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 Un futur ministère qui va séparer enseignement et recherche?

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Lya
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Lya


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MessageSujet: Un futur ministère qui va séparer enseignement et recherche?   Un futur ministère qui va séparer enseignement et recherche? EmptyLun 18 Mai - 20:16

source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/16/m-sarkozy-veut-confier-a-claude-allegre-un-ministere-de-l-innovation-et-de-l-industrie_1194000_823448.html


M. Sarkozy veut confier à Claude Allègre un ministère de l'innovation et de l'industrie, par Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier

LE MONDE | 16.05.09 | 15h26 • Mis à jour le 17.05.09 | 07h52

Officiellement, Nicolas Sarkozy n'en souffle mot à personne, mais tout le monde en parle. Chez les ministres et les conseillers du pouvoir monte une véritable inquiétude, mêlée d'indignation : Claude Allègre devrait entrer au gouvernement dans la foulée des élections européennes du 7 juin pour s'occuper de l'innovation et de l'industrie. Ici, on redoute de le voir rogner sur ses prérogatives, là, de semer la tempête, lui qui s'était mis à dos les enseignants, il y a dix ans, en appelant à "dégraisser le mammouth". L'ancien ministre de l'éducation de Lionel Jospin décroche son téléphone sur un ton bougon : "Je n'ai rien à dire. Je suis dans mon labo en train d'écrire un article scientifique. Le reste, c'est de l'agitation." A 72 ans, le scientifique, qui avait refusé d'entrer au gouvernement en 2007, a l'assurance de ceux qui n'ont plus grand-chose à prouver et à qui l'on a fait des promesses. "Nos conversations ne concernent que le président de la République et moi-même", assène M. Allègre, qui a fait un demi-acte de candidature. "Je ne serai plus jamais ministre de l'éducation nationale", a-t-il expliqué le 10 mai au Journal du dimanche, après avoir précisé qu'un "MITI" français, le fameux ministère du commerce international japonais, "c'est le genre de chose qui m'intéresse et qui intéresse le président de la République".

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Profil Une personnalité éruptive qui cristallise les ressentiments

"Sarkozy lui a promis qu'il serait ministre, et, pour l'instant, il tient ses engagements vis-à-vis des personnalités de gauche", confie un proche du président. "Le périmètre de son ministère est en cours de définition", renchérit un ministre.
Un triple tir de barrage s'organise. Celui de Valérie Pécresse, ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur, qui ne veut pas être désavouée en perdant une partie de ses attributions. Ce serait un camouflet, après des mois de conflit avec les universitaires et les chercheurs, alors qu'elle va mener en 2010 la bataille des régionales en Ile-de-France. Et puis séparer la recherche de l'université, ce serait aller à l'encontre de la politique suivie depuis deux ans. "Pécresse fait tout pour que cela ne marche pas", assure un ministre. Une solution serait de confier à Mme Pécresse un ministère moins exposé.
Le second front s'organise à Bercy, qui craint d'être démantelé : Christine Lagarde, l'une des cartes maîtresses de M. Sarkozy, n'entend pas perdre la haute main sur les secrétariats d'Etat au commerce extérieur, aux PME, et surtout à l'industrie. Elle le dit en termes diplomatiques mais fermes : "L'économie et l'industrie se portent très bien ensemble. Pour prospérer, l'industrie a besoin d'un environnement économique utile et efficace sur tous les plans, notamment fiscal."
Troisième front, celui des conseillers présidentiels, qui craignent que M. Allègre ne mette le feu aux poudres, alors qu'il convient de déminer les sujets industriels comme en est chargé M. Châtel. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et Raymond Soubie, conseiller social, ont, selon plusieurs sources, des réserves sur le personnage. "Je n'ai pas parlé de M. Allègre avec le président de la République. Je ne pense les sujets que quand ils arrivent", affirme M. Soubie.
M. Sarkozy a ses priorités politiques, et de nombreux responsables s'y résignent par avance. Il a une vraie complicité avec M. Allègre. Le président espère incarner, avec lui, en pleine crise du capitalisme financier anglo-saxon, une politique industrielle et d'innovation à la hauteur de ses accents néocolbertistes. L'homme ne serait pas brouillé avec les scientifiques, estiment plusieurs responsables de droite, en dépit de sa contestation du réchauffement climatique. "Sur le climat, vous n'avez qu'à regarder dehors, persiste M. Allègre. Vous sortez en short ? On n'est pas en Union soviétique, on peut contester une thèse scientifique."
Surtout, M. Sarkozy veut entretenir une de ses marques de fabrique, l'ouverture, qui permet de rompre avec l'"Etat RPR". Il l'a rappelé aux militants UMP rencontrés à huis clos, le 12 mai à Nancy, tandis que François Fillon appelle à une "amplification de l'ouverture". "Nicolas Sarkozy place au-dessus de tout le geste symbolique consistant à afficher une nouvelle prise d'ouverture. Le message politique sera encore plus fort si on gagne les européennes", précise un ministre.
M. Allègre a le mérite de ne pas être un épouvantail pour l'électorat de droite, à la différence de Jack Lang, que M. Sarkozy a fait applaudir à Nice le 21 avril, mais qui reste un symbole du mitterandisme et de la "gauche caviar". "Il n'y a pas de gens à droite allergiques à Allègre. L'homme est droito-compatible", analyse le député villepiniste Hervé Mariton (UMP, Drôme). Signe de son arrivée probable, le très politique Brice Hortefeux lui réserve une gentillesse : "Allègre a dit du bien de moi lorsque j'étais ministre de l'immigration. Cela me le rend très sympathique, même si je ne le connais pas."
La prise, qui peut encore capoter, apparaît maigre, M. Allègre étant brouillé avec le PS. Mais après Bernard Kouchner, Eric Besson, Martin Hirsch, Jean-Marie Bockel, Fadela Amara et Jean-Pierre Jouyet, elle permet d'entretenir le rythme. "C'est un processus qui a constamment besoin d'être renouvelé, car les ministres d'ouverture finissent par être absorbés par la majorité", analyse M. Mariton. Le débauchage des socialistes André Vallini ou Manuel Valls n'est pas à portée de main. Mais après 2012, tout pourrait redevenir possible. "Selon les exégètes de l'ouverture, on devra refuser du monde s'il y a un deuxième quinquennat. Beaucoup ne voudront pas rester quinze ans dans l'opposition", commente M. Hortefeux.Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier
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