Très faible participation à la dernière assemblée, le tractage n'ayant pu être assuré, les ouvriers de SAPLAST ayant repris le travail, et les Don Quichotte devant rester à leur campement, d'ailleurs aidés par plusieurs étudiants du comité de lutte... Les examens sont bientôt finis et les vacances arrivent. Nous prévoyons une rentrée POLITIQUE début septembre ! (mais il y aura d'autres actions, espérons-le, d'ici-là !)
Le dernier tract :
Du Capitalisme ne soyons plus esclaves mais fossoyeurs
Ces derniers mois, les actions dʼopposition à la politique mise en place actuellement se sont multipliées et diversifiées, si bien que les mouvements de lutte semblent aujourd'hui présents dans lʼensemble de notre société.
Les services publics (santé, éducation, recherche, énergie, transports, poste, etc. : contre la privatisation et les suppressions de fonctionnaires) mais aussi ceux du privé (licenciement dans de nombreuses entreprises, précarité toujours grandissante : conséquences de leur crise), résistent aux attaques nombreuses et scandaleuses d'un gouvernement qui reste sourd à toute revendication.
Au-delà des “travailleurs” -souvent exploités-, les plus fragilisés -souvent dépossédés- ont de plus en plus de mal à survivre (sans-papiers, sans-abris, sans-emplois, etc.) et ceux qui leurs viennent en aide sont stigmatisés ou marginalisés. Partout, les révoltes naissent et sont étouffées.
Les luttes séparées ne mèneront à rien -ou seulement à quelques miettes négociées durant des mois- : ce n'est que par l'union que nous obtiendrons ce pour quoi nous nous battons.
Car même si nos revendications peuvent paraître différentes, nous sommes tous touchés par une logique similaire de rentabilité et dʼobjectifs chiffrés, en faveur d'une élite financière accaparant les richesses et concentrant les pouvoirs au détriment de la justice sociale et des conditions de vie de chacun. Combien de temps encore devrons-nous subir les méfaits des capitalistes ?
Le 1er mai déjà, une Assemblée de ville réunissait -sur la place Broglie- plusieurs secteurs en lutte. Ainsi, l'ombre d'une convergence commence à s'élever et laisse entrevoir les conditions nécessaires à la construction dʼune
grève générale illimitée.
Une Assemblée de ville est l'occasion de se retrouver pour discuter et débattre des différentes luttes et de moyens d'action complémentaires. Au-delà dʼune force de résistance et de désobéissance, cʼest une force solidaire de propositions qui devient possible. Ensemble, nous ferons plier les pouvoirs établis !