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 LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009

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Lya
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MessageSujet: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyJeu 26 Fév - 22:03

MERCREDI 25 FEVRIER 2009

Je fais suivre une info que j'ai reçue par une mailing list :

Citation :
François Fillon vient de demander à Valérie Pécresse que "le décret statutaire des enseignants-chercheurs soit entièrement réécrit sur la base des discussions conduites" et s'est engagé à ce qu' "aucune suppression d'emploi d'enseignant-chercheur" ne soit "effectuée en 2010 et 2011". Mais il n'est pas question pour autant d'investir dans la création de nouveaux postes à l'Université. Tout au plus Fillon offre-t-il un cache misère en demandant à l'ami Darcos "d'étudier la mise à disposition de professeurs agrégés" des collèges et lycées qui viendraient enseigner en première année, et ce alors que Sarko s'était engagé à ne pas supprimer de postes dans les lycées. Déshabiller Pierre pour recouvrir les haillons de Paul... une politique de guignols.

Mais en annonçant fièrement cette dernière mesure, Fillon invente l'eau tiède. Voilà en effet belle lurette que des profs du secondaire sont détachés en fac, qu'il s'agisse des vacataires qui y assurent quelques heures de cours en plus de leur service habituel, sans aucune décharge et contre une rémunération qui n'est pas à la hauteur du travail demandé, ou les PRAG et les PRCE, profs agrégés et profs certifiés qui assurent quant à eux l'intégralité de leur service à l'université (15 - 18 h. hebdomadaires) sans bénéficier du statut d'enseignant-chercheur et contre un salaire en fin de compte inférieur à celui qu'ils toucheraient dans le secondaire. Cette annonce risque donc de mettre encore un peu plus d'huile sur le feu car elle peut faire craindre, à terme, une atteinte supplémentaire au statut des enseignants-chercheurs avec l'arrivée dans les amphis d’enseignants non chercheurs à qui on demandera de travailler plus... pour gagner moins.

[l'info est disponible un peu partout, mais ce texte est emprunté à
http://collegedevonnas-enlutte.blogspot.com/ ]

autre source : ICI


Dernière édition par Lya le Dim 17 Mai - 1:23, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyVen 27 Fév - 23:28

Citation :

Pécresse ouvre la négociation sur le statut des enseignants-chercheurs, Educpros, 27 février 2009


vendredi 27 février 2009


Pour lire l’article sur le site d’Educpros.

La concertation avec les syndicats (Autonome-sup, Sgen-CFDT et Sup’Recherche UNSA) a duré près de sept heures Rue Descartes.

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les a reçus avec la médiatrice Claire Bazy-Malaurie, le 27 février 2009, juste après avoir vu le bureau de la CPU (Conférence des présidents d’université). Une nouvelle date de négociation a été fixée au 3 mars avec les syndicats.

Entrée en négociation

Les trois organisations syndicales présentes se sont mises d’accord sur un texte commun, préalable à l’entrée en négociation sur la question du statut des enseignants-chercheurs. Selon Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, ce texte devrait être proposé « à l’ensemble des organisations syndicales la semaine prochaine ».

« Tous les sujets qui fâchent ont été évoqués », a-t-il affirmé. La ministre a promis qu’ils seraient également sur la table des prochaines négociations.

Le Snesup réserve sa participation

Toutes les organisations syndicales représentatives siégeant au comité technique paritaire universitaire étaient invitées. La principale d’entre elles, le Snesup, a refusé de participer à cette première journée de discussion. Il a préféré publier une plateforme de revendications avec quatre axes : formation et recrutement des enseignants, décret statutaire, moyens et emploi, recherche.

Concernant sa venue aux futures négociations, le Snesup réserve sa réponse. Jean Fabbri, son secrétaire général, estime que « le gouvernement reste dans un dispositif proche de la logique de la LRU » et maintient les actions prévues les 5 et 10 mars, avec les autres acteurs du mouvement.

Démenti sur les suppressions de postes au CNRS

Réagissant au document de travail diffusé sur Internet la veille le 26 février 2009, annonçant près de 1000 suppressions de postes au CNRS en perspective d’ici à 2013, Valérie Pécresse a réaffirmé que ce dernier ne venait pas de son ministère.

