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 reprendre le flambeau du conseil national de la résistance 1

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AuteurMessage
pompompo
Invité




reprendre le flambeau du conseil national de la résistance 1 Empty
MessageSujet: reprendre le flambeau du conseil national de la résistance 1   reprendre le flambeau du conseil national de la résistance 1 EmptySam 15 Déc - 16:09

Au delà de la LRU

Il faut réfléchir et prendre le flambeau pour que cesse la casse de ce
qui a été mis en place aprés la seconde guerre mondiale:


social,éducation,culture,droits de l'Homme, etc...

Les étudiants ,lycéens,profs, etc,nous devons fédérer
et sensibiliser l'ensemble de la population et dépasser les intérêts
catègoriels de chacun,avant qu'il ne soit trop tard.

Pour cela il serait bien de mettre en place des comités de réflexion et
de communication,et de rédiger un appel qui serait diffuser par tous
moyens de communication disponible.

Pour infos ces deux appels .


Appel à la commémoration du 60ème anniversaire du Programme du Conseil
National de la Résistance du 15 mars 1944



Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de
la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des
forces combattantes de la France Libre(1940-1945), appelons les jeunes
générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance
et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et
culturelle.

Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères
et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie
fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère
contre l'injustice est toujours intacte.

Nous appelons,
en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au
profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque
enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous
succéderont d' accomplir trois gestes humanistes et profondément
politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance
ne s'éteigne jamais :

Nous appelons d'abord les
éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les
créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer
ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la
Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 :
Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités
économiques " , droit à la culture et à l'éducation pour tous, une
presse délivrée de l'argent et de la corruption, des lois sociales
ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de
l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales,alors que
la production de richesses a considérablement augmenté depuis la
Libération, période où l' Europe était ruinée ? Les responsables
politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne
doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle
dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et
la démocratie.

Nous appelons ensuite les mouvements,
partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la
Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en
priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux,
et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un
nouveau"Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le
fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la
guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les
grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable
insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne
proposentcomme
horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, lemépris des
plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et lacompétition à
outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que
les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts
privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance
et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que
jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous
voulons dire avec notre affection : " Créer, c'est résister. Résister,
c'est
créer ".

Signataires :
Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe
Dechartre,
Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise
London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice
Voutey.

la vidéo de l'Appel des 13 résitants de la premiere heure à l’occasion du 60
éme anniversaire du programme du cnr 15 mars1944

http:
//www
.dailymotion.com/video/xe3rq_/

enlever les espaces pour avoir le lien



LE PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

(15 Mars 1944)

Née
de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la RÉSISTANCE
n'a pas d'autre raison d'être que la lutte quotidienne sans cesse
intensifiée.


Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération.
Ce
n'est, en effet, qu'en regroupant toutes ses forces autour des
aspirations quasi unanimes de la Nation, que la France retrouvera
son équilibre moral et social et redonnera au monde l'image de sa
grandeur et la preuve de son unité.


Aussi les représentants des organisations de la RÉSISTANCE, des
centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein
du
C.N.R. ,délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils
décidé de s'unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un
plan d'action immédiate contre l'oppresseur et les mesures destinées à
instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste.




I - PLAN D'ACTION IMMÉDIATE



Les représentants des organisations de RÉSISTANCE, des centrales
syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R.

Expriment leur angoisse devant la destruction physique de la Nation que
l'oppresseur hitlérien poursuit avec l'aide des hommes de Vichy, par le
pillage, par la suppression de toute production utile aux Français, par
la famine organisée, par le maintien dans les camps d'un million de
prisonniers, par la déportation d'ouvriers au nombre de plusieurs
centaines de milliers, par l'emprisonnement de 300.000 Français et par
l'exécution des patriotes les plus valeureux, dont déjà plus de 50.000
sont tombés pour la France.

Ils proclament leur volonté de
délivrer la patrie en collaborant étroitement aux opérations militaires
que l'armée française et les armées alliées entreprendront sur le
continent, mais aussi de hâter cette libération, d'abréger les
souffrances de notre peuple, de sauver l'avenir de la France en
intensifiant sans cesse et par tous les moyens la lutte contre
l'envahisseur et ses agents, commencée dès 1940.

Ils adjurent les gouvernements anglais et américain de ne pas décevoir
plus longtemps l'espoir et la confiance que la France, comme tous les
peuples opprimés de l'Europe, a placés dans leur volonté d'abattre
l'Allemagne nazie, par le déclenchement d'opérations militaires de
grande envergure qui assureront, aussi vite que possible, la libération
des territoires envahis et permettront ainsi aux Français qui sont sur
notre sol de se joindre aux armées alliées pour l'épreuve décisive.

