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 Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités

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Lya
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MessageSujet: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptySam 7 Fév - 5:30

Citation :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/02/des-prsidents-d.html

Valérie Pécresse ne peut plus dire que "les présidents d'Universités" la soutiennent.

A l'instant, je reçois l'information suivante : des présidents d'Universités organisent lundi, dans le prestigieux amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, à 14h30, une réunion de contestation de ses réformes et de propositions alternatives. Ils expriment clairement une opposition à des réformes qui "poussent légitimement toute la communauté universitaire à manifester aujourd'hui sa désapprobation quant à la manière dont elles sont conduites et quant aux objectifs qu'elles poursuivent."

La réunion se tiendra dans un lieu très symbolique de la tradition universitaire, mais aussi de la contestation en cours puisque c'est là que s'est réunie la Coordination nationale des Universités (Photo ci dessus) qui a lancé l'appel à la grève qui s'étend jour après jour.

Cette initiative a été lancée par trois présidents de grandes universités de Lettres et Sciences Humaines Pascal BINCZAK (Paris-Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités Icon_cool, Bernadette MADEUF (Paris-10 Nanterre) Georges MOLINIE (Paris 4 Sorbonne). Ils ont proposé à d'autres Présidents d'Universités de les rejoindre, et annoncent de premières réponses positives de Josette TRAVERT (Caen), Claude CONDE (Besançon), et en attendent d'autres de Montpellier ou Grenoble.

Le texte d'appel à cette réunion est sans équivoque, le voici ci-dessous :

Les réformes actuelles risquant d'affecter gravement le service public d'enseignement supérieur et de recherche ainsi que les conditions de travail de ceux qui l'animent, les universitaires doivent aujourd'hui se saisir des questions qui regardent l'avenir de l'institution universitaire. Cette conférence sera l'occasion de débattre et s'exprimer sur l'ensemble de ces réformes (gouvernance, réforme du décret de 1984, masterisation, répartition des moyens, démantèlement des grands organismes, suppressions de postes, etc.) qui poussent légitimement toute la communauté universitaire à manifester aujourd'hui sa désapprobation quant à la manière dont elles sont conduites et quant aux objectifs qu'elles poursuivent. Ce sera également l'occasion d'engager une réflexion collective sur un projet alternatif pour l'université de demain.

En parallèle, madame Bernadette Madeuf, Présidente de Paris-10 Nanterre, a rendu publique une lettre ouverte à la ministre. La voici :

La Présidente, Nanterre, le 4 février 2009
A Madame Valérie PECRESSE Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche

Madame la Ministre,

Au fil des jours, dans notre université Paris Ouest Nanterre La Défense, le nombre des assemblées générales, par U.F.R., par départements se multiplie ; les motions s’accumulent. Et chaque fois grandit le nombre d’enseignants-chercheurs exprimant leur opposition au projet de décret réformant leur statut d’universitaire. Les raisons de leur désaccord sont certes diverses mais devant un sujet aussi complexe comment s’en étonner ? Ce qui rassemble les collègues dans le refus, c’est cette volonté qu’ils perçoivent de régenter sans prendre le temps d’écouter pour comprendre. Un de mes éminents prédécesseurs à la présidence de notre université, René Rémond, a enseigné à des générations d’étudiants sa définition de l’extrémisme : « penser qu’il y a des solutions simples aux problèmes compliqués ».

Madame la Ministre, je vous en prie, écoutez la rumeur qui enfle chaque jour en provenance des horizons de pensée les plus divers.

A Paris Ouest, cette semaine est consacrée aux examens de fin de premier semestre. Lundi prochain c’est la rentrée ; je ne peux me résoudre à l’idée que les étudiants deviennent dès la semaine prochaine, les otages d'un entêtement de l’employeur de leurs enseignants. Vous le savez, d’autres acteurs de l’Université que les enseignants-chercheurs sont préoccupés de leur avenir ; notamment les personnels administratifs et techniques et surtout les étudiants avec la montée du chômage qui assombrit leurs perspectives professionnelles. Madame la Ministre, je vous en prie, écoutez, maintenant !

Je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l’expression de mes salutations respectueuses.

