MANIFESTATION JEUDI 5 MARS 2009 DEPART 14H FAC DE LETTRES AIX

JEUDI 5 MARS 2009

Départ manifestation :
Aix-en-Provence à 14h30

rdv à la Fac de lettres à 14h</FONT>





JEUDI 5 MARS
Les enseignements seront banalisés sur le centre Schuman (fac de lettres), conformément à la décision du Président de l'Université de Provence
Cela concerne également le site de la MMSH puisqu'il dépend de la fac de lettres.

Donc pas de cours jeudi!


VENEZ NOMBREUX A LA MANIFESTATION!!!!</FONT>

La banalisation concerne bien toute la journée ?

Buxtehude a écrit:

La banalisation concerne bien toute la journée ?

J'imagine que oui : si ça n'avait concerné qu'une plage horaire ça aurait été précisé je pense or toutes les infos que j'ai reçues annoncent une banalisation de la journée du jeudi 5 mars sans préciser. De + la journée du jeudi 5 mars est une journée d'action nationale donc ce serait logique de la banaliser totalement

Précisions concernant le parcours de la manif :

Citation :

nouvelle journée nationale d'action Enseignement Supérieur et Recherche: jeudi 5 MARS - Manifestation unique à AIX en PROVENCE


Rassemblement à 14h devant la fac de Lettres (29 av. Robert Schuman).

Départ 14h.30, fac de droit, rectorat. Arrêt devant le rectorat, demande d'audience à Monsieur le recteur.
Gare SNCF, Rotonde, Cours Mirabeau, rue Thiers, Place des Prêcheurs, rue Mignet, place Bellegarde, Bd. Aristide Briand, Bd Jean Jaurès, cours Sextius, avenue N.Bonaparte , Rotonde.

(Selon la réponse du recteur et l'heure de l'audience, nous pourrions être amenés à prolonger la manifestation jusqu'au rectorat ).

Citation :

La manifestation demain aura lieu uniquement à Aix, tous les campus de Marseille s'étant rassemblés.

Pour le transport :
* un bus a été affrété pour Aix qui fera deux aller-retours. Premier départ à 11h30 et un second aller (avec le même bus) environ 3/4 d'heure après. Le bus n'a pas été totalement financé et il y aura une quête à l'intérieur pour réunir la somme manquante.
* un petit groupe propose de partir de Luminy à 12h30 pour profiter plus modestement des transports en commun de la région. Pour se joindre à ce groupe, rendez-vous devant le grand hall à 12h30.
* si vous voulez partir en voiture, pensez à emmener des gens avec vous.

Pas mal de profs, notamment en LEA, ont envoyé des mails pour annoncer que les cours auraient quand même lieu...

JBCOMLOG a écrit:

Pas mal de profs, notamment en LEA, ont envoyé des mails pour annoncer que les cours auraient quand même lieu...

vraiment super de prendre en otage les étudiants le jour de la manif!

J'ai appris pendant la manif cet aprem à Aix que ce matin même avait eu lieu une manif à Marseille (cf info ICI ). Il s'agissait d'une manif pour défendre l'hôpital public car en effet aujourd'hui était à la fois une journée d'action nationale pour défendre la santé publique et une journée d'action nationale pour défendre l'université publique sauf que personne n'était au courant!!! C'est dommage que les deux mouvements n'aient pas pu se coordonner (je sais même pas s'il y a eu seulement tentative!!! bon ok je sais que c'est dur de coordonner des actions communes au delà de tout corporatisme mais on aurait pu au moins par solidarité appeler à manifester les uns pour les autres ou en tout cas pas faire ça le même jour pour permettre à ceux qui le souhaitaient d'aller aux 2 manifs) En effet on défend chacun le service public, beaucoup de personnes se sentent autant concernées par l'accès au soin que par l'accès à l'éducation et on aurait pu être + nombreux à manifester ensemble du coup! Donc vivement la convergence des luttes de toute l'éducation le 11 mars et la grève générale du 19 mars, enfin des manifs qui voudront dire quelque chose et Sarko arrêtera de dire que quand il y a des manifestations en France on ne les voit pas!

Bon ça c'était pour le petite coup de gueule du jour, sinon je diffuse les infos reçues sur la mailing list :

Citation :

Compte rendu partiel de la journée de Jeudi
Informés de la tenue des cours malgré la décision de banalisation prise par le président Caverni, nous avions prévu de mettre en place un barrage filtrant pour rappeler la non-effectivité des cours, et d'intervenir pendant les cours. La banalisation présentée à l'AG comme non-tenue des cours, a été transformée en "Fait cours celui qui veut, fait grève celui qui veut", et celà était proprement inacceptable.

Nous avons donc formé un barrage simple, laissant disponible les entrées du Grand Hall, de la Cafet, et la Division Logistique, puis nous sommes allés intervenir dans les cours, faire appliquer les décisions d'AG et, quelque part, en accord avec la décision présidentielle. Pendant nos débrayages, nos petits barrages ont été faits sauter par l'administration, malgré les votes d'AG...

Nous avons donc passé la matinée à débrayer des cours, à la grande incompréhension dans certains cas des étudiants: nous ne faisions qu'appliquer une proposition d'AG, validée entre autres par les profs...