Ils insistent auprès du Comité Français de la Libération Nationale pour
qu'il mette tout en oeuvre afin d'obtenir les armes nécessaires et de
les mettre à la disposition des patriotes. Ils constatent que les
Français qui ont su organiser la RÉSISTANCE ne veulent pas et
d'ailleurs ne peuvent pas se contenter d'une attitude passive dans
l'attente d'une aide extérieure, mais qu'ils veulent faire la guerre,
qu'ils veulent et qu'ils doivent développer leur RÉSISTANCE armée
contre l'envahisseur et contre l'oppresseur.

Ils
constatent, en outre, que la RÉSISTANCE Française doit ou se battre ou
disparaître; qu'après avoir agi de façon défensive, elle a pris
maintenant un caractère offensif et que seuls le développement et la
généralisation de l'offensive des Français contre l'ennemi lui
permettront de subsister et de vaincre.


Ils
constatent enfin que la multiplication des grèves, l'ampleur des arrêts
de travail le 11 Novembre qui, dans beaucoup de cas, ont été réalisés
dans l'union des patrons et des ouvriers, l'échec infligé au plan de
déportation des jeunes français en Allemagne, le magnifique combat que
mènent tous les jours, avec l'appui des populations, dans les Alpes,
dans le Massif Central, dans les Pyrénées et dans les Cévennes, les
jeunes Français
des maquis, avant garde de l'armée de la
Libération, démontrent avec éclat que notre peuple est tout entier
engagé dans la lutte et qu'il doit poursuivre et accroître cette lutte.


En conséquence, les représentants des organisations de RÉSISTANCE,
des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés
au sein du C.N.R.

Déclarent que c'est seulement par l'organisation, l'intensification
de la lutte menée par les forces armées, par les organisations
constituées, par les masses, que pourra être réalisée l'union véritable
de toutes les forces patriotiques pour la réalisation de la libération
nationale inséparable, comme l'a dit le Général De Gaulle, de
l'insurrection nationale qui, ainsi préparée, sera dirigée par le
C.N.R, sous l'autorité du C.F.L.N, dès
que les circonstances politiques et militaires permettront d'assurer, même
au prix de lourds sacrifices, son succès.

Ils ont l'espoir que les opérations de la Libération du pays,
prévues par le plan de l'état major interallié, pourront ainsi être, le
cas échéant, avancées grâce à l'aide apportée par les Français dans la
lutte engagée contre l'ennemi commun, ainsi que l'a démontré l'exemple
glorieux
des patriotes corses.

Ils affirment solennellement que la France qui, malgré l'armistice,
a poursuivi sans trêve la guerre, entend plus que jamais développer
la lutte pour participer à la libération et à la victoire.




Pour mobiliser les ressources immenses d'énergie du peuple français,
pour les diriger vers l'action salvatrice dans l'union de toutes les volontés,
le C.N.R décide :

D'inviter les responsables des organisations déjà existantes
à former des comités de villes et de villages, d'entreprises,
par la coordination des formations qui existent actuellement, par la
formation de comités là où rien n'existe encore et à enrôler
les patriotes non organisés.

Tous ces comités seront placés sous la direction des comités
départementaux de la libération (C.D.L). Ils seront soumis à
l'autorité des C.D.L qui leur transmettront, comme directives, la plate-forme
d'action et la ligne politique déterminée par le C.N.R.

Le but des ces comités sera, à l'échelon communal, local et
d'entreprise, de faire participer de façon effective tous les Français
à la lutte contre l'ennemi et contre ses agents de Vichy, aussi bien
par la solidarité et l'assistance active à l'égard des patriotes sous
l'impulsion et le soutien donnés aux revendications vitales de notre
peuple. Par dessus tout, leur tâche essentielle sera de mobiliser et
d'entraîner les Français qu'ils
auront su grouper à l'action armée pour la Libération.


Ces comités devront, selon les circonstances et en se conformant
aux instructions données par les C.D.L, appuyer et guider toutes les
actions menées par les Français contre toutes les formes d'oppression
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pompompo
Invité




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MessageSujet: reprendre le flambeau du conseil national de la résistance 2   reprendre le flambeau du conseil national de la résistance 1 EmptySam 15 Déc - 16:11

et d'exploitation imposées par l'ennemi, de l'extérieur et
de l'intérieur.