Sur le volet recherche, elle a assuré, selon Thierry Cadart, qu’il n’y aurait pas de programmation de suppressions de postes dans les organismes.


source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1991

Lire le communique de presse du 27 février 2009 de Valérie Pecresse ------> http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid23933/les-grands-principes-du-decret-sur-le-statut-des-enseignants-chercheurs-arretes-a-l-issue-de-la-reunion-avec-les-organisations-syndicales.html
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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptySam 28 Fév - 22:53

27 février 2009

Citation :

Décret de 1984: les réactions des organisations syndicales à l’issue de leur rencontre avec Valérie Pécresse

Publié le février 27, 2009 par Admin

Valérie Pécresse a rencontré trois organisations syndicales (Sgen-CFDT, Sup’Recherche-Unsa et les AutonomeSup) vendredi 27 février 2009 avec l’objectif de se “mettre d’accord sur les principes fondamentaux qui vont présider à la réécriture du décret de 1984″, sur la base des propositions de la médiatrice Claire Bazy-Malaurie. Le Snesup-FSU, la Ferc’Sup-CGT et le SNPREES-FO ont décliné l’invitation.
La ministre devrait revoir ces organisations syndicales mardi 3 mars “pour travailler sur les dispositions précises de ce nouveau décret”.
Voici les réactions des organisations syndicales à l’issue de cette rencontre.
SGEN-CFDT. “C’était une réunion importante car la ministre a souhaité ouvrir le dialogue pour mettre sur pied les conditions des discussions qui s’ouvriront mardi prochain”, déclare Thierry Cadart secrétaire général du Sgen-CFDT. “Nous souhaitons maintenant que toutes les organisations soient associées aux discussions”, ajoute-t-il, estimant que “toutes les conditions sont réunies pour que la négociation s’ouvre enfin”. Il indique en outre que les syndicats ont “demandé au ministère de prévoir dès la semaine prochaine des études qualitatives et quantitatives sur les effets de tels ou tels mesures”. “Il faut désormais que dans la rédaction de ce nouveau décret, l’enseignement n’apparaisse plus comme une punition, et qu’on ne puisse pas imposer aux enseignants-chercheurs plus d’heures d’enseignement”, poursuit Thierry Cadart. “Nous considérons que nous avons réussi à donner un cadre qui permet une entrée en négociation” mais” il faut désormais passer d’une logique de pur conflit à celle d’une sortie de crise”, insiste-t-il. Enfin, sur la gouvernance des universités, “il nous a été dit que que l’on prendrait en compte les conclusions du comité de suivi de la loi LRU”, affirme-t-il.

SUP’RECHERCHE.
Yves Markowicz, co-secrétaire général de Sup’Recherche-Unsa se félicite de cette réunion de travail et insiste sur l’aspect “consensuel” des positions. “Tout ce que l’on demande en terme de cadrage a été accepté”. “Sur les promotions, la ministre n’est pas contre maintenir à un 50% local et 50 % national”, indique-t-il. Il ajoute que “le contrat doctoral et le principe des chaires d’excellence pourrait être rediscuté”. Il précise par ailleurs que la ministre souhaite rediscuter également “sur les questions de gouvernance des universités”.
AUTONOMESUP. “Nous suspendons notre jugement à la fin des négociations”, indique Jean-Louis Charlet, président d’AutonomeSup. “Une méthode travail a été arrêtée, mais sur certains points importants la discussion n’est pas encore satisfaisante”. Le président, qui reconnaît que “sur le décret de 1984 les choses ont bougé”, estime n’avoir eu “aucune réponse précise sur la masterisation de la formation enseignante”. “Nous voulons un cadre contraignant pour les équivalences entre les différentes fonctions et plus de précisions sur la répartition des promotions”, ajoute Michel Gay, secrétaire général de l’organisation.
SNESUP. “Nous appelons à poursuivre les grèves administratives les 5 et 11 mars prochains. Il reste des zones d’ombres. En particulier, les arbitrages n’ont pas été rendus sur la formation des enseignants. Même si les résultats des discussions d’aujourd’hui vont dans le sens d’une préservation de la capacité d’exercer pleinement les fonctions d’enseignement et de recherche, le texte conserve une gestion très locale de l’évaluation des enseignants chercheurs”, déclare Jean Fabbri. Le secrétaire général du Snesup qui n’était pas présent à la réunion entre la ministre et les syndicats ajoute qu’il est “par ailleurs acquis qu’il s’agira d’un nouveau texte qui repassera par toutes les instances de consultation” et que “le Snesup ne manquera pas de faire en sorte que ses demandes soient entendues”. Il insiste tout particulièrement sur “la question des congés scientifiques” qui “reste en suspens”.
(Source : http://www.ubpmobilisation.com/article-28445357.html)


