Après l'échec relatif de la manifestation de mardi, les étudiants et
enseignants-chercheurs cherchaient à mobiliser de nouveau la communauté
universitaire. L'objectif est partiellement réalisé puisque près de 1
300 personnes (contre 1 500 la semaine dernière) sont présents au
départ du cortège. Fait inhabituel, les manifestants prennent la
direction de la Pigacière puis du Vaugueux, contournant ainsi le
château. Le cortège fait une longue pose au milieu de la rue du
Vaugueux, le temps pour un deuxième groupe de prendre position sur les
remparts du château. La manifestation repart puis fait un arrêt face au
Vaugueux, deux étudiants se positionnent pour descendre en rappel les
remparts. Ils ont accroché à leur taille une banderole qu'ils déploient
et fixent : "contre la casse du service public d'éducation". Les
policiers en civil, présents en nombre, tentent d'identifier les deux
manifestants mais n'y arrivent pas. Une fois la banderole fixée, les
deux alpinistes descendent grâce à l'aide de leurs camarades qui les
protègent. Le cortège reprend ensuite la direction du centre ville via
l'avenue du 6 juin. Plus la manif avance, plus on voit certains
policiers nerveux à l'idée que la gare soit l'objectif... Place de la
résistance, des étudiant(e)s en arts du spectacle jouent les veuves
éplorées et pleurent la fin de la culture et de l'éducation sous la
statue de Jeanne D'Arc. Le cortège repart vers la gare et, au niveau du
pont Churchill, se sépare en deux pour occuper deux des ponts de
l'Orne. Quelques tags sont réalisés sur la chaussée. Puis les deux
groupes se rejoignent pour repartirent vers le centre par la rue Saint
Jean. Tout le monde pense que la manifestation remonte vers le campus
mais, rue Bellivet, le cortège bifurque pour se diriger vers le secteur
piétonnier. La distribution de tracts pour expliquer à la population
les raisons de la mobilisation continue. Devant le centre Paul Doumer,
les étudiants du
une vidéo de la manifestaction du 5 mars :