Ces comités devront :


1) Développer la lutte contre la déportation



et aider les réfractaires à se cacher, à se nourrir,
à se vêtir et à se défendre, enlevant ainsi des forces à l'ennemi et augmentant
le potentiel humain de la RÉSISTANCE ;



2) Traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice




de DARNAND ainsi que les mouchards et les traîtres ;
3) Développer l'esprit de lutte effective en vue de
la répression des nazis et des fascistes français ;



4)Développer, d'une part, la solidarité envers les
emprisonnés et
déportés; d'autre part, la solidarité envers les familles de toutes les
victimes de la terreur hitlérienne et vichyssoise ;

5) En accord avec les organisations syndicales résistantes,
combattrepour la vie et la santé des Français pour une lutte
quotidienne etincessante, par des pétitions, des manifestations et des
grèves, afind'obtenir l'augmentation des salaires et traitements,
bloqués par Vichyet les Allemands, et des rations alimentaires et
attributions deproduits de première qualité, réduites par la
réglementation de Vichyet lesréquisitions de l'ennemi, de façon à
rendre à la population unminimum de vital en matière d'alimentation, de
chauffage etd'habillement ;



6) Défendre les conditions de vie des anciens
combattants, des prisonniers,des femmes de prisonniers, en organisant
la lutte pour toutes les revendications particulières ;



7) Mener la lutte contre les réquisitions de produits



agricoles, de matières premières et d'installations
industrielles
pour le compte de l'ennemi ; saboter et paralyser la production
destinée à l'ennemi et ses transports par routes, par fer et par eau ;
Défendre à l'intérieur de la corporation
agricole les producteurs contre les prélèvements excessifs,
contre les taxes insuffisantes, et lutter pour le remplacement des
syndicats à la solde de Vichy et de l'Allemagne par des paysans dévoués
à la cause de la paysannerie française.



Tout en luttant de cette façon et grâce à l'appui de
solidarité et de combativité que développe cette lutte,
les comités de villes, de villages et d'entreprises devront en outre:

a) Renforcer les organisations armées des Forces Françaises



de l'Intérieur par l'accroissement des groupes de patriotes
: groupes
francs, francs-tireurs et partisans, recrutés en particulier parmi
les réfractaires ;



b) En accord avec les états majors nationaux, régionaux
et départementaux des F.F.I, organisées milices patriotiques
dans les villes, les campagnes et les entreprises, dont l'encadrement
sera facilité par des ingénieurs, techniciens, instituteurs,
fonctionnaires et cadres de réserve, et qui sont destinés à défendre
l'ordre public, la vie et les biens des Français contre la terreur et
la provocation, assurer et maintenir l'établissement effectif de
l'autorité des Comités départementaux de la Libération sur tout ce qui
aura été ou sera créé dans ce domaine pour le strict rattachement aux
F.F.I dont l'autorité et la discipline doivent être respectées par
tous.



Pour assurer la pleine efficacité des mesures énoncées
ci-dessus, le C.N.R prescrit de l'état major national des Forces Françaises
de l'Intérieur, tout en préparant minutieusement la coopération
avec les Alliés en cas de débarquement, doit :



1) Donner ordre à toutes les formations des F.F.I
de combattre dès maintenant l'ennemi en harcelant ses troupes, en
paralysant ses transports, ses communications et ses productions de
guerre, en capturant ses dépôts d'armes et de munitions afin d'en
pourvoir les patriotes encore désarmés ;



2)Faire distribuer les dépôts d'armes encore inutilisés aux
formations
jugées par lui les plus aptes à se battre utilement dès à présent et
dans l'avenir immédiat ;



3) Organiser de façon
rationnelle la lutte suivant
un plan établi avec les autorités compétentes à l'échelon régional,
départemental ou local, pour obtenir le maximum d'efficacité ;

4) Coordonner l'action militaire avec l'action de RÉSISTANCE
de la masse de la nation en proposant pour but aux organisations régionales
paramilitaires d'appuyer et de protéger les manifestations
patriotiques, les mouvements revendicatifs des femmes de prisonniers,
des paysans et des ouvriers contre la police hitlérienne, d'empêcher
les réquisitions de vivres et d'installations industrielles, les rafles
organisées contre
les réfractaires et les ouvriers en grève et défendre
la vie et la liberté de tous les Français contre la barbare
oppression de l'occupant provisoire.



Ainsi, par l'application des décisions du présent programme
d'action commune, se fera, dans l'action, l'union étroite de tous les
patriotes, sans distinction d'opinions politiques, philosophiques ou
religieuses.
Ainsi se constituera dans la lutte une armée expérimentée,
rompue au combat, dirigée par des cadres éprouvés devant
le danger, une armée capable de jouer son rôle lorsque les conditions
de l'insurrection nationale seront réalisées, armée qui élargira progressivement
ses objectifs et son armement.

Ainsi, par l'effort et les sacrifices de tous, sera avancée l'heure
de la libération du territoire national ; ainsi la vie de milliers
de Français pourra être sauvée et d'immenses richesses
pourront être préservées.