Citation :

Décret de 1984: les principes arrêtés par Valérie Pécresse et les organisations syndicales

Publié le février 27, 2009 par Admin
Décret de 1984: les principes arrêtés par Valérie Pécresse et les organisations syndicales

“Nous avons travaillé pendant 7 heures sur la base des propositions de la médiatrice pour nous mettre d’accord sur les principes fondamentaux qui vont présider à la réécriture du décret de 1984″, indique Valérie Pécresse à l’issue d’une réunion avec le Sgen-CFDT, Sup’Recherche-Unsa et les Autonome-sup vendredi 27 février 2009. Le Snesup-FSU, la Ferc-Sup-CGT et le SNPREES-FO avaient décliné l’invitation. “Dans le texte initial, nous n’avions pas abouti aux bons équilibres. Ces équilibres, il faut désormais les définir”, commente la ministre. Elle ajoute qu’elle reverra les organisations syndicales mardi 3 février “pour travailler sur les dispositions précises de ce nouveau décret”. Claire Bazy-Malaurie indique quant à elle avoir fait des propositions sur la base des entretiens réalisés avec les organisations syndicales et estime qu’ “il reste du travail à faire”.
Interrogée sur la réforme de la formation enseignante, la ministre indique que “des réponses seront apportées jeudi prochain”, date à laquelle la CPU doit se réunir en plénière exceptionnelle. Par ailleurs, “les organismes de recherche resteront des opérateurs et que le plan stratégique du CNRS sera bien appliqué”. Selon des participants à la rencontre, elle pourrait en outre réunir les organisations syndicales de la recherche dans les prochaines semaines.
Voici les principaux points du texte qui constitue donc désormais “la base des négociations à venir” selon le ministère.
MODULATION DE SERVICES. La modulation de services, “conçue pour valoriser l’ensemble des activités menées par un enseignant-chercheur, ne peut être mise en oeuvre sans l’accord de l’intéressé.” Les services de chaque enseignant-chercheur “sont arrêtés par le président de l’université ou le directeur de l’établissement après avis motivé du directeur de la composante et du directeur de l’unité de recherche”. La modulation de service s’envisage par ailleurs “dans le cadre d’un projet collectif scientifique, pédagogique ou administratif”. Enfin, “la modulation de services peut être envisagée de manière pluriannuelle”.
ÉVALUATION. “L’évaluation est nationale, par les pairs, de manière transparente et effectuée par le CNU dans le cadre de la discipline”, stipule le texte. Elle a lieu tous les quatre ans et “ne peut avoir lieu moins de quatre ans après l’entrée dans la carrière ou après chaque promotion de grade ou changement de corps”. Enfin, l’évaluation “fonde les décisions de l’établissement en matière de politique indemnitaire et de promotions”.
SERVICE DE RÉFÉRENCE. Un service national de référence (1 607 heures de travail dont 128 heures de cours magistral ou 192 heures de travaux dirigés ou pratiques) est défini, assorti d’un minimum d’activité d’enseignement et de recherche. Un référentiel national “qui s’imposera aux établissements” fixera, “selon des modalités juridiques qui restent à préciser, les équivalences entre les différents types d’activités”.
AVANCEMENT. L’avancement au grade supérieur est réalisé “selon des modalités qui garantissent l’équilibre entre les disciplines avec une part de promotions décidées au plan national par le conseil national des universités sur des critères rendus publics et portant sur l’ensemble des activités de l’enseignant-chercheur”. La discussion reste “ouverte sur les modalités de l’équilibre”.
CNU. “Certaines des dispositions du futur décret statutaire étant liées à des modifications du décret relatif au CNU, les deux textes seront soumis conjointement à l’avis du CTPU et du CSFPE dans les meilleurs délais”, indique le texte. Le décret qui régit le CNU sera par ailleurs “modifié pour comprendre les dispositions destinées à mettre en oeuvre l’évaluation des activités des enseignants-chercheurs et à préciser son mode de fonctionnement, notamment quant à l’harmonisation et à la publicité des critères de qualification, d’évaluation et de classement pour les promotions”. Enfin, le CNU “sera doté des moyens nécessaires pour remplir dans de bonnes conditions l’ensemble de ses nouvelles missions”.
PRINCIPES. Les grands principes d’indépendance et de liberté des enseignants-chercheurs, tels que définis par l’article L 952-2 du code de l’éducation, sont réaffirmés. La qualité de fonctionnaire de l’État et le principe de l’égalité professionnelle sont également réaffirmés.
(Source : AEF)
source : http://universitesenlutte.wordpress.com/2009/02/27/decret-de-1984-les-principes-arretes-par-valerie-pecresse-et-les-organisations-syndicales/