Bernadette MADEUF


Dernière édition par Lya le Ven 13 Fév - 17:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptyVen 13 Fév - 17:28

Citation :
LETTRE OUVERTE A LA MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE D'UNE PRESIDENTE D'UNIVERSITE LE 4 FEVRIER 2009

Des présidents d'Universités organisent lundi, dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, à 14h30, une réunion de contestation de ses réformes et de propositions alternatives. Ils expriment clairement une opposition à des réformes qui "poussent légitimement toute la communauté universitaire à manifester aujourd'hui sa désapprobation quant à la manière dont elles sont conduites et quant aux objectifs qu'elles poursuivent."
La réunion se tiendra dans un lieu très symbolique de la tradition universitaire, mais aussi de la contestation en cours puisque c'est là que s'est réunie la Coordination nationale des Universités (Photo ci dessus) qui a lancé l'appel à la grève qui s'étend jour après jour.
Cette initiative a été lancée par trois présidents de grandes universités de Lettres et Sciences Humaines Pascal BINCZAK (Paris-Cool, Bernadette MADEUF (Paris-10 Nanterre) Georges MOLINIE (Paris 4 Sorbonne). Ils ont proposé à d'autres Présidents d'Universités de les rejoindre, et annoncent de premières réponses positives de Josette TRAVERT (Caen), Claude CONDE (Besançon), et en attendent d'autres de Montpellier ou Grenoble. Quid Lyon 2 ?
Le texte d'appel à cette réunion est sans équivoque, le voici ci-dessous :
Les réformes actuelles risquant d'affecter gravement le service public d'enseignement supérieur et de recherche ainsi que les conditions de travail de ceux qui l'animent, les universitaires doivent aujourd'hui se saisir des questions qui regardent l'avenir de l'institution universitaire. Cette conférence sera l'occasion de débattre et s'exprimer sur l'ensemble de ces réformes (gouvernance, réforme du décret de 1984, masterisation, répartition des moyens, démantèlement des grands organismes, suppressions de postes, etc.) qui poussent légitimement toute la communauté universitaire à manifester aujourd'hui sa désapprobation quant à la manière dont elles sont conduites et quant aux objectifs qu'elles poursuivent. Ce sera également l'occasion d'engager une réflexion collective sur un projet alternatif pour l'université de demain.
En parallèle, madame Bernadette Madeuf, Présidente de Paris-10 Nanterre, a rendu publique une lettre ouverte à la ministre. La voici :
La Présidente, Nanterre, le 4 février 2009
A Madame Valérie PECRESSE Ministre de l'enseignement supérieur et de la Recherche
Madame la Ministre,
Au fil des jours, dans notre université Paris Ouest Nanterre La Défense, le nombre des assemblées générales, par U.F.R., par départements se multiplie ; les motions s'accumulent. Et chaque fois grandit le nombre d'enseignants-chercheurs exprimant leur opposition au projet de décret réformant leur statut d'universitaire. Les raisons de leur désaccord sont certes diverses mais devant un sujet aussi complexe comment s'en étonner ? Ce qui rassemble les collègues dans le refus, c'est cette volonté qu'ils perçoivent de régenter sans prendre le temps d'écouter pour comprendre. Un de mes éminents prédécesseurs à la présidence de notre université, René Rémond, a enseigné à des générations d'étudiants sa définition de l'extrémisme : « penser qu'il y a des solutions simples aux problèmes compliqués ».
Madame la Ministre, je vous en prie, écoutez la rumeur qui enfle chaque jour en provenance des horizons de pensée les plus divers.
A Paris Ouest, cette semaine est consacrée aux examens de fin de premier semestre. Lundi prochain c'est la rentrée ; je ne peux me résoudre à l'idée que les étudiants deviennent dès la semaine prochaine, les otages d'un entêtement de l'employeur de leurs enseignants. Vous le savez, d'autres acteurs de l'Université que les enseignants-chercheurs sont préoccupés de leur avenir ; notamment les personnels administratifs et techniques et surtout les étudiants avec la montée du chômage qui assombrit leurs perspectives professionnelles. Madame la Ministre, je vous en prie, écoutez, maintenant !
Je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l'expression de mes salutations respectueuses.
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source : http://alteruniversite.wordpress.com/2009/02/07/des-presidents-duniversites-entrent-en-lutte-contre-les-reformes-de-v-pecresse/
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MessageSujet: Re: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptySam 14 Fév - 16:30

