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 Etat des lieux des problèmes rencontrés par les personnels BIATOS depuis la fusi

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AuteurMessage
Nico37




Masculin Nombre de messages : 370
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Date d'inscription : 05/07/2007

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MessageSujet: Etat des lieux des problèmes rencontrés par les personnels BIATOS depuis la fusi   Etat des lieux des problèmes rencontrés par les personnels BIATOS depuis la fusi EmptyDim 7 Mar - 15:23

Citation :
30.11.2009
Pour des conditions de travail décentes au sein de l’UdS :
Etat des lieux des problèmes rencontrés par les personnels BIATOS depuis la fusion des trois universités de Strasbourg

Résumé et circonstances de la requête :

En raison des difficultés rencontrées dans leur travail, après discussions et contacts informels, de nombreux membres du personnel BIATOS ont décidé de réagir.
Au courant des mois d’octobre et novembre, plusieurs réunions d’échanges et de travail ont été organisées spontanément pour établir un état des lieux des problèmes rencontrés afin d’alerter notre Président et l’équipe dirigeante.
Le présent document est donc le résultat de ces rencontres et a pour but de sensibiliser et inciter les instances de décision de l’université à prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de travail du personnel BIATOS de l’UdS, afin qu’il remplisse sa mission première : être au service des étudiants.
En effet, depuis la mise en oeuvre de la fusion des trois universités strasbourgeoises, les conditions de travail du personnel de l’université n’ont cessé de se détériorer. Un profond malaise s’est installé au sein de l’UDS et aucune composante ne semble épargnée. Il ressort des échanges entre les représentants des différentes composantes de l’UDS qu’un stress permanent, qu’il est dangereux de celer frappe le personnel, et a atteint avec la rentrée un degré alarmant.
Le personnel BIATOS de l’UdS expose ci-dessous, par grands domaines, les causes de ce malaise qui ne cesse de s’étendre.

I – COMMUNICATION

- Absence de concertation et de communication. Politique du fait accompli : on découvre tout après la prise de décision.
- Difficulté à trouver le bon interlocuteur, conséquence du brassage du personnel des trois universités
- Difficulté pour localiser nos interlocuteurs. L’annuaire du site n’est pas entièrement actualisé et ne propose que les numéros de téléphone sans préciser la composante ou le service auxquels appartient l’agent, ni sa localisation.
- Multiplicité de mails et de nouvelles procédures de la part de tous les services centraux (DRH, Service des Marchés Publics, DFI, agence comptable, DALI, etc.) ce qui devient ingérable, notamment pour les Responsables administratifs et financiers, qui très souvent doivent enregistrer et imprimer les nombreux documents joints, pour qu’il y ait une trace visible de tous les dossiers à traiter dans la composante, et également transférer après tri, tous les messages à
qui de droit.
- Pour résoudre les divers problèmes il est souvent indispensable de se rendre au bâtiment Le Bel, ce qui engendre une perte de temps considérable.

II - LOGISTIQUE

- Mise en place des nouvelles procédures type « ticket » pour la gestion du matériel technique et informatique : lourdeur, lenteur, manque d’échange direct, démarches par mails uniquement
- Mise en place d’une décentralisation des tâches vers les composantes (sans affectation de personnel du niveau central), tâches pour lesquelles nous n’avons pas les éléments, ni les compétences, ni les moyens.

Exemples :
- Fonctionnement et maintenance des appareils vidéo et informatique (mutation des informaticiens de composante) et manque de techniciens.
- Hygiène et sécurité et prévention des risques professionnels. Dans les composantes, on n’acquiert pas la compétence nécessaire par les quelques formations dispensées. Elles ne suffisent pas, et le temps pour les intégrer et les comprendre correctement ne suffit pas non plus. Il y a beaucoup d’autres missions prioritaires à assumer !!
- Gestion des salles : précédemment réalisée en central (pour les composantes de l’ex-UMB), se fait maintenant dans les composantes.
- Lourdeur de l’installation ADE : adaptation au logiciel dans un temps très court ; absence de manuel utilisateur, débordement pour les responsables techniques ; blocage fréquent du logiciel.
- Saisie ADE : un agent BIATOS de la composante est généralement mobilisé pour ce travail. Avec le rajout du logiciel WORKFLOW un suivi au quotidien est nécessaire. L’agent affecté à cette tâche ne peut plus effectuer « ses tâches réelles ». Cette gestion crée un surcroît de travail évident et des retombées sur l’ensemble des personnels de la composante pour pallier le temps consacré à ADE, sans moyens humains supplémentaires.

III – GESTION PEDAGOGIQUE

- Scolarité :
- Inscriptions administratives tardives avec les problèmes que cela entraîne pour les étudiants
- Inscriptions pédagogiques ouvertes tardivement, voire non ouvertes encore à la date du 26 novembre car les modélisations Apogée des formations ne sont pas terminées par manque de personnel formé recruté, et par manque de temps des modélisateurs et de la cellule Apogée.
- Retard considérable pour le bon fonctionnement de la session d’examens du 1er semestre.
- Logiciel APOGEE : lenteur, coupures, résultats manquants, retards multiples : dans les IA, IP, Règles de calcul, etc.