L'AG étudiante ne s'est pas tenue, nous avons organisé un comité de mobilisation (dont je n'ai pas le compte rendu).

La manif de 14h30 était très dynamique, avec plus de 1000 personnes dans les rues d'Aix.

Citation :

Compte rendu de la cellule d’écoute au rectorat du 5 mars 2009 en marge de la manifestation

- 10 délégués syndicaux « mandatés » ont été chaleureusement accueillis dans les chaleureux locaux du rectorat par un conseiller secrétaire du recteur et une dame un peu plus âgée qui n’a pas souhaité prendre la parole, sans doute sa nourrice, bref vraisemblablement encore un emploi fictif de l’administration. Naturellement, ils n’avaient rien à nous offrir, pas même de quoi nous restaurer ce qui m’a fortement déçu ! Heureusement, il y avait le chauffage et la lumière…



- La déléguée générale du SNES a tout d’abord fait un état de la mobilisation, rappelant que nous étions dans un mouvement historique, qui ne désemplit pas malgré l’effet de rentrée. Ensuite elle a rappelé les revendications actuelles du SNES : refus de la « masterisation », du statut des enseignant-chercheurs, de la suppression des postes, de la casse du service public…



- Le représentant du CNRS a dit être opposé au changement de la nature du concours (EPST), a dénoncé la désinformation nationale des médias orchestrée par le ministère. Et prône l’amélioration des conditions des enseignants.



- Les BIATOSS CGT comprennent que les décrets actuels ne sont que l’application de la LRU. Ainsi ils s’opposent clairement contre la LRU. Ils s’opposent donc à la privatisation du personnel, et constatent qu’actuellement 30% du personnel possède déjà un statut précaire. De plus il manque 116 postes à la seule université de Provence de BIATOSS restant vacant ! Ils semblent très attachés à la notion de service public !



- Julie de l’UNEF a rappelé l’engagement de l’UNEF contre la précarité étudiante…



- Je me suis exprimé en tant que membre de la FSE, pour rappeler qu’on ne souhaitait pas un bricolage de la loi, ni même de négociations, mais que nous souhaitons éventuellement une réforme impliquant un réinvestissement massif de l’Etat. Et que nous étions toujours opposés à la LRU dans sa totalité, mais également que nous combattions la précarité étudiante en général. Pour cela j’ai également rappelé notre attachement à un service public de qualité laïc et gratuit. Mais également une revalorisation de bourses pour venir en aide aux étudiants les plus précaires et donc les plus touchés sérieusement par la crise.



- Ensuite je n’ai pas tout noté, mis a part que Sylvain (SNES) a souhaité rappelé que la mobilisation était historique…



- Le pantin du recteur (très aimable) a bien pris note de tout ce qui a été dit et va en informer sa hiérarchie. Bref il prend note et n’a rien à proposer. Il a d’ailleurs rappelé a certains délégués syndicaux qu’ils avaient eu plus souvent que lui l’occasion de rencontrer nos valeureux ministres PECRESSE et DARCOS, et qu’ils devaient être mieux informés que lui-même du stade des négociations.



Salutations syndicales,



Le camarade Nico.

Il y a quelque chose que tu sembles ignorer (ou que tu refuses de savoir), c'est que les syndicats refusent souvent de collaborer avec les lycéens ou les étudiants. Ils ne veulent pas mélanger leurs revendications avec les nôtres.
Cela a encore été le cas aujourd'hui à Paris ou il y a eu deux manifs différentes. Une pour les Hôpitaux et une pour les étudiants.

Lya a écrit:

J'ai appris pendant la manif cet aprem à Aix que ce matin même avait eu lieu une manif à Marseille (cf info ICI ). Il s'agissait d'une manif pour défendre l'hôpital public car en effet aujourd'hui était à la fois une journée d'action nationale pour défendre la santé publique et une journée d'action nationale pour défendre l'université publique sauf que personne n'était au courant!!! C'est dommage que les deux mouvements n'aient pas pu se coordonner (je sais même pas s'il y a eu seulement tentative!!!

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Je sais de source sure que la CGT était au courant. Je pense que les autres syndicats aussi. Une manifestation nationale appelé par les syndicats que ce soit dans la santé ou l'éducation est connu par tous les secteurs des syndicats.

Ce que vous me dîtes ne m'étonnes pas vraiment mais j'avais surtout envie de pousser un coup de gueule je crois! (de toute façon c'est pas pire que d'apprendre que les lycées font leur manif le 12 alors qu'il y a la manif unitaire le 11 )

Je viens de recevoir ce mail d'université CGT. Le début de la convergence des luttes?

Citation :

Les similitudes des attaques de deux plus importants services publics, (en dehors des services régaliens) l'Education et la Santé interpellent.

- Mise en place du LMD pour les infirmières,
- pouvoir accru au responsable de l'hôpital,
- suppressions de postes -(malgré ce qu'en dit Bachelot)
- fermeture de service (notamment maternité, IVG)
- santé à deux vitesses

Le texte de loi ""Hôpital, patient, territoire, santé" doit être voté à l'assemblée nationale
le 18 mars.

La CGT invite l'ensemble des personnels (Biatoss, enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs)
et étudiants à une réunion-débat le Mardi 17 mars à 10 h 30 - Amphi Perez en présence d'un personnel hospitalier.