Citation :

Des présidents d'Université lancent L'Appel de la Sorbonne


Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités Sorb066 Je reviens tout juste de la Sorbonne où, dans un amphithéâtre Richelieu bondé et survolté, un groupe de Présidents d'Université a lancé son Appel de la Sorbonne. Sous les vifs applaudissements d'une assistance surtout composée d'universitaires de Paris-4, Pascal Binczak, Président de Paris-8 Vincennes, a lu un texte bref mais sans équivoque qui demande à la ministre de "retirer tous les projets de réforme controversés de l'Enseignement supérieur et de la recherche".
le voici : "Les présidents d'université et les représentants d'université présents en Sorbonne appellent les deux ministres de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à retirer tous les projets de réforme controversés, condition nécessaire à l'ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doit être associé l'ensemble de la communauté universitaire" (certains demandant l'ajout de "et de la recherche", ce qui sera probablement fait.
A la tribune (photo), et premiers signataires de cet appel, on voyait George Molinié (Président de Paris-4 Sorbonne), Jean-Loup Salzmann (Président de Paris-13), Bernadette Madeuf (Présidente de Paris-10 Nanterre), Cafer Ozkul (Président de l'université de Rouen), Marie-Christine Lemardeley (Présidente de Paris-3), Claude Condé (Président de l'université de Besançon), Anne Fraïsse (Présidente de Montpellier-3), un vice-président de Grenoble-3 et le président de l'INALCO (Langues orientales), Jacques Legrand.
Les initiateurs de cet appel espèrent que la liste des Présidents d'Universités signataires va s'allonger. UnPécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités Sorb058 espoir sérieux tant le mythe d'une CPU (Conférence des Présidents d'Université) unie derrière la ministre Valérie Pécresse s'est effondré. De ce point de vue, la défection d'Axel Kahn (Paris-5) pourrait en annoncer beaucoup d'autres.
Le contenu de cet Appel est sans ambiguïté : les signataires demandent non une suspension provisoire de ces textes mais une nouvelle négociation entre le gouvernement et la communauté universitaire et de la recherche.
Ils ont ainsi répondu par avance à la dernière proposition de Valérie Pécresse qui consiste à nommer une médiatrice et à "suspendre" le décret sur le statut des universitaires durant... deux mois. Une proposition déjà jugée "pas à la hauteur" par Jean Fabbri, le secrétaire général du Snesup-FSU.
Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités Sorb028 Le ton et le contenu de la série d'interventions de Présidents d'Universités montrent qu'il en faudra bien plus stopper le mouvement en cours. Alors que les amphis étaient bourrés d'étudiants en AG, Georges Molinié a été vigoureusement applaudi, tout au long d'une prise de parole particulièrement tranchante. En voici quelques phrases, prises à la volée sur mon calepin :
■ «Il s'agit de réformes cruciales pour toute la population et qui sont en l'état totalement inacceptables»
■ «Depuis plusieurs mois nous tirons la sonnette d'alarme, nous parlons de farce et de mépris. Nous n'avons jamais été entendu, il n'y a de la part de Valérie Pécresse aucune écoute, les choses ne commencent à bouger que grâce à cette mobilisation. Nous avons fait face à l'autisme, le silence, le mépris, l'autosatisfaction, la désinformation publique de la part de la ministre. Non nous ne voulons pas de ces réformes là, calamiteuses, préparées entre technocrates et idéologues. Oui, nous sommes en colère, excédés. Oui nous voulons d'autres réformes.»
■ «Deux points sont inacceptables dans la "mastérisation". La supression de l'année de formation en alternance, payée. C'est une régression intellectuelle, une regression sociale, un scandale absolu. L'organisation du concours du CAPES en janvier, au moment où l'étudiant doit remettre son mémoire de master-2, signifie que l'on aura un mémoire bidon et un concours bidon, avec une masse de titulaires de masters, non reçu au CAPES et donc prêts pour des emplois précaires. Sur ces deux points incontournables il faut de vraies négociations avec les acteurs de terrain, ce qui exige bien un an de discussion sérieuses.»
■ «Ce ne sont pas des erreurs tactique du ministère. Derrière tout cela il y a une pensée organisée, un désengagement de l'Etat... et le plus gros coup porté à l'école de la République depuis Vichy !»

source : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/02/des-prsidents-1.html
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MessageSujet: Re: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptyVen 27 Mar - 23:14

je fais suivre un mail reçu :

Citation :
Suite au communiqué (Brest, 25/03) de la Conférence des Présidents d'Université (CPU), nous enjoignant en gros de rentrer au bercail, compte tenu des avancées et des ouvertures de négociations soi-disant obtenues sur tous les grands dossiers (!!!), voici deux réactions :

Celle de Sauvons L'Université (SLU)
"La CPU comprend-elle ce qui se passe ?"
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2261

Celle de 4 Présidents d'Université qui se désolidarisent du communiqué de Brest
"Quatre Présidents d'Université appellent à la mobilisation"
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/03/quatre-prsident.html

Pour info, le communiqué de la CPU se trouve ici :
http://www.cpu.fr/Actualites.240.0.html?&no_cache=1

La majorité des PU sont dans le camp du ministère, parce que ça les arrange trop !
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MessageSujet: Re: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptyVen 27 Mar - 23:29

Cinq présidents d'université dénoncent les positions de la CPU à Brest


Citation :
Cinq présidents d'université, qui ne se sont pas rendus au colloque de la Conférence des présidents d'université (CPU) à Brest, ont dénoncé l'appel de la CPU à la reprise des cours et demandé le retrait des "projets de réforme controversés" du gouvernement, dans un communiqué.

Ces présidents sont Pascal Binczak (Paris-VIII Vincennes), Anne Fraisse (Montpellier III), Bernadette Madeuf (Paris XII-Nanterre), Georges Molinié (Paris-IV), Philippe Rollet (Lille I). Selon Paris-VIII, aucun d'entre eux ne s'est rendu au colloque de Brest.

Dans un texte commun, ils dénoncent la position prise par la CPU jeudi : celle-ci, prenant "acte de l'évolution concrète (...) de tous les sujets à l'origine des mouvements actuels", avait invité à ce que les enseignements reprennent dans les établissements universitaires "perturbés"

Selon les cinq présidents, cette position "n'a été votée qu'à l'unanimité des présidents présents à Brest et n'exprime donc nullement une position unanime de l'ensemble des présidents d'université".

Ils estiment que les ministres Valérie Pécresse (Enseignement supérieur) et Xavier Darcos (Education) "n'ont toujours pas pris la mesure de la situation".

Pour eux, la réforme de la formation, en cours de discussions avec les syndicats, "reste confuse dans l'organisation qu'elle propose pour les concours de recrutement". Ils constatent "que ce projet est maintenu dans des termes et des principes qu'[ils] continuent à rejeter comme nocifs".

Sur le statut des enseignants-chercheurs, la nouvelle version est "loin de satisfaire les attentes des personnels concernés", ajoutent-ils.

"Il est plus que temps de négocier sérieusement en acceptant de traiter globalement une crise qui est globale, ce qui suppose d'abord de retirer, comme nous le demandons depuis plusieurs semaines, les projets de réforme controversés", demandent-ils.

Il y a 83 universités en France.
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MessageSujet: Re: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptyJeu 16 Avr - 2:48

Le Président pro-Pécresse de Paris 7 démissionne[/size], par S. Huet, "Sciences 2", Libéblog 9 avril 2009



Pour lire l’article sur le blog de S. Huet.

source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2385

Citation :

Guy Cousineau, jusqu’alors président de l’université Paris-7 Denis Diderot démissionne. C’est un revers pour Valérie Pécresse dont il soutenait la politique. Il sera probablement remplacé par Vincent Berger, qui dirigeait la liste qui a emporté haut la main les élections chez les enseignants chercheurs de l’Université lundi dernier.