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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyJeu 5 Mar - 2:02

Citation :
Les syndicats universitaires en appellent à François Fillon - "Le Monde", 4 mars 2009

PARIS (Reuters) - Les syndicats maintiennent leur appel à une nouvelle journée de mobilisation dans les universités jeudi en dépit de leur victoire partielle sur le décret réformant le statut des enseignants-chercheurs.

Défendant une plate-forme de revendications beaucoup plus large, de la formation des enseignants à la restitution des 900 emplois supprimés dans l’enseignement supérieur en 2009, douze syndicats en appellent désormais au Premier ministre.

Dans un communiqué, ils pressent François Fillon d’ouvrir "d’authentiques négociations" sur l’ensemble des revendications, jugeant le "premier pas" de ces derniers jours "très insuffisant."

Des manifestations sont prévues jeudi un peu partout en France. A Paris, un cortège défilera dans l’après-midi de la place Denfert-Rochereau jusqu’à l’Assemblée nationale.
Cette journée sera un test de la mobilisation, qui avait donné des signes d’essoufflement la semaine dernière avec deux fois moins de manifestants que lors des précédentes journées d’actions. Le conflit dure depuis cinq semaines et une autre journée de mobilisation est prévue le 10 mars.
Selon Le Canard enchaîné, paru mercredi, le président Nicolas Sarkozy lui-même critique le projet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et lui demande de "se coucher" pour en finir avec les manifestations.

"Je ne veux plus voir les enseignants, les chercheurs et les étudiants dans la rue ! Fini le projet de décret. Fini aussi la suppression des IUFM. Vous me réglez ça. Vous vous couchez (…) De toute façon, ce n’étaient que des projets de merde", aurait-il déclaré.

"CRISE GLOBALE"

François Fillon a cherché à désamorcer la fronde en annonçant la semaine dernière le gel des suppressions d’emplois en 2010 et 2011 et la réécriture complète du décret à l’origine de la contestation.

Valérie Pécresse a réussi sur ce dernier point à obtenir des avancées en négociant une nouvelle version du texte contesté - les enseignants-chercheurs veulent que le nouveau texte garantisse leur indépendance - avec quatre syndicats.

Toutefois, les participants se sont entendus sur deux points mais n’ont pu se mettre d’accord sur la question de la promotion des enseignants-chercheurs. Une nouvelle réunion de travail est prévue vendredi.

Dans un communiqué, le syndicat Autonomesup dément qu’un accord ait été trouvé et doute que les négociations puissent aboutir "si le ministère persiste dans son attitude."
En outre, le principal syndicat de l’enseignement supérieur, le Snesup, a refusé de s’asseoir à la table des négociations. Il estime que les discussions sur le statut des enseignants-chercheurs ne permettent pas de "trouver une solution à la crise globale des universités."

Les annonces de Valérie Pécresse "ne satisfont pas les étudiants mobilisés", écrit pour sa part la Coordination nationale étudiante, qui exige le retrait total non seulement du décret contesté mais des réformes de l’université.
A Marseille, le site de la faculté Saint-Charles dépendant de l’université de Provence a été fermé administrativement mercredi par la direction après un vote de blocage en assemblée générale des étudiants pour "le retrait de la loi LRU", a-t-on appris auprès du comité de mobilisation et de l’université.

