Pour rappel, le Président de l'UFC avait procédé à la nomination d'une
commission des statuts. Cette commission avait été boycottée par la
Ferc-Sup CGT (poussée au cul, il faut bien l'avouer par SUD Education).
Ce matin, les élus CGT ont voulu procéder à des amendements aux statuts soigneusement concoctés par les élus Snesup, SGEN, UNSA et tutti quanti... Le Président (Snesup) a alors piqué une grosse colère : il n'était pas question de débattre des statuts en CA. C'est vrai quoi, si on commence à prendre le CA pour un lieu de débats mais où va-t-on ? !
"Vous n'avez pas voulu participer à la commission des statuts, c'est très vilain ! Maintenant vous êtes punis."
Donc les élus CGT ont quitté la salle.
Note perfide : si les élus CGT étaient prêts à proposer des amendements,
c'est donc qu'ils s'apprêtaient à voter lesdits statuts au cas (improbable) où leurs amendements auraient été acceptés ! ! ! Passons.
Il n'y avait donc plus personne au sein du CA pour porter la contestation.
Il ne restait plus que les traîtres, les bénis oui-oui et les fayots.
Nous n'avons pas encore le décompte des voix mais je m'attends à 100%
d'approbation pour les nouveaux statuts LRU. Si ça se trouve, un vote
n'a pas été jugé utile. Ce qui est remarquable dans ce fonctionnement
démocratique ce n'est pas tant que l'on n'a pas le choix de voter ce
que l'on veut et que l'on nous demande de revoter tant que l'on n'a pas
pris la "bonne" décision... Non, ce qui est remarquable c'est que ce
mode de fonctionnement ait été si bien intériorisé par certains
qu'ils ne marchent pas, ils courent ! Vive la démocratie. Quand il y a
des grèves, le Snesup de Besançon est le premier à parler de démocratie. La grève ? Pas démocratique. Le blocage ? Pas démocratique.
Voilà, fin du bal tragique à Besançon.
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=94639
SUD Education Franche-Comté