Vincent Berger m’avait annoncé ces résultats avant leur publication officielle hier lors de la manifestation parisienne à laquelle il participait. La défaite de la liste soutenue par Guy Cousineau est cinglante et par son ampleur porte une leçon qui dépasse bien évidemment le périmètre de l’université Denis Diderot.



Les résultats des élections sont sans ambiguité et montrent à quel point les soutiens de Valérie Pécresse ont pu fondre comme neige au Soleil dans la communauté universitaire. Guy Cousineau avait en effet été élu il y a deux ans. Depuis, il a dirigé l’université en fidèle soutien du gouvernement. D’abord en usant - et surtout en abusant selon des membres du Conseil d’administration élus sur sa propre liste - des pouvoirs que lui confère la LRU. Guy Cousineau est également l’auteur d’un rapport très controversé sur l’organisation de la recherche en informatique.



Déjà, la précédente élection - dont l’invalidation a déclenché celles qui viennent de se dérouler - avait provoqué un double électrochoc. D’abord par la défaite totale de Guy Cousineau, incapable même de présenter une liste. Puis, par l’incroyable prétention de ce dernier de rester en place comme président de l’Université... alors même qu’il n’était soutenu par aucun universitaire. Le pire, c’est que cette prétention reposait sur la base légale de la LRU qui ne prévoit pas comment un président privé de soutien dans son Conseil d’Administration doit laisser la place à celui sorti vainqueur des élections. Un point qui, à lui seul, suppose une révision de la LRU...



Devant l’émotion soulevée par cet épisode, Guy Cousineau a préféré jeter l’éponge devant sa deuxième défaite. Voici le courriel qu’il vient de faire parvenir aux personnels de son université :



Mesdames, Messieurs, Chers Collègues,

Les élections partielles au Conseil d’Administration de l’université dans les collèges des enseignants-chercheurs ont donné des résultats sans ambiguité. La liste Berger/Wargnier a obtenu 53,97% des suffrages dans le collège A et 49,25% des suffrages dans le collège B et a remporté 11 des 14 sièges à pourvoir. Le programme de cette liste et les arguments de campagne qu’elle a développée, sont, sur de nombreux points, en opposition profonde avec ma vision de notre université et avec l’action que j’ai menée depuis deux ans pour la faire progresser. Par ailleurs, la liste « Paris Diderot Avance », avec laquelle je me reconnaissais une communauté de pensée, a été battue. Dans ces conditions, je considère que je ne suis plus en situation d’exercer mes fonctions selon mes convictions et que les élus du CA doivent élire un nouveau président à brève échéance. En conséquence, j’ai décidé de lancer immédiatement l’appel à candidature pour la présidence de l’université et de fixer au 27 avril 2009 la date limite pour le dépôt de ces candidatures qui seront rendues publiques dès le lendemain. La réunion des élus du CA qui procédera à l’élection du nouveau président aura lieu le 5 mai. Jusqu’à cette date, je veillerai à assurer la continuité du fonctionnement de l’établissement. Je vous prie d’agréer l’expression de mes meilleurs sentiments Guy Cousineau



Voici les résultats complets :

Collège A (Professeurs) Liste Vincent Berger/Alain Wargnier : 306 voix liste Paris Diderot Avance (soutenue par Cousineau) : 162 voix Liste intersyndicale : 99 voix

Collège B Liste Vincent Berger/Alain Wargnier : 462 voix Liste intersyndicale : 305 voix liste Paris Diderot Avance (soutenue par Cousineau) : 171 voix
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MessageSujet: Re: Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités   Pécresse n'est plus soutenue par les présidents d'universités EmptyJeu 14 Mai - 16:27

6 présidents d’université en appellent au chef de l’état.

Publié le mai 13, 2009 par Admin

Monsieur le président de la République,
Si nous nous permettons de nous adresser à vous maintenant, c’est que la situation dans les universités est grave.
Quelle que soit la façon dont on vous présente les choses, aussi bien officiellement que dans les médias, la confusion règne : on vous dit à la fois qu’il ne se passe rien de considérable et que tout rentre dans l’ordre, et en même temps que l’année risque d’être perdue dans des troubles et des désordres intolérables. C’est là un tableau pour le moins contradictoire.

