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 Suppression des concours d'enseignement

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AuteurMessage
céline
Admin
céline


Féminin Nombre de messages : 407
Age : 39
Date d'inscription : 12/06/2007

Suppression des concours d'enseignement Empty
MessageSujet: Suppression des concours d'enseignement   Suppression des concours d'enseignement EmptyMar 20 Mai - 1:01

Les réformes prévuses par le gouvernemetn continuent de se mettre en place.
SLU met en ligne une pétition...


SOURCE: http://www.sauvonsluniversite.fr/

PÉTITION DE SAUVONS L’UNIVERSITÉ ! POUR LE MAINTIEN D’UN CONCOURS DE RECRUTEMENT NATIONAL

Avril 2008

Les concours d’enseignement :
un instrument au service de la formation de tous les élèves et de tous les étudiants


Depuis quelques semaines, sont dévoilées peu à peu les
grandes lignes d’un projet de suppression du CAPES : le concours
national destiné à recruter les futurs enseignants du secondaire
céderait ainsi la place à des Masters de formation à l’enseignement
dans les universités.
Il est vrai qu’une réflexion permanente s’impose
sur la place que doit avoir la pédagogie dans la formation des futurs
enseignants, mais il est absurde de faire de celle-ci l’enjeu d’une
rivalité entre la maîtrise des connaissances disciplinaires et le
renforcement des capacités des étudiants à affronter une situation
d’enseignement… et il est tout aussi absurde de considérer que rien n’a
été fait en ce sens, notamment dans les IUFM qui sont à l’interface de
la formation disciplinaire dispensée principalement dans les
universités et de la mise en œuvre de leurs connaissances dans des
classes et des situations d’enseignement spécifiques.

Il faut donc affirmer que le développement des
capacités pédagogiques des futurs enseignants ne passe pas par la
suppression du principal concours d’enseignement.

En revanche, défendre et promouvoir (par un nombre de
postes conséquent mis au concours) les concours d’enseignement, qui ne
doivent en aucun cas déboucher sur une simple certification, c’est
rappeler que leurs principales spécificités constituent le socle d’un
type de formation et de recrutement issu d’une conception républicaine
de la diffusion du savoir et de la formation des enseignants. Il n’est
en effet pas exagéré de dire que les concours s’inscrivent dans une
logique d’espace, de temporalité et d’organisation sociale républicaine.

Ces concours sont en effet et doivent demeurer

a) nationaux
b) anonymes
c) uniques et annuels
d) associés à un programme disciplinaire et à une préparation assez longue (une année universitaire au moins) et spécifique
e) liés à des postes de fonctionnaires sous statut, en nombre équivalent au nombre de places ouvertes aux concours


En cas de suppression du principal concours national de
recrutement des enseignants, ces principes s’effaceraient, non sans
effets immédiats sur la nature de la formation des lauréats. La fin du
concours unique annuel favoriserait une différenciation des formes et
des contenus des recrutements, contribuant à saper la logique d’un
« service public de l’éducation nationale » au service des citoyens.

Quant à la possible absence de référence disciplinaire elle aurait
probablement de rapides effets délétères sur les choix privilégiés au
sein des formations ainsi que sur la maîtrise de connaissances
indispensables à de futurs enseignants. Sans parler du fait que, dans
toutes les universités, les classes de préparation aux concours
constituent souvent un espace de formation privilégié sur le plan des
contenus et de la méthode, y compris pour les étudiant(e)s qui ne
réussiront pas le concours.

Il est inacceptable que l’on passe subrepticement, par
le biais d’un nouveau type de formation, d’une logique de recrutement
de fonctionnaires à une logique d’attribution d’une certification, dont
l’effet serait la constitution de listes de candidats potentiels à des
postes d’enseignement précarisés
, relevant souvent de recrutements
locaux. La logique et les effets de l’extension indéfinie de la
contractualisation trouveraient là un champ d’application rêvé. Or,
cette extension du champ de la contractualisation est, on le sait, au
cœur à la fois de la réforme des universités - connue sous le nom de
loi LRU - et des projets d’attribution de nouvelles prérogatives aux
chefs d’établissement de l’enseignement secondaire. Avec à la clé un
objectif commun et inavouable : la diminution du nombre de
fonctionnaires et la précarisation généralisée des métiers de
l’enseignement.
Une fois de plus il est ainsi notable que les projets
de réforme actuellement mis en œuvre concernent en même temps et au nom
de logiques et d’objectifs similaires, qu’ils soient explicites ou non,
les universités et l’enseignement secondaire : c’est donc tous ensemble
que nous nous devons de réagir.

Pour toutes ces raisons, les associations et
organisations signataires appellent à un retrait de tout projet de
suppression du CAPES et s’élèvent contre toute atteinte aux principes
énoncés ci-dessus.

Pour signer la pétition, veuillez renseigner les champs suivants. Votre adresse email ne sera pas publiée sur le site.

Vous trouverez ci-dessous les noms des signataires de cet appel.

Merci de n’utiliser les majuscules que pour les premières lettres de vos noms et prénoms.

Merci de votre soutien.
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