IV – GESTION FINANCIERE

- Impression de méconnaissance du quotidien des antennes financières des UFR. par l’Agence Comptable et la Direction des Finances : Accueil permanent des enseignants (missions, colloques, commandes …) en plus d’une polyvalence constante dans l’accomplissement de tâches multiples (dépenses, recettes, budget, DBM).
- Nombreuses tâches supplémentaires sans compensation en moyens humains :
- nouvelles procédures et applications informatiques : FAKIR, OSCAR et formations insuffisantes pour une mise en pratique rapide.
- saisie des VIUB
- saisie budget et DBM
- déclaration douanière pour les factures étrangères (gestion lourde)
- multiplicité des bordereaux de mandats (pour la Recherche, pour les Marchés Publics, pour les régies)
- Instructions relatives aux Marchés Publics non claires pour des non spécialistes.
- Lourdeur et complexité des procédures (pour les commandes et pour les clés CSA dans le logiciel NABUCO).
- création des missionnaires et fournisseurs (effectuée auparavant dans les composantes) : elle est faite moyennant une demande de création par la composante à l’agence comptable, ce qui entraîne surcharge et rallongement des délais de paiement.

V – RESSOURCES HUMAINES

- Mise en place des nouvelles procédures de recrutement des enseignants-chercheurs, des vacataires étudiants, des vacataires enseignants, des vacataires administratifs, plus contraignantes et plus lourdes (multiplicité des pièces à fournir et des interlocuteurs à la DRH).
- Composantes trop sollicitées par les services centraux pour désignation de correspondants divers : ACMO, Préventions des risques professionnels, ADE, WORKFLOW, HARPGEST, SOSIE, APOGEE, Communication. Une même personne peut être le correspondant pour 3 ou 4 domaines. C’est trop lourd !
- Multiplication des enquêtes au moment de la rentrée (salles, frais de poste via ARIA, maquette de pointages des heures complémentaires, etc.).
- Logiciel SOSIE : inexploitable jusqu’à présent dans la plupart des composantes (20.11.09). La saisie se fera-t-elle au pas de charge ? Avec la pression des enseignants vacataires qui ne sont pas payés ?
- Absence de transparence, d’égalité et de lisibilité dans l’attribution des primes et des avancements.
- Précarité des personnels contractuels.
- Salaires indécents pour certains personnels titulaires et non -titulaires.
- Refus de paiement d’heures supplémentaires
- Problème de confidentialité des données personnelles des agents BIATOS de l’UdS : celles-ci étant accessibles à tous les détenteurs du logiciel « carte manager ».
- Questionnement sur l’appel quasi systématique à des cabinets extérieurs pour des tâches pouvant être accomplies par des compétences de l’université (ex. : logo UdS qui pouvait être réalisé par les étudiants des arts visuels ou encore l’étude demandée au Cabinet Stravia sur la « prise en compte du genre » qui pouvait être réalisée par le CNRS).
- Implication du personnel telle qu’il ne peut plus suivre de formations, pourtant très souhaitées, ni prendre des congés sans nuire au bon fonctionnement de la composante (certains collègues n’ont eu que 2 semaines voire pas de congés d’été).

VI – AUTRES PROBLEMES CONCERNANT LES CONDITIONS DE TRAVAIL

- Personnel en longue maladie ou parti à la retraite non remplacé.
- Délais impartis trop courts, travail dans l’urgence en permanence. (Ex. : note DRH relative à la gestion des EUS du 9/11, reçue par mail le 12/11, par laquelle le retour des états récapitulatifs des services prévisionnels est demandé pour le 30 novembre alors que le logiciel SOSIE n’est pas encore opérationnel dans toutes les composantes).
- Multiplicité des logiciels (APOGEE, NABUCO, ADE, SOSIE, FAKIR, HARPGEST, WORKFLOW) : vrai problème pour une composante, formations trop courtes et souvent mal planifiées.
- Manque de reconnaissance, surtout pour les personnels de catégorie C et contractuels.
- Pression de la part de certains enseignants en cas de retard dans le travail, surtout de la part des Equipes de Recherche. Certaines tâches non assumées par les responsables pédagogiques reviennent indûment aux personnels BIATOS, qui de plus ne peuvent en prendre la responsabilité.
- Ajout de tâches sans personnel supplémentaire.

Nous déplorons tous ces bouleversements subis dans l’urgence qui ont amené la désorganisation de nos tâches au détriment des étudiants. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas être satisfaits de notre travail actuel.
Il s’agit d’être constructifs et de trouver des solutions, avant que l’UdS ne connaisse son premier suicide : c’est pourquoi le personnel BIATOS a décidé de réagir.

Le groupe de travail des personnels BIATOS constitué spontanément,

Coordonnateurs :
Anne-Marie OLTRA ; Bellkacem RECHAM ; Claudine JUNG ; Agnès DUCLOS
UFR STAPS Service SCOLARITE UFR LETTRES I.E.P.
Oltra[@]unistra.fr ; recham[@]unistra.fr ; cjung[@]unistra.fr ; Agnès.duclos[@]unistra.fr
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