10 jours pour faire appel.

J'imagine qu'une collecte va être organisée en AG et/ou pendant la prochaine manif. Dans tous les cas venez nombreux à la conférence de presse du 27 mai 2009 qui sera l'occasion d'un appel à la solidarité.

Une juge partiale, je suppose que tu voulais dire ?

Jonas lubec a écrit:

Une juge partiale, je suppose que tu voulais dire ?

oui bien sur!!! Merci pour la rectification

Complètement partiale et d'ailleurs - ce n'est que quelques exemples parmi d'autres pour illustrer la chose - un des manifestants avait porté plainte pour violence policière (pour avoir été témoin de la scène je confirme que c'était totalement démesuré : genre 5 CRS entrain de matraquer un mec au sol ) mais la juge n'a pas donné suite et c'est seulement les 2 manifestants qui ont été jugé, Steve pour rebellion (il a été attrapé en fin de manif parce que manque de bol c'est tombé sur lui et ce qu'on lui reproche c'est de ne pas s'être laissé faire!!! Extrait du compte rendu :

Citation :

Steve se défendant à nouveau d’avoir commis des violences, la juge hors d’elle lui lance « vos petites cellules grises ne fonctionnent pas ! On ne vous reproche pas de violences volontaires, on vous reproche de la rébellion ».

Bonjour le mépris ) Benjamin on lui reproche d'avoir pris la défense de Steve.

CONCERT DE SOUTIEN POUR BENJAMIN ET STEVE LE 11 JUIN 2009

Citation :

Le 19 Mars , Steve , ATER ( Enseignant Chercheur Stagiaire ) et Benjamin ( étudiant ) manifestent comme prés de 3 MILLIONS de personnes contre la politique du gouvernement.
A la fin de la manifestation ils sont interpellés de manière tout à fait arbitraire afin de faire figure d'exemple ( A Paris , ce soir la 300 étudiants furent arrêtés et 49 d'entre eux risque de la prison ferme ).
Lors de leur passage au tribunal , ils furent condamné à verser 3500 euros chacun dont la moitié avant 2 mois ( l'autre moitié avant octobre ) , frais d'avocat exclu.
A l'appel des étudiants Mobilisé-e-s de la fac Saint Charles 6 groupes ont répondu présent pour ce concert de solidarité et pas des moindres.
Le MAP , Ministère des Affaires Populaire.
OAI STAR.
Duval MC. ( Rap)
Alfred Swift. ( Rock )
1pact Rural. ( Rap )
Jolie Police. ( Rock festif )
Des stands , une buvette , et de la nourriture seront mis à disposition par les étudiant-e-s mobilisé-e-s.

Par SOLIDARITé , soyons Nombreux-ses!!!!

Concert de soutien aux condamnés de la mobilisation universitaire Jeudi 11 Juin de 16h à 22h à la Fac Saint Charles (3 place Victor Hugo, 13001)
organisé par les étudiants mobilisés de Saint Charles
Programme des concerts :
16h - 16h30: Alfred Swift
16h45- 17h30: OAI STAR
17h45-18h15: MC Duval
18H30-19H15: 1pact Rural
19h30-20h15: Ministère des Affaires Populaires
20h30-21h15: Jolie Police
Stands et animations (kermesse, fanfare, beatbox...)
Entrée libre.
Venez nombreux pour dire non à la répression des mouvements sociaux, soutenir les victimes de cette répression ou juste vous faire plaisir.

Comité de soutien à Steve et Benjamin, manifestants arrêtés violemment le 19 Mars à Marseille, condamnés à verser 1750€ d'amendes et 3000€ de dommages et intérêts aux policiers qui les ont brutalisés

Toute l'affaire sur le Blog : http://soutiensteveetbenjamin.blogspot.com/

Pétition pour leur relaxe en appel : http://www.mesopinions.com/Comite-de-soutien-a-Steve-et-Benjamin--manifestants-arretes-a-Marseille-le-19-Mars-petition-petitions-d430bd96782672b822f7243f9a28e300.html