mardi 5 février 2008
Repression policière sur le campus de Paris XIII
Voici le message de Paris XIII :
"La visite de la
ministre de l’Enseignement Supérieur jeudi 30 janvier à paris 13 aura
été l’illustration malheureuse de la criminalisation de la contestation
sociale.
Présentée comme une rencontre avec les étudiants et
personnels, le dialogue a très vite montré ces limites : la présidence,
visiblement irritée par la protestation non violente d’une partie des
participants, leur a bloqué l’accès à l’amphi bien que tous les
étudiants aient été conviés à ce débat. Un cordon sécuritaire composé
majoritairement de policiers en civil s’est opposé à l’entrée de ces
étudiants. La tension montante, une bousculade a eu lieu sans qu’aucun
coup n’ait été porté par les étudiants. Suite à cet évènement, deux
d’entre eux ont été mis en garde à vue. Une instruction est en cours,
appuyée par une plainte déposée par la présidence. Ces deux personnes
risquent d’être inculpées pour dégradation de biens publics, violence
envers des représentants de la force publique et incitation à la
rébellion.
Toutes les personnes présentes lors de cet évènement,
ainsi que les vidéos des trois caméras, pourront attester du caractère
fallacieux de ces accusations. Face à la contestation sociale, la seule
réponse est la répression et la politique du bouc émissaire. La
direction de l’université s’est rendue complice de cette manœuvre
politique.
Par conséquent, nous, étudiants, personnels, et
citoyens soucieux des libertés publiques, par l’intermédiaire de cette
pétition demandons :
- l’arrêt immédiat des poursuites engagées contre les deux accusés,
- le retrait de la plainte engagée par la présidence,
- rétablissement de la franchise universitaire restreignant la présence policière au sein des facs,
- la condamnation de la répression à l’engagement contestataire.
signer la petition
Source