Un autre campus, celui de Saint-Jérôme, qui rassemble des unités de l’université de Provence et de l’université Paul-Cézanne, est bloqué par des étudiants en grève protestant contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs.
Les syndicats réclament tous le retrait du projet de réforme de la formation des enseignants, l’arrêt du "démantèlement des organismes de recherche et la mise en oeuvre d’un plan pluriannuel d’emplois statutaires, incluant une revalorisation des carrières".
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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyJeu 5 Mar - 2:39

Sarko ordonne la retraite aux cons du ministère!! (canard enchaîné 4 mars 2009) ------> http://agp.univ-lille1.fr/images/Canard-040309.pdf
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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyMar 31 Mar - 23:31

NOUS FAISONS RECULER LE GOUVERNEMENT, DONC NON LA MOBILISATION NE SERT PAS A RIEN!!!

A propos de la masterisation - 21 mars 2009 :

------> https://resistances.forumpro.fr/info-au-niveau-national-f10/aurevoir-la-masterisation-ou-pas-t1678.htm

Suppression de postes - mail reçu le 31 mars 2009 :

Citation :
Pecresse rétablit 130 postes de chercheurs pour 2009... soit 90 pour le CNRS !
Plus d'infos sur
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/03/pcresse-rtablit.html
Le ministère commence à craquer, tenons bon !

Ne nous contentons pas de ces quelques miettes, on s'est pas mobilisé depuis 2 mois seulement pour ça!

C'est la loi LRU le vrai danger --------> VOIR ICI

resistancesstop
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MessageSujet: Sarkozy affirme qu’il ne reviendra jamais sur l’autonomie des univ (07/04/09)   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyMer 8 Avr - 9:42

source : http://universitesenlutte.wordpress.com/2009/04/07/n-sarkozy-affirme-quil-ne-reviendra-jamais-sur-lautonomie-des-universites/

Citation :
(Source : Agence : AFP // Paru le : 2009-04-07 13:16:55)

Sarkozy affirme qu’il ne reviendra “jamais” sur l’autonomie des universitésNicolas Sarkozy a affirmé mardi dans les Bouches-du-Rhône qu’il ne reviendrait “jamais” sur l’autonomie des universités, alors qu’enseignants et chercheurs protestent depuis plus de deux mois contre certaines dispositions du texte qui l’institue.

“On l’a fait voter, franchement c’est un choix sur lequel je ne reviendrai jamais, je préfère le dire, parce que je crois profondément et en conscience que le choix de l’autonomie est fondamental”, a déclaré M. Sarkozy lors d’une table-ronde sur la recherche à Venelles. “Je veux dire au monde universitaire que leur donner l’autonomie, c’est leur faire confiance (…) c’est mieux que de se retrouver au ministère des Universités pour qu’on vous dise d’un bureau parisien ce qu’on doit faire”, a-t-il poursuivi. Malgré les protestations, le chef de l’Etat a jugé que “les choses progressent” sur ce dossier. Il en a profité pour rendre hommage au “courage” des présidents d’université en relevant qu’ils ne “baignent pas toujours dans un environnement spontanément attiré par la réforme”.

Nicolas Sarkozy a également tenu à rassurer la communauté universitaire en affirmant qu’il ne souhaitait “absolument pas qu’on mercantilise l’université, qu’on y installe les entrepreneurs au détriment du service public”.

“Mais si on fait des études, c’est pour être bien formé, c’est pour trouver un emploi, c’est pour créer de la richesse, de la valeur ajoutée”, a-t-il plaidé, jugeant “fantastique que des étudiants puissent créer des entreprises après être sortis de leurs études”.

Pour accélérer la commercialisation des brevets, le président a souhaité que les quatre premières sociétés de valorisation “puissent commencer à travailler” dès le mois de septembre.