La réalité est certes contrastée. Mais, dans certains établissements et dans certaines filières, il n’est pas sûr que les examens puissent se tenir dans des conditions correctes ni même simplement se tenir. Et la solution du décalage au début de l’été pas davantage le basculement en septembre ne constituent la moindre solution à ce type de problème. Il y a risque réel de non-validation du semestre, donc de l’année, ce qui est aussi catastrophique pour les étudiants qu’ingérable pour nos administrations – sauf à laisser les universités éventuellement concernées inventer, dans le cadre de leur autonomie, des modes de règlement du problème indépendants des contrôles strictement bureaucratiques des tutelles : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Quel est l’état d’esprit des acteurs de la communauté universitaire ? On peut le présenter sous deux aspects. L’un d’eux, que vous avez sans doute perçu dès le début de la crise, c’est l’opposition et la colère de la quasi-unanimité des parties prenantes (sociétés savantes, organes décisionnels professionnels de l’enseignement supérieur, structures académiques, syndicats de tous bords…) vis-à-vis des deux grands chantiers que vos ministères ont ouverts : la réforme des statuts des enseignants-chercheurs et l’ensemble du dispositif de la formation et du recrutement des professeurs des écoles et des lycées et collèges. Une telle union n’avait jamais été vue.
Le second aspect est davantage et durablement porteur de tensions. Comme le traitement du premier point reste ambigu, subsiste une impression diffuse et tenace d’une volonté ministérielle de passer systématiquement outre les avis de la communauté universitaire. Pour parler clair, beaucoup n’ont plus confiance.
Pourtant, toutes les raisons ont été largement, clairement et publiquement expliquées qui entraînent à voir dans les mesures prises un ensemble de réformes sans grand impact positif, voire aggravantes, menées dans la précipitation et sans réelle consultation d’une communauté universitaire habituée à la collégialité dans la prise de décisions et encouragée depuis des années dans l’idée et la pratique qu’elle doit s’investir dans le gouvernement de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La sagesse consiste évidemment à décider un moratoire, de manière à favoriser une réflexion réelle, et collective, sur cette question qui déborde amplement le milieu universitaire, et qui touche, justement parce que nous sommes une démocratie, tous les enfants de toutes les familles du pays.
Or que constatons-nous ? Il n’y a ni suspension ni moratoire – mais une série de mesures, d’indications, de commissions, de projets, d’annonces, qui conduisent à faire entériner des dispositifs confus, peu lisibles et globalement nocifs. D’où un sentiment général d’amertume, de colère, de rancoeur, voire de désespoir, qui aboutit à un mélange de consternation et de radicalisation avec le risque de comportements de plus en plus incontrôlables. C’est miracle que l’on en ait jusqu’à maintenant limité la propagation.
Qu’en sera-t-il quand on sera conduit à envisager que, par suite de l’obstination ministérielle ou d’une démarche excessivement tatillonne de l’administration des tutelles, des milliers d’étudiants puissent perdre leur année ? La démarche actuelle génère, dans le milieu de la culture, de la recherche et de l’enseignement, très attaqué et moqué ces temps-ci, un malaise profond, durable, et aux effets lointains, très peu susceptible de donner de l’attractivité à notre enseignement supérieur et à notre recherche.
Il faut donc, vite, des gestes d’apaisement vigoureux, radicaux et clairs, que vous seul, Monsieur le président de la République, pouvez accomplir avec éclat et avec sagesse. C’est la confiance qu’exprime de la sorte notre profond respect.
Par

  • Pascal Binczak, président de l’université Vincennes-Saint-Denis (Paris-VIII),
  • Lise Dumasy, présidente de l’université Stendhal (Grenoble-III),
  • Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul-Valéry (Montpellier-III),
  • Bernadette Madeuf, présidente de l’université Paris-Ouest (Paris-X),
  • Georges Molinié, président de l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV),
  • et Philippe Rollet, président de l’université Lille-I, sciences et technologies.

A lire en ligne sur le site du Monde : http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/05/13/sept-presidents-d-universite-en-appellent-au-chef-de-l-etat_1192503_3232.html
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