Ainsi dans le combat se forgera une France plus pure et plus forte capable
d'entreprendre au lendemain de la libération la plus grande oeuvre
de reconstruction et de rénovation de la patrie.







II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU
TERRITOIRE

Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre
en oeuvre pour atteindre ce but qui est la Libération rapide du territoire,
les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques,
groupés au sein du C.N.R. proclament qu'ils sont décidés
à rester unis après la Libération :



1 ) Afin d'établir le gouvernement provisoire de la
République
formé par le Général de Gaulle pour défendre l'indépendance
politique et économique de la nation, rétablir la France dans
sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;



2 ) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à
l'éviction
dans le domaine de l'administration et de la vie professionnelle de tous ceux
qui auront pactisé avec l'ennemi ou qui se seront associés activement
à la politique des gouvernements de collaboration ;



3 ) Afin d'exiger la confiscation des biens des traîtres et
des trafiquants
de marché noir, l'établissement d'un impôt progressif
sur les bénéfices de guerre et plus généralement
sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la
nation pendant la période d'occupation, ainsi que la confiscation de
tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l'armistice

par les gouvernements de l'Axe et par leurs ressortissants dans les entreprises

françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations

en patrimoine national inaliénable ;



4 ) Afin d'assurer :







  • l'établissement de la
    démocratie la plus large en rendant
    la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage
    universel ;
  • la pleine liberté de
    pensée, de conscience et d'expression
    ;
  • la liberté de la presse,
    son honneur et son indépendance
    à l'égard de l'État, des puissances d'argent et des
    influences étrangères ;
  • la liberté d'association,
    de réunion et de manifestation
    ;
  • l'inviolabilité du domicile
    et le secret de la correspondance
    ;
  • le respect de la personne
    humaine ;
  • l'égalité absolue de tous
    les citoyens devant la loi ;




5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :



a) Sur le plan économique :








    • l'instauration d'une
      véritable démocratie économique
      et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités
      économiques et financières de la direction de l'économie
      ;
    • une organisation
      rationnelle de l'économie assurant la subordination
      des intérêts particuliers à l'intérêt général
      et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à
      l'image des États fascistes ;
    • l'intensification de
      la production nationale selon les lignes d'un plan
      arrêté par l'État après consultation des représentants
      de tous les éléments de cette production ;
    • le retour à la nation
      des grands moyens de production monopolisés,
      fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du
      sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques ;
    • le développement et
      le soutien des coopératives de production,
      d'achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
    • le droit d'accès,
      dans le cadre de l'entreprise, aux fonctions
      de direction et d'administration, pour les ouvriers possédant les
      qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs
      à la direction de l'économie.









b) Sur le plan social :


le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement








    • et l'amélioration du
      régime contractuel du travail ;
    • un rajustement
      important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire
      et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille
      la sécurité, la dignité et la possibilité d'une
      vie pleinement humaine ;
    • la garantie du
      pouvoir d'achat national par une politique tendant à
      la stabilité de la monnaie ;

    • la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme
      indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de
      la vie économique et sociale ;
    • un plan complet de
      sécurité sociale, visant à assurer
      à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils
      sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion
      appartenant
      aux représentants des intéressés et de l'État
      ;
    • la sécurité de
      l'emploi, la réglementation des conditions
      d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier
      ;
    • l'élévation et la
      sécurité du niveau de vie
      des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles
      rémunérateurs, améliorant et généralisant l'expérience de l'Office du
      blé, par une législation sociale accordant aux salariés
      agricoles les mêmes droits qu'aux salariés de l'industrie,
      par un système d'assurance contre les calamités agricoles,
      par l'établissement d'un juste statut du fermage et du métayage, par des
      facilités d'accession à la propriété
      pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d'un plan
      d'équipement rural ;
    • une retraite
      permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;
    • le dédommagement des
      sinistrés et des allocations et pensions
      pour les victimes de la terreur fasciste.









c) Une extension des droits politiques, sociaux et
économiques des populations indigènes et coloniales.

d) La possibilité effective pour tous les enfants français de
bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture
la plus développée quelle que soit la situation de fortune de
leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement
accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour
les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non
de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les
apports populaires.

Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime
de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions
démocratiques et populaires l'efficacité que leur avaient fait
perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé
la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse
au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité
de l'action gouvernementale.

L'union des représentants de la RÉSISTANCE pour l'action dans
le présent et dans l'avenir, dans l'intérêt supérieur de la patrie,
doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant.
Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout
ferment de division qui pourraient freiner leur action et ne servir que
l'ennemi.

En avant donc, dans l'union de tous les Français rassemblés
autour du C.F.L.N et de son président, le général De Gaulle !

En avant pour le combat, en avant pour la victoire, afin que VIVE LA FRANCE !

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
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