Citation :
Bonjour,
Nicolas S. s'est rendu mardi 7 Avril à Venelles pour vanter son "plan"
de relance par l'innovation et la recherche : "la réponse à la crise,
c'est l'innovation". A cette occasion, Yvon Berland, a ouvert la table
ronde.
Pour voir la vidéo (une vingtaine de minutes) :
http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intHomeMinisterId=0&intChannelId=5&intVideoId=1108
Pour le communiqué de presse de la Coordination Nationale des
Universités qui a suivi :
http://universitesenlutte.wordpress.com/2009/04/08/la-coordination-nationale-des-universites-repond-a-nicolas-sarkozy-%C2%AB-monsieur-le-president-nous-n%E2%80%99avons-pas-les-memes-valeurs-%C2%BB/

De leur côté, les universitaires ont fait une ronde autour de la porte
d'Aix.
--
Vincent D. pour Luminy information

n.b. : Yvon Berland est président de l'université de la méditerranée (Aix-Marseille II) et il est chargé de mission au gouvernement ---------> http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/31_060316.htm


Dernière édition par Lya le Jeu 9 Avr - 22:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyJeu 9 Avr - 22:24

Bonjour,
Le communiqué de presse de la Coordination Nationale des Université
(plutôt lettre ouverte à Madame Pécresse) : « Oui Madame Pécresse, il est temps de vous inquiéter ! »
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2382
C'est à propos des examens/concours, et le gouvernement semble se sentir (enfin) concerné.

Citation :

« Oui Madame Pécresse, il est temps de vous inquiéter ! », Communiqué de la Coordination Nationale des Universités, 9 avril 2009


jeudi 9 avril 2009


Communiqué de la Coordination Nationale des Universités, 9 avril 2009 :



« Oui Madame Pécresse, il est temps de vous inquiéter ! »

Après plus de deux mois d’un mouvement inédit dans les universités françaises, Valérie Pécresse daigne enfin se préoccuper des conséquences de sa politique. Elle s’inquiète des menaces qui pèsent sur les examens et la validation de l’année universitaire.



Valérie Pécresse se préoccupe de « la crédibilité de nos universités à l’étranger et de la valeur de nos diplômes ». Nous sommes heureux d’apprendre que nos universités, si médiocres, à en croire Nicolas Sarkozy, jouissent donc néanmoins d’un certain prestige et que les diplômes qu’elles délivrent ont encore quelque valeur.



Valérie Pécresse ne veut pas que soient délivrés des diplômes dévalués ? Ce sont ses réformes qui instaurent une dévaluation généralisée des diplômes en mettant notamment en place une « masterisation » des concours de recrutement d’enseignants qui réduit leur contenu disciplinaire, repousse d’un an le droit à un salaire, et menace de précariser celles et ceux qui n’auraient pas obtenu à la fois le master et le concours.



Notre ministre se demande comment, si le mouvement perdure, le caractère national des diplômes « pourrait être préservé si tous les étudiants n’ont pas bénéficié de la même formation ». C’est précisément parce que nous voulons préserver le caractère national des diplômes que nous luttons. La mise en concurrence des universités instaurée par la LRU, la création de quelques « pôles d’excellence », de diplômes « professionnels » d’entreprise et de masters d’enseignement aux contenus variables localement ne peut en effet que mettre en péril le caractère national des diplômes.



« Il est impensable de boycotter le baccalauréat », nous dit-elle. Ce qui est impensable, c’est qu’après des mois d’actions menées par l’ensemble des acteurs de l’université, notre gouvernement n’ait toujours pas écouté nos revendications, qu’il n’ait toujours pas pris la mesure de notre détermination. Valérie Pécresse agite le spectre de la pénalisation des étudiants, au sujet des diplômes de cette année, afin de pousser l’université à abandonner la grève. Nous construisons ensemble cette lutte, enseignants-chercheurs, BIATOSS et étudiants ; c’est ensemble que nous trouverons les solutions pour qu’aucun étudiant, gréviste ou non, ne soit pénalisé.



Madame Pécresse nous parle du respect des élèves et des étudiants. Il est étonnant d’entendre parler de respect lorsque le monde de l’enseignement et de la recherche est confronté chaque jour au mépris des ministres et du Président de la République. C’est parce que nous respectons élèves et étudiants que nous luttons pour que l’université française ne repose pas sur des lois de rentabilité immédiate et pour que nos formations ne mènent pas à un avenir fait de précarité.



Elle attribue enfin la poursuite du mouvement à quelques « bandes encagoulées » et au climat de peur qui règnerait en ce moment. Lorsque nous sommes témoins des violences policières envers des grévistes pacifiques, personnels comme étudiants, nous nous demandons quel genre de climat cela peut instaurer, et qui en est responsable.



Si elle déplore les effets du mouvement, Mme Pécresse n’a plus qu’à organiser l’examen... de ses causes, cesser ses manoeuvres et retirer enfin les réformes contestées. C’est l’unique condition, non négociable, à la reprise des enseignements.



Les porte-parole de la Coordination Nationale des Universités
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MessageSujet: Re: LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009   LRU - état des négociations avec le gouvernement février-mai 2009 EmptyDim 17 Mai - 1:22

source : http://www.liberation.fr/sciences/0101566677-le-savant-calcul-du-ministere

Le savant calcul du ministère


Valérie Pécresse aurait sciemment misé sur la politique du pire pour faire plier les universitaires.

1 réaction


SYLVESTRE HUET

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, serait-elle lectrice de Machiavel ? «Une lectrice qui n’y aurait retenu que l’art du conflit pour le conflit, loin du Machiavel républicain» ironise l’italianiste Jean-Louis Fournel (Sauvons l’université, SLU).
Les réactions du gouvernement, lorsque les universités se sont mises en action début février, ont pu passer pour de la maladresse. Elles revêtent, a posteriori, une tout autre allure. Celle d’un calcul machiavélique, une politique du pire, misant sur un conflit long, dur, mettant en péril formations, examens et diplômes, afin de mettre les universitaires «à genoux», dixit Isabelle This, présidente de Sauvons la recherche (SLR), professeur à Paris-XIII.
Cette accusation virulente, ce procès en responsabilité répond aux attaques non moins violentes de Valérie Pécresse et Xavier Darcos, le ministre de l’Education nationale. Ce dernier n’a pas hésité, hier matin sur RTL, à réduire le mouvement de contestation à «quelques dizaines d’individus». Au-delà de la polémique entre adversaires, ce procès en responsabilité repose sur la chronologie des faits… et rencontre un écho même chez des acteurs plus modérés, la Conférence des présidents d’université, le syndicat Autonomesup ou Qualité de la science française.
Hautaine. La chronologie, d’abord. Qui a annoncé «la crise» ? La Conférence des présidents d’université. Dans un texte du 5 janvier, adressé à Nicolas Sarkozy. Le gouvernement a négligé cet appel au secours. Pis, le président de la République s’est lancé, le 22 janvier, dans un discours violent qui a fait frémir jusqu’aux plus favorables à ses réformes. Puis, lorsque l’action a démarré - la grève fut lancée le 2 février -, Valérie Pécresse a très vite affiché une posture rigide et hautaine.
La méthode, ensuite. La contestation se développant, Pécresse a dû concéder quelques points - sur le statut des universitaires ou la formation des enseignants. Mais à chaque fois dans la confusion la plus totale. Et surtout en évitant soigneusement de donner «du grain à moudre» aux acteurs principaux du mouvement : SLU, SLR et le Snesup. Même le recul sur les postes de chercheurs fut annoncé de curieuse manière… au lendemain d’une réunion avec les syndicats, à une délégation de directeurs de laboratoire sans mandat de négociation. Comme si la ministre avait choisi de priver ses interlocuteurs de l’annonce, devant une assemblée générale, d’une quelconque avancée, justifiant une modification des moyens de protestation. Cette attitude curieuse pourrait relever d’un calcul sordide, sacrifiant un semestre estudiantin à des visées politiques.
«Pyromane». Hier, le syndicat Autonomesup, qui condamne les «blocages», posait la question «qui est pyromane à l’université» ? Il réagissait à la proposition de Benoist Apparu (député UMP) de faire nommer les personnalités extérieures des conseils d’administration des universités… par les recteurs et de leur donner droit de vote pour l’élection du président. «Une provocation», tonne ce syndicat modéré pour qui «le ministère de l’Enseignement supérieur porte la lourde responsabilité de la radicalisation du mouvement des universitaires».
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